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 Bases militaires et souterraines, secrètes en FRANCE

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chantara
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MessageSujet: Bases militaires et souterraines, secrètes en FRANCE   Bases militaires et souterraines, secrètes en FRANCE Icon_minitimeSam 28 Juil 2012 - 0:06

On ne sait pratiquement rien sur d'éventuelles bases secrètes en France. Pourtant, il y en a certainement:

Quelques pistes:

Le Pech de Bugarach: un témoin anonyme affirme qu'il y aurait là une base militaire secrète de même nature que la "base 51" aux USA; l'activité OVNI y semble notable; Jean d'Argoun dit avoir reçu des messages télépathiques d'une entité dont le corps serait dans une nef enfouie sous le Mont, et qui serait liée à Nemrod, à l'Atlantide et aux Néphilims; un grand nombre de personnes se disent inexplicablement attirées par cet endroit et le bruit court que ce sera un lieu de refuge lors du baculement des pôles, notion qu'on retrouve dans des conseils diffusés par "Zetatalk", une création de la CIA.

La région de Gordes, dans le Vaucluse: David Icke, dans son ouvrage Enfants de la Matrice, rapporte le témoignage du petit Zack, victime d'horribles abus dans un établissement KinderCare: « Un jour, il vit une image de la France. Il montra un endroit près des Alpes, nommé Gordes et il a dit: “ C’est là que les armées mettent des gens de côté pour les reptiles. ” ». j'ai un peu cherché, mais je n'ai pas vu de base militaire mentionnée. On y trouve de nombreux sites très anciens, le village lui-même est dominé par un château datant du 11ème siècle, construit par la puissante famille féodale des d'Agoult, puis ayant abrité successivement les marquis de Simiane, les ducs de Soubise et les princes de Condé. parmi ceux qui ont acquis des propriétés à Gordes, on peut trouver François Mitterrand, puis sa fille naturelle Mazarine Pingeot, Roman Polanski et sa compagne Emmanuelle Seigner, la famille Pluvinel qui compte parmi ses membres une Madame de Pluvinel, née Clary et sœur des reines d'Espagne et de Suède, ainsi que « de nombreuses personnalités du monde des affaires et de la finance », selon Wikipedia. Gordes étant classé parmi les plus beaux villages de France, ceci peut expliquer cette concentration de VIP, mais il y a peut-être aussi une autre raison, si ce que dit le petit Zack est vrai. Plusieurs témoins ont signalé la présence d'OVNIs dans les environs de Gordes.


Pyrénées: Une vague connaissance m'a raconté avoir été envoyée dans une base militaire secrète de l'armée française située dans les Pyrénées, pour une mission ponctuelle pendant son service militaire. Comme ça faisait plus de 20 ans et que ce sujet n'a jamais intéressé cet homme, il a été incapable de me dire où se trouvait exactement cette base. Il se souvient juste qu'ils avaient reçu la consigne de ne pas en parler et que cette base n'était indiquée sur aucune carte.

monster
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MessageSujet: Re: Bases militaires et souterraines, secrètes en FRANCE   Bases militaires et souterraines, secrètes en FRANCE Icon_minitimeMar 13 Déc 2016 - 10:53

B2-Namous

B2-Namous est une ancienne base militaire secrète de l'armée française située dans le Sahara et qui a été utilisée du temps de l'Algérie française (jusqu'en 1962), mais également du temps de la République algérienne (jusqu'en 1978). B2-Namous est la dernière base militaire, connue, à avoir été utilisée par la France après l'indépendance de l'Algérie. La présence de cette base a été publiquement divulguée en 1997, soit vingt ans après la fin du premier bail renouvelable accordé à la France par les accords d'Évian de 1962.

Présentation

Au XXe siècle, le ministère de la Défense installe une base secrète d'essais d'armes chimiques et bactériologiques dans l'oued Namous (« namous » signifie moustique en berbère et en arabe) nommée B2-Namous et située dans un no man's land au sud de Beni Ounif1 et de la frontière marocaine.

Plusieurs campagnes d'essais de dispersion de toxiques sont menées par l'armée française en Algérie, à partir de 1930. Les premiers essais en grand furent réalisés dans la région de Chegga, puis à partir de 1931, sur le polygone de tir du centre de recherche et d'essais chimiques gigantesque de Béni-Ounif, alors composé de trois sites dénommés B1, B2 et B3. Par la suite, le centre B2 connu sous le nom de B2-Namous fut exclusivement dévolu aux essais des armes chimiques et bactériologiques. En 1935, le centre fut rebaptisé Centre d'expérimentation semi permanent de Béni-Ounif, ou CESP. De nombreuses campagnes de tir de munitions chimiques, d'essais de bombes chimiques d'aviation, d'épandages de vésicants par avions, de création de vagues gazeuses toxiques par dispersion en chandelle, d'essais d'armes chimiques nouvelles, ont lieu jusqu'en 1940.

Réactivation

Le polygone d'essai de B2-Namous couvrant une superficie de 100 × 60 km est alors le second plus vaste centre d'expérimentation d'armes chimiques au monde après celui de l'Union soviétique. Il est remis en activité en 1965 à l'initiative du président Charles de Gaulle, à la suite de la tenue d'un Conseil de défense et de sécurité nationale et dans le cadre du renouvellement du contrat de bail préalablement établi par les accords d'Évian de 19624. La délégation algérienne accepte la réouverture de B2-Namous à condition que les autorités d'Alger bénéficient d'une couverture civile pour ne pas avoir à traiter avec l'armée française. Concrètement, le site d'essai doit être officiellement géré par une entreprise civile, et c'est la société industrielle Sodéteg (la « Société d'études techniques et d'entreprise générale », du groupe Thomson) qui obtient ce contrat. La SODETEG postera sur le site des permanents :

un responsable de site,
un chef de chantier,
un infirmier,
un contrôleur aérien,
un électricien,
un électro-mécanicien,
deux mécaniciens auto,
deux magasiniers,
quatre radio-électriciens,
deux administratifs basés à Béchar.

Fin du secret militaire

La divulgation de ce secret militaire et diplomatique est le fait du journaliste français Vincent Jauvert du magazine Le Nouvel Observateur
qui en a fait la une de son no 1720 d'octobre 1997 « Exclusif : Quand la France testait des armes chimiques en Algérie ». Le 21 octobre 1997, interpellé à ce propos par Hervé Brusini, journaliste de la chaîne télévisée France 2, le ministre de la Défense d'alors (1960-1969), Pierre Messmer, déclare :

« Tous les pays, qui avaient une certaine forme d'évolution industrielle et scientifique, s'efforçaient de mettre au point des types d'armes et en particulier, les armes incapacitantes, c'est-à-dire des armes qui, en quelque sorte, paralysent celui qui respire ou reçoit sur la peau le produit chimique en question. »

Officiellement, la base sert de champ d'expérimentation à la défense passive dans le sens de l'élaboration de nouveaux matériels de protection face à une agression chimique. La réactivation de B2-Namous intervient dans les contextes particuliers de la course aux armements inhérente à la guerre froide, et celui de la guerre du Viêt Nam au cours de laquelle les services de renseignement américains font part à leur alliés français de leurs recherches dans ce domaine et également de l'avancée de leur ennemi commun soviétique. En 1972, le gouvernement français fait adopter une loi interdisant tous travaux sur les armes bactériologiques. À partir de cette date les travaux de B2-Namous ne portent donc officiellement plus que sur de l'armement chimique. Répondant à la question d'Hervé Brusini « Alors pourquoi l'Algérie indépendante acceptait-elle des expérimentations sur son sol ? », l'ex-ministre déclare :

« Mais B2-Namous c'est au Sahara, et au Sahara, comme on le sait, il n'y a pas beaucoup d'habitants et les expérimentations de la France à B2-Namous ne gênaient pas du tout l'Algérie, au contraire, je dirais au contraire parce que ça apportait autour de B2-Namous une certaine activité qui a disparu complètement quand nous avons fermé le centre. »

En décembre 2012, un accord est conclu entre le gouvernement français et le gouvernement algérien lors de la visite de François Hollande à Alger, pour que la France entreprenne la dépollution chimique du site sous le contrôle de la DGA et plus particulièrement des experts du Centre d'étude du Bouchet à Vert-le-Petit
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MessageSujet: Re: Bases militaires et souterraines, secrètes en FRANCE   Bases militaires et souterraines, secrètes en FRANCE Icon_minitimeMar 13 Déc 2016 - 10:54

Installation nucléaire de base secrète

Les installations nucléaires de base secrètes (INBS) sont, dans la terminologie française, des installations nucléaires de base dont les activités appellent une protection particulière au titre de la Défense nationale. Elles sont soumises à un régime d'autorisation et de surveillance spécifique.

L'autorité de sûreté des INBS est confiée au Délégué à la sûreté nucléaire et à la radioprotection pour les activités et installations intéressant la Défense (DSND).
Classification

Les INBS comprennent des installations nucléaires de base, qui sont classées « secrètes » par décision du Premier ministre sur proposition du ministre de la Défense ou du ministre chargé de l'Industrie pour leurs installations respectives.

« Ce classement est prononcé lorsqu'une au moins des installations comprises dans le périmètre, dénommée installation individuelle, présente les caractéristiques techniques fixées par arrêté conjoint du ministre de la Défense et du ministre chargé de l'Industrie, intéresse la Défense nationale et justifie d'une protection particulière contre la prolifération nucléaire, la malveillance ou la divulgation d'informations classifiées. »

Fait partie de l'installation nucléaire de base secrète l'ensemble des installations et équipements, nucléaires ou non, compris dans le périmètre défini par la décision de classement :

« Les installations nucléaires de base secrètes sont définies par leur périmètre fixé par le plan annexé à la décision de classement. En font partie l'ensemble des installations et équipements, nucléaires ou non, compris dans le périmètre susmentionné. »

Les installations nucléaires de base (INB) comprises dans une INBS sont qualifiées de « installation individuelle ».

Au sens du décret, une INBS est un périmètre géographique comprenant au moins une installation nucléaire de base intéressant la Défense. On peut noter cependant que le texte définissant les INBS qualifie également d'INBS les installations individuelles comprises dans ce périmètre.
Liste des INBS

Les INBS peuvent se classer en deux catégories : les INBS relevant du ministère de la Défense (nucléaire militaire) et celles relevant du ministère de l'Énergie (nucléaire civil).

Les INBS relevant du ministère de la Défense sont au nombre de 12 :

Armée de l'air, 6 sites :
5 bases aériennes à vocation nucléaire :
Mont-de-Marsan (Landes)
Avord (Cher)
Istres (Bouches-du-Rhône)
Luxeuil (Haute-Saône)
Saint-Dizier (Haute-Marne)
1 installation sur le centre spécial de montage de Valduc (Côte-d'Or)
Marine nationale, 4 installations réparties sur 3 bases navales :
2 installations de la base navale de l'Île Longue (Finistère)
1 installation du port militaire de Brest (Finistère)
1 installation du port militaire de Toulon (Var)
direction générale de l'Armement (DGA), 2 installations :
sur le port militaire de Cherbourg (Manche)

Les INBS relevant du ministère de l'Énergie sont au nombre de 7 :

CEA :
Centre DAM - Île-de-France à Bruyères-le-Châtel
Cesta au Barp
Cadarache (en partie)
Valduc

Areva NC (ex-Cogema) :
Marcoule
Pierrelatte

Sodern :
Limeil-Brévannes
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MessageSujet: Re: Bases militaires et souterraines, secrètes en FRANCE   Bases militaires et souterraines, secrètes en FRANCE Icon_minitimeMar 13 Déc 2016 - 10:56

C'est une liste ultra-confidentielle. Elle recense tous les lieux abritant les documents ou les objets les plus sensibles de la République. Pour y accéder, les conditions sont drastiques. C'est cette liste qui vient d'être actualisée, a -on appris ce matin dans le Journal Officiel.

La dénomination officielle est "liste des lieux abritant des éléments couverts par le secret de la défense nationale". Et comme on pouvait s'y attendre, le contenu en demeure... secret. Exceptionnellement, l'annexe de l'arrêté publié jeudi matin par le Premier ministre n'est pas publiée au Jo.



Des destinataires triés sur le volet

Tout juste sait-on que cette liste - dont la dernière mouture datait de 2010 - a été actualisée. Les destinataires sont triés sur le volet : la Commission consultative du secret de la défense nationale (CCSDN) - composée de cinq membres et actuellement présidée par Évelyne Ratte - et le garde des Sceaux.

L'une des principales applications de cette liste est d'identifier les lieux dans lesquels les magistrats ne peuvent perquisitionner que dans des conditions très spécifiques, toujours en présence de la présidente de la CCSDN ou d'un délégué. Le cas échéant, les pièces éventuellement sélectionnées au cours de la perquisition sont l'objet d'une protection drastique.

Selon les hypothèses les plus courantes, on estime que l'Elysée, Matignon, les grands ministères régaliens (Quai d'Orsay, Intérieur et Défense), la DGSE, la DCRI ainsi que les bases militaires abritant des activités sensibles (bases de sous-marins nucléaires, centre d'entraînement des unités spéciales, commandement des opérations spéciales) figurent très probablement dans cette liste.

Il existe aujourd'hui trois niveaux de confidentialité en France : confidentiel-défense, secret-défense et très secret-défense).
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MessageSujet: Re: Bases militaires et souterraines, secrètes en FRANCE   Bases militaires et souterraines, secrètes en FRANCE Icon_minitimeMar 13 Déc 2016 - 11:06

La France abrite une vingtaine d’installations nucléaires militaires. Qui surveille le respect des procédures de sécurité par l’armée ? De Brest à Toulon, riverains et citoyens ont-ils un droit de regard sur ce qui se passe au sein de ces bases ? Sont-elles soumises à une obligation de « transparence » ? Enquête sur l’opacité qui entoure les « INBS » : les installations nucléaires de base secrètes.


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Le 9 juin 2010, sur la base aérienne d’Istres (Bouches-du-Rhône), un camion spécial de 33 tonnes, utilisé pour le transport d’ogives nucléaires, quitte la route et se renverse. Trois militaires sont blessés. Heureusement, le camion était vide. L’affaire ne s’ébruitera qu’un an et demi plus tard, alors que le chauffeur au moment de l’accident comparaît devant la chambre militaire du tribunal de grande instance de Marseille, le 16 janvier 2012, à huis clos… Que se serait-il passé si le camion transportait à ce moment des ogives ? Ce type d’accident à risque nucléaire est-il courant aux abords des bases militaires ? Et qui surveille et évalue le respect des procédures de sécurité par l’armée ?

Dans le but de lever (un peu) le voile sur les installations nucléaires militaires, la loi du 13 juin 2006 a créé une Autorité de sûreté nucléaire de défense (ASND). Son rôle est de surveiller ces « Installations nucléaires de base secrètes » (INBS). Les INBS sont des sites dépendant du ministère de la Défense qui abritent des missiles à tête nucléaire, comme à Istres ou à Avord (Cher), des déchets nucléaires, comme à Marcoule (Gard), ou des matières nucléaires militaires, comme à Valduc (Côte-d’Or).

« Il suffit d’appuyer sur un bouton pour tout arrêter »

À l’instar du rapport de l’Autorité de sûreté nucléaire sur les centrales et les installations nucléaires civiles, une évaluation consacrée uniquement à la sûreté des INBS doit être déposée courant mars. « À la différence d’une centrale nucléaire, dont le processus d’arrêt est complexe, pour les INBS, il suffit d’appuyer sur un bouton pour tout arrêter », tente de rassurer Bernard Dupraz, délégué à la sûreté des installations nucléaires de Défense (DSND). Si c’est effectivement le cas, c’est aussi oublier les problématiques de pollutions rencontrées par le passé sur le site de Valduc – des rejets de tritium non contrôlés jusqu’au début des années 1980 – ou de gestion des déchets, comme l’atteste récemment l’accident de Marcoule. La grande différence avec une installation nucléaire civile, c’est qu’il est conservé un flou complet sur les activités exactes de ces sites, les quantités de matières nucléaires produites et transférées. Autre particularité des INBS, les services de sécurité sont plus importants, certains sites comme Valduc ou l’île Longue abritent des pelotons de gendarmerie ou de fusiliers commandos.

Malgré leurs caractères militaires, les INBS sont également soumis à une obligation de transparence. Comme dans le cas des centrales nucléaires ou de toute « installation classée pour la protection de
l’environnement », il existe ainsi une Commission d’information (CI) regroupant quatre types de membres : les associations de protection de l’environnement, les représentants de l’État et des collectivités locales, les autorités militaires et les exploitants, comme le Commissariat à l’énergie atomique (CEA). C’est le préfet qui fixe le nombre de sièges attribués à chaque catégorie de représentants et nomme tous les membres – y compris associatifs – à l’exception des représentants des collectivités locales, choisies par leurs assemblées respectives. Cette CI est censée apporter une information au public en matière de sûreté, d’absence de risques et des éventuels impacts sur l’environnement et les populations en cas d’accident.

Nombre d’INBS : un secret d’État ?

Problème : pour créer une Commission d’information (ou demander sa création), encore faut-il que l’installation nucléaire militaire soit officielle. Or, combien en existe-t-il en France ? La réponse est loin d’être limpide. Connaître le nombre précis d’INBS qui relèvent des ministères de la Défense et de l’Énergie s’avère être un parcours du combattant. Des documents émanant des plus hautes autorités divergent ! Le Haut Comité pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire recense 27 INBS quand l’ASND totalise 15 sites abritant 25 INBS. L’un considère, par exemple, que le centre d’études de la direction générale de l’Armement à Gramat (Lot) est une INBS, tandis que la référence disparaît chez l’autre… Bernard Dupraz, à la DSND, assure par échange de courriel qu’il n’existe que 17 sites abritant un total de 19 INBS, et invoque une faute de frappe pour expliquer le passage de 27 à 17…

Cette confusion masque-t-elle une volonté de garder secret le nombre des INBS ? Cela démontre en tout cas qu’il existe au sein des organismes chargés d’évaluer la sûreté de ces installations un problème de définition et une absence de coordination de l’information, certaines autorités inversant le nombre de sites et le nombre d’INBS… Espérons qu’ils ne confondent pas les becquerels et les millisieverts.

Selon les indications apportées par Bernard Dupraz, les INBS relevant du ministère de la Défense sont aux nombres de 12 :

- 5 bases aériennes participant à la mission de dissuasion nucléaire (Istres, Avord, Saint-Dizier, Luxeuil, Mont-de-Marsan) – ces bases abritent des « dépôts d’armes munitions spéciales » qui peuvent contenir des missiles ASMP-A et des ogives nucléaires d’une puissance de 300 kilotonnes ;
- Le Centre spécial de montage de Valduc, où sont usinées les matières fissiles pour concevoir les ogives nucléaires ;
- 2 installations sur la base sous-marine de l’île Longue, qui abritent les ogives nucléaires et les missiles équipant les sous-marins ;
- 1 installation pour l’entretien des sous-marins à propulsion nucléaire située dans le port militaire de Brest ;
- 1 installation dans le port militaire de Toulon pour l’entretien des sous-marins nucléaires d’attaque ;
- Et 2 installations au port militaire de Cherbourg (au cœur de la ville), qui permettent la mise à l’arrêt définitif des réacteurs des sous-marins.

Ces INBS sont placées sous la responsabilité de la direction générale pour l’Armement. Les INBS relevant du ministère de l’Industrie sont au nombre de 7, et dépendent en générale du CEA ou d’Areva, comme Marcoule [1].

Qu’en est-il de la transparence en matière de sûreté autour de ces sites ? Avec un total de 3 INBS, et ses 4 sous-marins lanceurs d’engins atomiques, Brest peut se targuer d’être l’un des sites les plus nucléarisé de France (avec Cadarache et Marcoule). La création en 2003 de la Commission d’information fut donc considérée par les associations locales comme un moyen idéal pour alerter plus facilement les populations des possibles dangers. Roger Abiven, militant breton antinucléaire, a fait le choix d’y participer, représentant de l’association AE2D (Agir pour un environnement et un développement durable). « Je l’ai fait dans un souci d’écovigilance citoyenne », explique-t-il. Mais, en ce début d’année 2012, il vient de jeter un pavé dans la marre : « J’ai le sentiment de m’être fourvoyé dans une impasse "citoyenniste" au service de la gouvernance du nucléaire. C’est cela qui explique ma démission de cette commission et peut-être le retrait total de notre organisation. »

Refus d’organiser des exercices d’évacuation

Cette démission survient après de multiples demandes, comme la transparence des prélèvements d’eau et l’amélioration de la sécurité des populations. En vain. En 2008, Roger Abiven parvient à faire imprimer une plaquette d’information par la Marine nationale, intitulée « la maîtrise de la sécurité dans l’arsenal de Brest et à la base de l’île Longue ». Celle-ci donnait aux riverains des INBS des règles à suivre en cas d’accident nucléaire. « Mais quelle ne fut pas notre surprise quand nous avons constaté que ces documents traînaient dans les couloirs de la Ville de Brest ! » Après plusieurs mois de protestations et d’attente, AE2D obtiendra finalement la distribution de ce document.

Mais l’échec le plus cuisant de la commission d’information reste le refus d’organiser un exercice de simulation d’accident dans la ville de Brest. « Cela devrait être une obligation. Vous imaginez si un jour cela se produit, jamais les autorités n’auront testé leur plan, avec toutes les conséquences que cela peut avoir », dénonce-t-il. Pour le militant associatif, cette commission d’information ne sert à rien, vu la difficulté du dialogue, l’absence de prise en compte des demandes. La seule véritable mission remplie par cette commission « est certainement d’exister et de faire croire ainsi que la transparence règne ! ».

Absence de dialogue

Au sud, à près d’un millier de kilomètres, se trouve l’INBS de la base navale de Toulon, avec ses huit chaufferies nucléaires à côté du centre-ville. Un vent de révolte y souffle également. Mais elle n’est pas le fait de militants « antinucléaires ». Au contraire, la dissidence est portée par André Pellen, ancien ingénieur EDF et président du Collectif pour le contrôle des risques radioactifs, depuis la dernière réunion de la commission locale d’information en mars 2011. « Nous sommes confrontés à un manque de contradicteur au sein de la CI », s’agace-t-il. En clair, les autres organisations sont présentes, mais ne peuvent amender ni infirmer les informations livrées par les autorités, par manque de compétences ou par désintérêt. « Notre rôle se limite à de l’observation pure », confirme Claude Duval, de l’Avasne (Association varoise pour la sauvegarde de l’agriculture, de la nature et de l’environnement), qui reconnaît son absence de qualification pour apprécier les analyses qui lui sont apportées par les autorités.

La principale revendication d’André Pellen porte sur la nécessité de réaliser un exercice majeur au sein de la ville de Toulon, et d’être intégré comme observateur au sein des exercices du « plan particulier d’intervention » (PPI) [2]. Des requêtes, maintes fois refusées. « Il aura fallu menacer de quitter la CI pour voir enfin l’une de nos demandes être prise en compte », s’insurge t-il, espérant être désormais passé « du simple rôle d’observateur à celui de partenaire ».

Les commissions d’information jouent donc quand même leur rôle en apportant des informations concernant la sécurité nucléaire. Mais l’on peut émettre des doutes sur la bonne perception de ces données par les participants issus du monde associatif local ou des collectivités territoriales, souvent non formés pour les appréhender. Cette transparence devient alors opaque, et le monde citoyen un simple « faire-valoir », comme le constate Guillemette André, de l’Association pour le contrôle de la radioactivité dans l’Ouest (Acro), membre de la commission d’information du port militaire de Cherbourg. Elle fait un vœu pour 2012 : « Être écouté de temps à autre ! »
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MessageSujet: Re: Bases militaires et souterraines, secrètes en FRANCE   Bases militaires et souterraines, secrètes en FRANCE Icon_minitimeMer 14 Déc 2016 - 10:53

Wouaou ! Ca fait froid dans le dos tout ça. Il faut bien se douter en effet que ces sites ne sont pas répertoriés pour ne pas attirer l'attention, mais quand on voit la décrépitude des installations, des transports, du matériel militaires français, on peut se demander à juste titre si ces installations secrètes sont ou non surveillées, entretenues, remplacées régulièrement...

Et aucun exercice d'évacuation ? Je ne suis pas étonnée. Pour de simples plans ORSEC, il y a bien des années, alors que je participais aux réunions des gradés militaires Protection Civile et Pompiers, on nous recommandait de ne pas en parler, "pour ne pas affoler la population". C'est toujours pareil je suppose.

Et puis, cela permettrait en cas d'accident, de supprimer une bonne partie de la population. C'est exactement conforme au plan du NOM. Bien sûr, cet objectif n'est pas avoué ouvertement.
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MessageSujet: Re: Bases militaires et souterraines, secrètes en FRANCE   Bases militaires et souterraines, secrètes en FRANCE Icon_minitimeMer 14 Déc 2016 - 17:55

Oh là là les filles ! vous n'en avez pas marre d'essayer de vous faire flipper sans cesse ? quand il n'est pas question de secrets d'Etat ( ben voui yen a et alors?) de météorite, de guerre à venir, de survivalisme, etc... etc... je ne trouve plus ici que ce genre de sujets !
Il y a pourtant bien des choses belles et bonnes à révéler que diable ! ou des mystères archéologiques ou autres...

je crois que Triskel sera de mon avis...
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MessageSujet: Re: Bases militaires et souterraines, secrètes en FRANCE   Bases militaires et souterraines, secrètes en FRANCE Icon_minitimeMer 14 Déc 2016 - 18:27

Absolument Souléou, je pense comme toi, tout ça devient déprimant! Arrêtez un peu avec vos idées noires, vous nous enfermez dans un égrégore très sombre! Un peu de lumière nous ferait du bien.
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MessageSujet: Re: Bases militaires et souterraines, secrètes en FRANCE   Bases militaires et souterraines, secrètes en FRANCE Icon_minitimeMer 14 Déc 2016 - 19:29

Merci Triskel coeur
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MessageSujet: Re: Bases militaires et souterraines, secrètes en FRANCE   Bases militaires et souterraines, secrètes en FRANCE Icon_minitimeLun 19 Déc 2016 - 10:54

c'est noire, certes ! mais ca a le mérite d'exister et de ne pas etre divulgue
Donc, je suis désolée mais ces sujets ont toutes leurs places ici.

Il ne s'agit pas de se faire peur, mais d'informer autant que faire ce peu, les populations sur des sujets sensibles et cachés.
pour que l'INFORMATION triomphe enfin pas comme avec les médias actuels.

j'ai recherché des articles depuis pres de 4 mois sur les bases secretes militaires en France avant de publier l'article. Justement parce que c'est caché c'est difficile de trouver des infos que de toute façon il faut croiser avec d'autres pour vérifier leurs cohérences mais ce n'est pas moi qui décide de leur impact positif ou négatif.
et je me refuse de trier comme les médias et de ne plus parler que de ce qui est positif.
cela ne serait plus de l'information. foule




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MessageSujet: Re: Bases militaires et souterraines, secrètes en FRANCE   Bases militaires et souterraines, secrètes en FRANCE Icon_minitimeLun 19 Déc 2016 - 14:59

Bien sûr Chantara mais en ce moment nous sommes tellement inondés d'informations parallèles - et vérifiables - alarmantes, que les médias "officiels " se gardent bien de nous donner, qu'il arrive un moment où nous sommes à saturation, enfin au moins pour moi. Je cherche donc plutôt des sujets plus .... calmes, donc mythologie, archéologie, etc...

Je comprends tout à fait qu'ayant fait des recherches tu veuilles apporter ta pierre à l'édifice des informations passées sous silence " pour ne pas affoler les populations" comme il est dit pudiquement, mais si tu me le permets, ton blog n'est pas tout à fait dédié à cela, il semble plutôt orienté vers le paranormal non ?

Si tu veux divulguer ces informations va voir du côté soit ici, soit là, l'un est tenu par une amie, et l'autre en partie aussi. Le second est un peu considéré comme "conspirationniste" simplement parce qu'il donne des informations qu'on ne trouve pas ailleurs. Tu y serais très bien reçue et ce que tu apportes beaucoup plus lu.
Ne m'en veux surtout pas pour ma franchise n'est-ce pas ? ❤
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MessageSujet: Re: Bases militaires et souterraines, secrètes en FRANCE   Bases militaires et souterraines, secrètes en FRANCE Icon_minitimeLun 26 Déc 2016 - 9:56

Absolument pas souléou, Very Happy tout le monde a droit a son avis et à pouvoir l'exprimer
Merci pour les liens, je connais le deuxième, je ne connaissais pas le premier.
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MessageSujet: Re: Bases militaires et souterraines, secrètes en FRANCE   Bases militaires et souterraines, secrètes en FRANCE Icon_minitimeLun 26 Déc 2016 - 12:22

De quels liens parles-tu ? Shocked
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MessageSujet: Re: Bases militaires et souterraines, secrètes en FRANCE   Bases militaires et souterraines, secrètes en FRANCE Icon_minitimeLun 2 Jan 2017 - 11:06

souléou a écrit:
Si tu veux divulguer ces informations va voir du côté soit ici, soit , l'u.... etc

les liens que tu as posté dans ton commentaire précédent
avec les moutons enragés et les brins d'herbes engagés celui ci je ne le connaissais pas.
bisous
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