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 les morts mystérieuses de l'Hotel de Bretagne

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MessageSujet: les morts mystérieuses de l'Hotel de Bretagne   les morts mystérieuses de l'Hotel de Bretagne Icon_minitimeLun 26 Mar 2012 - 21:40

L’hôtel de Bretagne est tenu en 1865 par Auguste Joubert et sa femme Virginie Catherine Pétrement. L’établissement assure aussi le service des dépêches et offre deux places de voyageurs entre Le Conquet et Brest dans une voiture à deux roues.

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Au recensement de 1881, Louis Désiré Besson, est gardien de batteries, il habite avec son épouse Eugénie Menguy et ses enfants, Grand-Rue au Conquet. Entre 1881 et 1885, le couple achète l’hôtel de Bretagne pour l’exploiter.

En 1885, Besson a 47 ans, il est hôtelier, sa maisonnée se compose de lui-même, de sa femme, 38 ans, de ses deux fils Paul et Jules et d’une domestique Eugénie Marie Roussel âgée de 17 ans.



Un client de l’hôtel disparaît, on retrouve son corps presque deux ans plus tard.


Le 3 mai 1887, vers 5 heures du soir, Jérôme Leizour cultivateur à Kerzoniou (commune de Plougonvelin, secteur de Toul an Ibil) fait, non loin de sa ferme, dans une petite garenne sur le bord du chemin qui conduit à la route N°12 (Brest-Le Conquet), une macabre découverte : des restes humains.

Il s’empresse de prévenir le garde-champêtre Jean François Grall. Alerté le procureur de la République arrive à Plougonvelin le soir même ou le lendemain et ouvre une enquête. Au vu de la blouse bleue remarquable des marchands de bestiaux, qui enveloppe encore les ossements, les gendarmes pensent immédiatement être en présence des restes de Le Hoult – Courval, disparu du Conquet en 1885.

Ils en ont rapidement la certitude puisque le registre des décès de Plougonvelin porte sans équivoque, à la date du 5 mai 1887, l’inscription du décès du maquignon : « un squelette humain reconnu comme étant celui de Le Hoult Eugène Emeric dit « Courval », disparu du Conquet le 12 juillet 1885… né à Sap canton de Vimoutiers dans l’Orne, âgé de 53 ans, fils de défunt Théodore et de Le Charpentier Nathalie Eugénie, époux de Bouteiller Désirée Florence… signé Keriguy, maire »

L’examen de la dépouille par un médecin légiste n’apporte rien. Le Hoult est inhumé dans le cimetière de Plougonvelin et les gendarmes se bornent à constater que la sacoche contenant les deux mille francs et qui aurait dû accompagner le corps, a disparu. Louis Besson ne semble pas avoir été soupçonné.

Les années passent, Louis Besson fait en 1896 de grands travaux à l’hôtel de Bretagne qu’il agrandit. (déclaration de construction d’une maison Grand-Rue, en remplacement d’une autre maison section A282, entrepreneur Migot) Et comme l’argent ne lui manque semble-t-il pas, il achète en 1898 au propriétaire Guillaume Quiniou, l’hôtel Sainte-Barbe et des terrains y attenant.

Dans la première quinzaine de juillet 1885, un maquignon normand, marchand de chevaux, séjourne au Conquet pour affaires, il a pris pension à l’hôtel de Bretagne quand, sans raison, le 12 du mois, il disparaît. « On » sait qu’il avait alors une grosse somme d’argent sur lui, deux mille francs, soit pour acheter des bêtes, soit le produit de la vente d’animaux ?

L’histoire ne le précise pas.

En l’absence de tout témoignage, de tout indice, l’enquête des gendarmes est vite close, deux années ou presque passent.



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Dernière édition par chantara le Lun 26 Mar 2012 - 21:56, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: les morts mystérieuses de l'Hotel de Bretagne   les morts mystérieuses de l'Hotel de Bretagne Icon_minitimeLun 26 Mar 2012 - 21:41

La mort de madame Besson, suicide ou crime ?



On peut lire dans le journal « Le Finistère » du 12 juillet 1899 : Le Conquet.- Est-ce un crime ?



« Le parquet de Brest a fait la semaine dernière une descente au Conquet sur la réquisition du maire. La dame Besson, femme du propriétaire de l’hôtel de Bretagne est décédée le 5 juillet, dans des conditions qui ont paru singulières. Son mari a averti le maire qu’il l’a découverte pendue. Le médecin a déclaré l’avoir trouvée couchée sur le lit, la tête dans les oreillers. Une corde coupée pendait à côté du lit, attachée à un portemanteau. Des ecchymoses nombreuses ayant été constatées sur le cadavre, le parquet a fait mettre au secret le mari de la défunte.

« L’affaire se complique encore, écrit le journaliste, car on se rappelle qu’en 1885, un riche maquignon normand disparut au cours d’une nuit passée à l’hôtel de Bretagne. On retrouva son cadavre 27 mois plus tard dans un bois voisin. Une somme de 2 000 francs lui avait été soustraite. On prétend que Besson ne serait pas étranger à l’affaire. On explique même le meurtre de sa femme, très expansive et menaçante quand elle avait bu, par le désir de la faire taire à jamais sur cet ancien crime. »



Louis Besson est arrêté, puis son procès commence




Emprisonné donc début juillet 1899, Besson est devant la cour d’assises du Finistère à Quimper le 5 janvier 1900.



Rappel des faits et audition des témoins

Compte-rendu extrait du journal « Le Finistère » du 8 janvier et jours suivants.

-7e affaire –

Les époux Besson tenaient un hôtel au Conquet. Depuis plusieurs années ils vivaient en mésintelligence. La femme avait pris l’habitude d’intempérance et s’enivrait presque journellement. Pour cette raison, son mari semble parfois s’être livré sur elle à des voies de faits. A diverses reprises Besson lui avait dit : « crève donc, crève donc ! », à quoi elle répondait « tuez-moi, tuez-moi ! ». Aussi le domestique Jézéquel avait-il dit à la cuisinière : « Tout ceci finira par un malheur et vous verrez que nous serons appelés comme témoins. »

Le mercredi 5 juillet, vers 1 heure 30 de l’après-midi, la femme Besson se trouvait encore sous l’influence de la boisson. Une querelle s’éleva entre elle et son mari. Celui-ci lui dit : « tu ne mérites pas d’abri, vermine. La mer serait ta place ! » Il ajouta qu’il regrettait de ne pas avoir son revolver.


Jules Besson, le fils, monta sa mère dans sa chambre au premier étage où, il l’enferma comme on en avait l’habitude quand elle était ivre. Le domestique Jézéquel et la femme Pastol, la cuisinière, intervinrent, prirent Besson père par le bras et l’empêchèrent de suivre sa femme. Il voulut à ce moment descendre à la cave où l’on a découvert depuis le rouleau de corde dont une partie semble avoir été coupée, pour suspendre le corps de la victime. Jézéquel et la cuisinière l’ayant retenu, il s’écria « quatre autres à ma place seraient au bagne maintenant ! ». (Phrase pour le moins sibylline). Louis Besson fit alors monter par son fils du cognac à sa femme en lui disant « porte lui cette bouteille, qu’elle crève au moins ! ». Mais il ne paraît pas que la femme Besson ait bu de son contenu puisque l’autopsie de son corps pratiqué quatre heures plus tard a démontré qu’il n’existait dans son estomac aucune trace d’alcool.

Environ une demi-heure plus tard, Besson prit la clé de la chambre de sa femme que son fils avait remise en place, et s’y rendit. Un instant après qu’il y eut pénétré, on entendit au rez-de-chaussée un bruit lourd comme la chute d’un corps. L’accusé ne nie pas avoir jeté sa femme à terre mais, c’était à ce qu’il prétend, en ouvrant brusquement la porte derrière laquelle elle se trouvait. Il redescendit bientôt après avoir fermé la porte à clé.

Les domestiques le virent un peu plus tard aller à la cave puis remonter une seconde fois à l’étage où il resta environ 8 minutes. Redescendu de nouveau, il resta seul pendant quelques temps dans une salle du rez-de-chaussée de l’hôtel et, entre 2 heures et demi et 3 heures moins le quart, il monta une troisième fois, pénétra dans la chambre de sa femme et presque aussitôt se mit à crie en appelant son garçon (d’hôtel) : « Jean Marie, Jean Marie, venez vite, venez vite ! »

Jézéquel se doutant bien qu’un malheur était arrivé ne voulut pas monter sans la cuisinière. Dans un cabinet noir attenant à la chambre et dans lequel Besson avait l’habitude de coucher, ils aperçurent, à la tête du lit, le cadavre de la femme, le dos tourné vers la porte, reposant sur la jambe gauche qui était repliée sous le corps, tandis que la jambe droite était allongée en avant. Les deux bras pendants étaient appuyés sur le matelas. La tête un peu renversée en arrière était retenue par une corde dont une extrémité passait par dessous le menton sans faire le tour du cou et dont l’autre extrémité s’enroulait aux patères d’un portemanteau fixé dans la cloison au-dessus du lit. Besson coupa alors la corde, le corps retomba sur le lit et l’accusé prit alors l’attitude d’un homme vraiment peiné.



Le docteur Pethiot, officier de l’Etat-civil appelé pour constater le décès eut, après l’examen du cadavre, la certitude que la femme Besson venait d’être tuée par une main étrangère et, cette conviction, il l’a nettement exprimée à plusieurs reprises au cours de l’information.

La justice immédiatement avertie se transporta au Conquet et il fut procédé à l’autopsie. Elle permit au médecin légiste d’affirmer que la mort était due à l’asphyxie pulmonaire et que cette asphyxie n’avait pas pour cause unique et principale la strangulation au moyen de cette corde, qui n’avait laissé sur le cou, d’un seul côté, qu’un sillon peu profond et de 11 centimètres de longueur. L’instruction n’a fait que confirmer cette opinion.



Appelé à se prononcer à nouveau après avoir pris connaissance du dossier, le médecin expert a énergiquement soutenu qu’il était impossible que la strangulation au moyen de la corde eut, à elle seule, amené la mort et que, des circonstances et constatations matérielles, on devait forcément conclure que la corde avait été placée autour du cou par une main étrangère et criminelle.



Bien que la femme Besson ait à trois reprises différentes, antérieurement, tenté de se suicider, mais alors elle était sous l’emprise de la boisson (et il est certain qu’au moment de sa mort, elle n’était pas ivre), on ne saurait admettre la version de Besson qui nie énergiquement le crime dont il est accusé et qui prétend que la mort de sa femme est liée à une pendaison volontaire. Elle a été tuée, et lui seul qui l’a approchée dans les conditions qui viennent d’être rappelées depuis le moment où elle est montée dans sa chambre, peut être l’auteur de sa mort.



A ce moment du procès d’assises, le journaliste n’a pas le moindre doute, l’instruction et les rapports médicaux sont concordants, Besson est coupable. Il ne reste à la dernière audience qu’à prononcer la sentence.



Mais toutes les certitudes de notre journaliste sont balayées en un rien de temps. Dépité, il bâcle son compte-rendu du verdict en quelques lignes.

« Avant l’ouverture de la séance, une scène émouvante se passe entre Besson et ses deux fils. Ils se dirigent brusquement vers leur père qui les étreint avec effusion en disant « mes pauvres enfants, mes pauvres enfants ! » Ils pleuraient, tous les trois gémissaient, les enfants disaient « mon pauvre père ! ». L’aîné des fils s’est trouvé mal pendant ces moments. »



Louis Besson est acquitté

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MessageSujet: Re: les morts mystérieuses de l'Hotel de Bretagne   les morts mystérieuses de l'Hotel de Bretagne Icon_minitimeLun 26 Mar 2012 - 21:51

Louis Besson laisse, semble-t-il, la direction de ses deux hôtels à son fils Paul, dès son retour au Conquet. Paul Besson est alors âgé de 24 ans. Quelques semaines après le procès de son père, le 18 février 1900, il épouse Marie, fille du boulanger Prosper Roué, la mariée n’a que 16 ans.

Le malheur continue à s’abattre sur la famille car Paul décède le 18 octobre 1903.


et Voilà ensuite, Marie Roué veuve à 19 ans et maîtresse de deux hôtels au Conquet. Une courte existence pour la jeune femme car elle meurt âgée seulement de 26 ans en 1910 ....



affraid





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