Anguilles géantes ou véritables animaux inconnus ?
On peut lire dans le journal de bord de 1780 du « Général Coole » :
« Un large serpent passa près du navire. Sa circonférence devait atteindre 1 mètre 20. »
En 1808, un trois-mats australien relatait avoir été attaqué par un serpent de mer qui avait emporté la main d'un des membres d'équipage. L'animal était parti une fois que le capitaine ait tiré un cou de fusil dans son œil. Le 6 août 1848, un officier du Daedalus, une frégate britannique, observait un étrange objet qui flottait sur l'eau. D'autres membres de l'équipage cessait toutes activités regardant l'étrange animal de cinq mètres de long qui de lovait à travers les vagues.
C'était un immense serpent de couleur marron foncé. L'observation dura vingt minutes. Le matin du 31 décembre de la même année, par 41°13' de latitude Nord et 12° 31' de longitude Ouest, un officier de marine du Pumper écrivait : « Je voyais une longue créature noire, qui se déplaçait lentement, à environ deux nœuds. Elle devait mesurer dans les six à mètres de long et sa tête aux alentours de deux mètres, deux mètres cinquante. D'autres membres de l'équipage purent également voir cet animal.
Nous connaissons assez bien les animaux marins pour affirmer qu'il ne s'agissait ni d'un cachalot ni d'une baleine. » Le 7 décembre 1905, à 10h15, le navire de recherche océanographique, le Walhalla croisait à quelques milles nautiques des côtes de Floride quand Michael J. Nicoll et E. G. B. Meade-Waldo, deux imminents zoologistes, ainsi que l'équipage du bateau, aperçurent un étrange animal qui « serpentait » autour du bateau puis disparut dans l'eau. Les scientifiques pensèrent qu'il s'agissait d'un cétacé bien que l'animal soit très grand, il n'était pas assez large pour être une baleine ou un cachalot. Meade-Waldo saisit ses jumelles et balaya l'horizon et revit l'animal émergeant de l'eau. Il était alors certain que ce n'était pas un cétacé mais bien un animal que l'on pouvait facilement rapprocher de la famille des serpents ou des anguilles ; mais sa taille était prodigieuse. Le lendemain, les scientifiques et l'équipage virent à nouveau le serpent qui passa à tribord du Walhalla à une vitesse de neuf nœuds puis disparut. Trois jour plus tard, le Happy Warrior passait dans la même zone et apercevait également l'animal.
En 1910, dans l'Atlantique Nord, le Potsdam inscrit dans son journal de bord : « Il nous parut avoir la forme d'un serpent gigantesque, long de 35 à 40 mètres et d'un diamètre d'environ 60 centimètres. Il se déplaçait à vive allure. De temps en temps la tête se dressait presque perpendiculairement sur l'eau, jusqu'à une hauteur de 2,50 à 3 mètres ; elle restait dans cette position pendant un certain temps, puis disparaissait à nouveau. Ces deux mouvements allaient de pair avec un puissant jaillissement de l'eau jusqu'à une hauteur d'environ 6 mètres, cependant que la queue agitait non moins puissamment l'onde (la queue était de forme aplatie et élargie, avec une extrémité bifide). »
Le 30 juillet 1915, près des cotes d'Irlande, le sous-marin allemand U-28 torpillait le bateau britannique l'Ibérian. Au moment où ce dernier coulait, l'équipage du sous-marin, alors ne surface, put voir passer un gigantesque serpent au milieu des décombres de l'Ibérian.
En 1937 Alfred Peterson, officier à bord d'un transport de troupe, naviguait en mer de Chine et aperçut un immense tronc d'arbre. Il n'y prêta guère d'attention mais au bout de quelques minutes, fut surpris de constater que le « tronc d'arbre » était toujours là, avançant à la même vitesse que le navire, et mesurant pas loin de huit mètres de longueur. L'animal, car il s'agissait bien d'un animal, l'officier Peterson pouvait maintenant distinguer sa tête, plongea brusquement. Durant la deuxième guerre mondiale un sous-marin allemand qui était en surface fut arraisonné par un bateau anglais. L'équipage du sous-marin se rendit et le capitaine allemand raconta comment le sous-marin avait été attaqué par un serpent de mer et qu'il avait fallut le faire fuir en utilisant le canon avant. Les dégâts engendrés par cette rencontre étaient irréparables.