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 Fascinante histoire du Far West

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MessageSujet: Fascinante histoire du Far West    Fascinante histoire du Far West  Icon_minitimeDim 30 Déc 2012 - 20:30

L'Ouest américain, aussi appelé Far West (« extrême-occident » en anglais), est une région située à l'ouest des États-Unis. Sa définition a évolué avec le temps, puisque la population a colonisé les terres intérieures en se dirigeant vers l'océan Pacifique. Cette colonisation est appelée la conquête de l'Ouest. Le Far West est une région où se développe une société originale, où se croisent des individus d'origines et d'horizon très différents. L'Amérique mythique des montagnes Rocheuses, où s'affrontent les tribus indiennes, premiers habitants du Nouveau Monde, et les pionniers venus fonder les États-Unis est à jamais symbolisée, dans la mémoire des peuples, par des déserts rouges à perte de vue et des montagnes sculptées par l'érosion.

Le terme Far West, populaire en Europe, n'est pas employé aux États-Unis, où on lui préfère le terme Wild West (« Ouest sauvage »).

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Explorateurs et aventuriers au-delà de la Frontière
L'acquisition de la Louisiane


Au début du XIXe siècle, la frontière américaine se situe approximativement le long du fleuve Mississippi qui divise la zone continentale des États-Unis en un axe qui part de l'ouest de la région des Grands Lacs et descend jusqu'au delta près de La Nouvelle-Orléans. Le district de Saint-Louis, qui compte alors un peu plus de 2 000 habitants5, principalement des Français, des Espagnols, des Indiens et des Noirs (esclaves ou affranchis), est alors la plus grande ville sur la frontière et constitue un passage obligé pour le voyage vers l'ouest, devenant ainsi la principale plateforme commerciale, non seulement pour le trafic fluvial sur le Mississippi mais aussi pour l'ensemble du commerce intérieur.

La nouvelle nation commence pourtant à exercer une certaine influence sur la politique internationale. Les Britanniques, chassés des Treize colonies après la Révolution américaine, sont toujours présents au Canada et menacent d'en développer son expansion territoriale vers la région du Nord-Ouest ; les Français, qui avaient quitté la vallée de l'Ohio, détiennent encore le territoire de la Louisiane de l'Ouest du Mississippi jusqu'aux montagnes Rocheuses. Ce territoire, quasiment vierge de toute présence européenne mis à part le port stratégique de La Nouvelle-Orléans et quelques comptoirs sur le Mississippi, recouvre entièrement les actuels Arkansas, Missouri, Iowa, Oklahoma, Kansas, Nebraska, Dakota du Sud, et partiellement les actuels Louisiane, Minnesota, Dakota du Nord, Montana, Wyoming, Colorado, Texas et Nouveau-Mexique

En 1803, d'un trait de plume, Thomas Jefferson, troisième président des États-Unis élu en 1800, double la superficie des États-Unis avec l'achat de la Louisiane à la France qui l'a achetée à peine trois ans plus tôt à l'Espagne. Depuis la révolte des esclaves en Haïti et les maladies tropicales qui avaient sapé ses expéditions caribéennes, Napoléon Bonaparte a considéré la Louisiane comme un handicap.

L'expédition de Lewis et Clark et l'ouverture sur le Pacifique


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Quelques semaines avant l'achat, Thomas Jefferson a ordonné l'exploration discrète de l'immense territoire, avec une motivation commerciale et scientifique. L'acquisition tombe donc à point nommé. Deux officiers, Meriwether Lewis et William Clark, sont chargés, à partir de 1804, d'explorer le Missouri, et ses principaux affluents, ainsi que toute voie de communication fluviale vers l'océan Pacifique, à des fins commerciales. Le président charge également l'expédition d'établir des contacts diplomatiques avec les tribus amérindiennes de la région, de les étudier (y compris leurs mœurs, leurs langues et leurs cultures), ainsi que le climat, les sols, le réseau hydrographique, les échanges commerciaux, la faune et la flore.

Le principal objectif commercial est de trouver une voie de communication efficace pour établir une connexion entre les produits américains et les marchés asiatiques, et peut-être trouver un moyen de bloquer l'expansion des compagnies britanniques de traite des fourrures dans le territoire de l'Oregon. Les commerçants asiatiques achetaient déjà des peaux de loutre de mer aux commerçants de la côte pacifique

La traite des fourrures


La quête de fourrures a été la première motivation commerciale de la part des Hollandais, des Français et des Britanniques pour explorer et coloniser l'Amérique du Nord. La Compagnie de la Baie d'Hudson, du côté britannique, a souvent été en concurrence avec les commerçants français qui sont arrivés plus tôt et ont déjà commercé avec les tribus amérindiennes dans la région frontalière au nord de la colonie britannique. Cette concurrence a été l'une des causes de la Guerre de la Conquête (ou Guerre contre les Français et les Indiens du point de vue américain) en 1763. La victoire des Britanniques a eu comme conséquence l'expulsion des Français des colonies américaines. Le commerce français a toutefois continué depuis Montréal. L'implantation de John Astor dans le Nord-Ouest est une tentative américaine pour rivaliser avec les commerçants français et anglais établis.

Au fur et à mesure de l'expansion vers l'ouest, les trappeurs et les chasseurs devancent les colons, cherchant de nouveaux approvisionnements en peaux de castor et d'autres animaux à destination de l'Europe. Les chasseurs précèdent et suivent l'expédition de Lewis et Clark dans le bassin supérieur du Missouri et dans le territoire de l'Oregon. Ils établissent les premiers contacts commerciaux avec les Amérindiens de l'Ouest, et contribuent à une connaissance du terrain approfondie dans le Nord-Ouest, y compris la South Pass, dans le Wyoming, important passage à travers les montagnes Rocheuses centrales. Découvert vers 1812, il devient plus tard une voie de communication stratégique pour les colons se dirigeant vers l'Oregon et le Washington

Les explorations scientifiques


Le gouvernement joue un rôle important en envoyant des explorateurs, des naturalistes et des artistes dans l'Ouest pour découvrir le potentiel de cette région. Après l'expédition de Lewis et Clark, le capitaine Zebulon Pike, mène une expédition en 1805, obéissant ainsi aux ordres du général James Wilkinson, commandant de l'armée américaine de l'Ouest. Leur mission est de trouver la source du Mississippi (qui s'est avéré plus tard être le lac Itasca, et non pas, comme avait conclu Zebulon Pike à la fin de l'expédition, le lac Leech). Dès son retour, Pike est chargé d'une seconde expédition, et voyage pendant une année de 1806 à 1807. Il explore l'Arkansas River et la Red River, alors en territoire espagnol, et atteint finalement le Rio Grande. Sur le chemin du retour, il aperçoit le pic qui porte désormais son nom dans le Colorado, puis il est capturé par les Espagnols et relâché après un long trajet terrestre, après que ses documents et ses notes eurent été confisqués par crainte de l'espionnage. Les écrits qu'il rédige plus tard d'après ses souvenirs ne sont pas très précis ni très fiables.

En 1819 et 1820, le major Stephen H. Long conduit des expéditions le long de la rivière Yellowstone, de la Platte River et du cours supérieur du Missouri. Il décrit les Grandes Plaines comme arides et sans intérêt, valant à la région la réputation de « Grand Désert américain ». Il décourage ainsi l'implantation de colons dans cette zone pour plusieurs décennies


La Piste des larmes



Le développement de l'immigration dans le Sud-Est des États-Unis dans les années 1820 et 1830 oblige le gouvernement fédéral à traiter la « question indienne ». En 1837, la politique de déplacement des Indiens est appliquée, conformément à une loi du Congrès, l'Indian Removal Act, signé par le président Andrew Jackson en 1830. La marche forcée d'une vingtaine de tribus amérindiennes inclut les « Cinq tribus civilisées » qui avaient en grande partie adopté un mode de vie européen (Creeks, Choctaws, Cherokees, Chickasaws et Seminoles). Elles sont repoussées au-delà de la frontière, dans le « Territoire indien » (qui devint plus tard l'Oklahoma). Sur environ 70 000 Indiens déportés, près de 20 % d'entre eux succombent à la maladie, à la faim, au froid ou d'épuisement sur le chemin, dont 4 000 Cherokees41. Cet exode est resté célèbre sous le nom de Piste des larmes (en anglais, Trail of tears, en cherokee Tsuny nunna double, la « piste où ils crièrent »). Les tribus déportées ont eu beaucoup de difficultés à s'adapter à leur nouvel environnement et ont parfois été en conflit avec les tribus autochtones de la région où elles ont été implantées. Dans le même temps, l'épidémie de variole de 1837 décime les tribus du Haut-Missouri, les affaiblit, et permet aux immigrants un accès plus facile à ces terres

Le seul moyen, pour un Amérindien, d'éviter la déportation, est d'accepter une offre fédérale de 640 acres (260 hectares) de terre ou plus (en fonction de la taille de la famille), à condition d'abandonner l'appartenance à sa tribu, et de devenir un citoyen des États-Unis obéissant aux lois de son État et de l'Union. Toutefois, de nombreux Indiens qui ont accepté cette offre ont été escroqués par des spéculateurs et accapareurs, qui ont volé leurs titres de propriété et
vendu leurs terres à des Blancs.

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Les ruées vers l'or et l'industrie minière

Le 24 janvier 1848, James Marshall découvre de l'or dans le canal de fuite du moulin qu'il avait construit pour John Sutter. Celui-ci, un entrepreneur suisse, avait acquis une concession de plus de 200 km2, érigée de facto en principauté indépendante, près de ce qui allait devenir Sacramento. Selon le récit de Sutter (qui finit paradoxalement ruiné), « Marshall a sorti de la poche de son pantalon un chiffon de coton blanc qui enveloppait quelque chose... En retirant le tissu, il l'a tenu devant moi, dans sa main... « Je crois que c'est de l'or, a dit Marshall, mais les gens du moulin se sont moqués de moi et m'ont traité de fou. » Je l'ai soigneusement examiné et lui ai dit : « Et bien, cela ressemble à de l'or. Allons le faire analyser. » »82. Avant cette découverte, les mines d'or aux États-Unis se réduisaient à quelques mines primitives dans le Sud-Est, en particulier en Géorgie. La nouvelle se répand rapidement à travers les États-Unis, quand le président Polk déclare devant le Congrès, en décembre 1848 : « Les descriptions de l'abondance d'or dans ce territoire sont d'une nature si exceptionnelle, que l'on n'y croirait pas si elles n'étaient pas corroborées par d'authentiques comptes-rendus d'officiers du service public

La nouvelle parvient aussi jusqu'aux oreilles de mineurs expérimentés d'Amérique du Sud ou d'Europe, qui se dirigent rapidement vers la Californie. Des milliers de ceux que l'on appelle ensuite Forty-Niners (ceux qui sont arrivés en 49) arrivent par la piste de la Californie. La population augmente de 14 000 en 1842 à 200 000 en 1852. San Francisco est le principal port d'arrivée par voie maritime, et voit débarquer des Asiatiques, des Sud-Américains, des Australiens et des Européens, après de très longs voyages océaniques. En 18 mois, la ville passe de 800 à 20 000 habitants, dont très peu de femmes ou d'enfants. Les mineurs étrangers expérimentés enseignent parfois leurs techniques aux amateurs américains, mais la plupart des nouveaux arrivants se procurent le matériel au passage, et se dirigent vers les camps de chercheurs d'or sans être très organisés et sans avoir la moindre idée sur la façon de prospecter84.

Comme dans d'autres villes-champignons, la croissance rapide de San Francisco entraîne la construction de logements à la hâte, l'autorité de groupes de truands, une justice expéditive par des groupes d'autodéfense, l'hyper-inflation des prix, une dégradation environnementale et une misère considérable. Les conditions de vie des mineurs à proximité des gisements sont encore pires. Ils vivent dans des cabanes en rondins et sous des tentes, travaillent sous les intempéries, souffrent de diverses maladies sans avoir de traitement. Le ravitaillement est coûteux et la nourriture est pauvre, constituée essentiellement de viande de porc, de haricots et de whisky. Ces communautés, transitoires et très masculines, sans aucune institution établie, connaissent des niveaux élevés de violence et d'alcoolisme. Les comportements sont rudes et guidés par la cupidité. Les divertissements de la fin de la semaine, avec une prostituée, en buvant sans retenue, ou en perdant au jeu, peuvent absorber en une seule fois les revenus de tout un mois de prospection d'un mineur85.

Sans tribunaux ou officiers de justice dans ces communautés pour faire valoir le droit et la justice, les mineurs développent leur propre système juridique ad hoc, basé sur le « code minier » en usage dans d'autres communautés de mineurs à l'étranger. Chaque camp a ses propres règles et la justice est souvent rendue par un vote populaire, agissant parfois de manière équitable, parfois de manière arbitraire et expéditive. En général, les Indiens, les Mexicains et les Chinois reçoivent les peines les plus sévères86. Comme l'a écrit le mineur John Miner Cowden : « Très peu ont l'idée de voler dans le pays d'abondance, et ceux qui le font sont immédiatement pendus. »85.
Le port de San Francisco vers 1850.

La ruée vers l'or transforme radicalement l'économie californienne, et attire un ensemble de métiers, tels que des géologues, des commerçants, des médecins, des avocats, qui rejoignent les nombreux mineurs, les taverniers, les joueurs professionnels et les prostituées.

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Le Pony Express et le télégraphe


La ruée vers l'or, et le mouvement migratoire qui en a résulté vers la Californie, accroit la nécessité de communications plus rapides à travers le continent. Le courrier de l'Est était envoyé à San Francisco par bateau depuis New York, avec une courte section terrestre par l'isthme de Panama, un trajet d'un mois en moyenne. Par la suite, le gouvernement fédéral a débloqué des subventions pour le développement de postes et de la livraison de marchandises. En 1856, le Congrès autorise l'amélioration des routes et la création d'un service postal pour la Californie. L'expérimentation du transport avec des chameaux est même tentée. Des convois commerciaux de chariots commencent à transporter du fret dans l'Ouest. Pour le courrier, l'Overland Mail Company est créée en 1857. Elle utilise la « route Butterfield », qui passe par le Texas, le Nouveau-Mexique et l'Arizona, en empruntant la dangereuse Apache Pass surveillée par Fort Bowie99. Cette voie est abandonnée en 1862, après que le Texas a rejoint la Confédération, au bénéfice des services de diligences établis via Fort Laramie et Salt Lake City. Ce nouveau trajet dure en moyenne 24 jours ; la Wells Fargo & Co, fondée en 1852, domine le marché100.

Un homme d'affaires de l'Est, William Russell, dans l'espoir d'obtenir un contrat du gouvernement pour un service de distribution du courrier plus rapide, lance le Pony Express en 1860, réduisant le délai de livraison à dix jours. Le courrier est porté dans des sacoches par des cavaliers qui se relaient dans plus de 150 stations distantes chacune de 24 kilomètres. Ces cavaliers doivent être très expérimentés et peser moins de 57 kilos. Une annonce de l'époque présente une offre d'emploi pour le Pony Express en faisant appel à des « jeunes gars maigres et nerveux, pas plus de dix-huit ans, prêts à risquer quotidiennement leur vie, orphelins de préférence, salaire : 25 dollars par semaine ». Si le cavalier suivant était absent à un relais, le porteur du courrier était supposé poursuivre le chemin en changeant de cheval101.

Ce service a eu une durée de vie réduite, puisque le télégraphe continental a été achevé le 24 octobre 1861, seulement 18 mois après la création du Pony Express. L'inventeur Samuel Morse a développé son système télégraphique dans les années 1830. Il a été adopté dans les années 1840, et un réseau de 80 000 km de fils télégraphiques a été aménagé aux États-Unis. Le télégraphe et le code Morse rendent possible la transmission instantanée d'informations et le début de l'industrie des télécommunications. Le nouveau système de communication national se révèle rapidement être une aubaine pour les journaux, les sociétés de transport de marchandises, les rapports météorologiques, le système judiciaire, et les chemins de fer

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MessageSujet: Re: Fascinante histoire du Far West    Fascinante histoire du Far West  Icon_minitimeMar 28 Mai 2013 - 20:54

La Guerre de Sécession dans l'Ouest

Au début de la Guerre de Sécession déclenchée en avril 1861, les habitants de l'Ouest considèrent la guerre comme un moyen de régler la question de l'esclavage dans leurs territoires. Mais ils craignent aussi que le gouvernement fédéral soit trop préoccupé par la guerre à l'Est pour se soucier de la stabilité des gouvernements territoriaux et que l'anarchie pourrait se répandre. L'arrêt Dred Scott a fait le choix de la légalisation de l'esclavage dans les terres à l'ouest du Mississippi, à l'exception du Kansas, de l'Oregon et de la Californie


Bien que la plupart des batailles de la guerre civile ont eu lieu à l'est du Mississippi, quelques campagnes importantes se sont déroulées dans l'Ouest. Le Kansas, zone pourtant déterminante dans le déclenchement de la guerre, n'a été le théâtre que d'une seule bataille, à Mine Creek. Mais sa proximité géographique avec les États confédérés permet à des guérillas, telle celle menée par William Quantrill à la tête de ses raiders d'y attaquer les bastions de l'Union, causant des dégâts considérables109. Les deux camps attaquent les civils, tuant et pillant sans discrimination, et créant une atmosphère de terreur

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Le chemin de fer transcontinental


Le Pacific Railroad Act de 1862 accélère le passage de la voie ferrée transcontinentale du rêve à la réalité. Les lignes ferroviaires existantes, appartenant notamment à l'Union Pacific, ont déjà atteint, depuis l'est, Omaha, dans le Nebraska, environ à mi-chemin de la traversée du continent. À partir de Sacramento, en Californie, une autre compagnie, la Central Pacific, étend sa ligne vers l'est à travers les sierras pour faire la jonction avec celle de l'Union Pacific qui se prolonge vers l'ouest. Les deux se rencontrent finalement dans l'Utah en mai 1869. Leland Stanford, l'un des principaux bailleurs de fond de la Central Pacific, enfonce le clou d'or qui relie symboliquement les deux lignes. La durée d'un voyage à travers le pays d'est en ouest est réduite d'environ quatre mois à une semaine avec l'achèvement de cette ligne.

Construire une voie ferrée nécessite six activités principales : l'étude du tracé, se frayer un passage à coup d'explosifs, construire des tunnels et des ponts, le nettoyage de la voie et la pose du ballast, la pose des traverses et des rails, et le ravitaillement des équipes en nourriture et matériel. Ces travaux sont très difficiles. Les ouvriers utilisent principalement des charrues, des pioches, des haches, des burins, des marteaux, et des charrettes à bras. Quelques machines à vapeur, comme des pelleteuses, sont utilisées aussi. Chaque rail en fer pèse environ 320 kg. Il faut cinq hommes pour le soulever. Pour les explosions, on utilise de la poudre à canon, de la nitroglycérine, et des quantités limitées de dynamite. La Central Pacific emploie plus de 12 000 travailleurs chinois, soit 90 % de sa main d'œuvre. L'Union Pacific emploie essentiellement des Irlandais. Les équipes pose en moyenne 3 km de nouvelles voies par jour, mais sont parfois amenées à faire plus140. Chaque homme soulève quelques tonnes de matériel tous les jours. Dans la hâte d'achever la construction, les erreurs de calcul causent des défauts importants, en particulier des courbes mal calibrées. Des rails et des traverses de mauvaises qualité causent aussi de sérieux problèmes. Les défauts de conception sont encore plus apparents sur les lignes de fret, provoquant de nombreux accidents, et parfois, il faut plusieurs millions de dollars de réparation pour remplacer les sections de voies défectueuses

Malgré les problèmes de construction et les scandales politiques, le chemin de fer transcontinental est une grande réussite pour ce qui est d'ouvrir les espaces de l'Ouest. La première année, 150 000 passagers font le voyage pour « le plaisir, la santé ou les affaires », et apprécient les « wagons luxueux et la restauration » que vantent la publicité de l'Union Pacific. Les colons sont encouragés à venir dans l'Ouest par des promotions sur des voyages de découverte, pour acheter des terres près de la ligne, et pour utiliser la voie ferrée pour leurs transports de fret. Les compagnies ont des bureaux d'immigration qui font de la publicité à l'étranger pour la « terre promise ». Les agences foncières des chemins de fer vendent des terres à des conditions avantageuses. Les Grandes Plaines, plus difficiles à vendre que la Californie ou l'Oregon, sont présentées comme « une prairie qui est prête pour la charrue », et « une prairie fleurie », qui « ne nécessite qu'un travail appliqué pour assurer une rapide récompense »

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La loi et la morale de l'Ouest


De nouvelles règles de comportement se mettent en place dans l'Ouest. Les gens ne sont plus tenus de respecter le « devoir de retraite » (duty of retrat), une disposition du droit anglo-saxon qui stipule qu'un citoyen n'est autorisé à se défendre en tuant s'il le faut que si un mur l'empêche de fuir son agresseur180. En 1876, un tribunal de l'Ohio fait jurisprudence en décrétant qu'un citoyen attaqué n'est pas dans l'obligation de fuir, ce qui est confirmé par la cour suprême de l'Indiana181. Dans l'Ouest, la règle impose qu'un homme n'a pas à s'éloigner d'une bagarre et peut répondre à un adversaire, même si cela doit entraîner sa mort182.

La principale activité des représentants de la loi dans les villes du bétail, est d'assommer les ivrognes et de les transporter loin avant qu'il se blessent ou blessent autrui. Ils désarment les cow-boys qui violent les arrêtés contre le port d'armes, essaient d'empêcher les duels, et répriment les violations flagrantes des réglementations sur le jeu et la prostitution183. Quand le bétail n'est pas en ville, Wyatt Earp ou d'autres hommes de loi se concentrent parfois sur des projets de rénovation des rues ou d'autres tâches civiques, à moins qu'ils ne s'occupent de la prospérité de leurs affaires172.
Les membres du gang Dalton abattus à Coffeyville, dans le Kansas, en 1892.

La plupart des juges de paix sont peu qualifiés dans le domaine du droit, politiquement corrompus, et dépendent des frais de justice et des amendes pour gagner leur vie. Les meilleurs rendent la justice en fonction du bon sens et de leur expérience, mais peuvent être incohérents car ils ne se réfèrent pas à un code de lois pour justifier leurs décisions.

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MessageSujet: Re: Fascinante histoire du Far West    Fascinante histoire du Far West  Icon_minitimeSam 15 Juin 2013 - 17:06

Déclin des Nations Indiennes aux Etats-Unis

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"Ces hommes ( qui ne bâtissaient ni pyramides, ni cathédrales) avaient trouvé leur juste place dans le cosmos, au sein d'une nature qu'ils respectaient et adoraient. Ils ne cherchaient pas à accumuler richesses et bien-être, mais à se forger une âme forte en harmonie avec le monde. Savoir s'intégrer respectueusement à l'univers des forêts ou des plaines, savoir reconnaître l'étincelle du sacré dans chaque parcelle de vie ...Voilà l'essentiel de leur philosophie. Quand on sait la cupidité qui animait les conquérants venus d'Europe, on comprend que le dialogue était impossible entre deux manières aussi opposées d'envisager l'existence. Cependant, face à l'avancée impitoyable des colons, les Indiens d'Amérique ont sans cesse recherché un consensus qui leur permettrait de continuer à vivre en paix selon leur antique manière... Mais pour l'homme blanc, il n'y avait pas de consensus possible en dehors de la déportation et de l'extermination"

Préface de Michel Piquemal dans "Paroles Indiennes"

Les montagnes, j'en deviens une partie... Les herbes, les plantes vertes, j'en fais aussi partie. La brume matinale, les nuages, les eaux qui se rassemblent, j'en deviens une partie. Les gouttes de rosée, le pollen, j'en fais partie aussi. "

Hymne à la beauté Navajo


Sur le territoire des Amérindiens, vinrent les trappeurs, les missionnaires. les colons, et les soldats.
Les grandes tribus d'Amérique du nord: Algonquins, Apaches, Cherokee, Cheyennes, Comanches, Creeks, Hopis, Hurons, Inuits, Iroquois, Jivaros, Navajo, Nez-Percés, Pawnees, Sioux résistèrent dans une guérilla sanglante depuis le début de la période coloniale (1607) jusqu'au massacre de Wounded Knee (1890).

La politique des colons puis des Etats-Unis envers les Amérindiens fut, dans les faits, impitoyable : guerres, déportations, massacres, dévastations des territoires et de leurs ressources, spoliation.

LES GUERRES INDIENNES

Pour les Européens qui colonisèrent, l'Amérique du Nord c' était le "Nouveau Monde"; mais en réalité, cet immense continent était aussi vieux que l' Europe. Au XIVe et XVe siècles, il se présentait comme une succession de montagnes enneigées, de forêts sombres, de déserts brûlants et de plaines infinies, abritant des plantes et des animaux inconnus en Europe : tabac, pommes de terre, grizzlis, coyotes et dindons sauvages.

En 1492, lorsque Christophe Colomb débarque aux Bahamas, il y fut accueilli amicalement par la population locale. Convaincu d' être aux Indes, Colomb leur donna le nom d' "Indiens". Ce vaste continent était peuplé depuis 25 000 ans au moins par des populations venues d'Asie (ou?) , par vagues successives. Ces Indiens sont répartis sur l' ensemble du territoire et sont organisés en tribus ( les Sioux, les Apaches, les Pequots, les Narragansett, les Mohicans, Les Pokanoket, les Santees, les Cheyennes, les Arapahos, les Comanches, les Crows, les Creeks...).

A partir de 1840, les colons affluent à la recherche de nouvelles terres et parviennent à arracher au Mexique, le Texas, la Californie et le Nouveau - Mexique ( en 1847 ). Nombreux sont les immigrés européens qui, à la recherche de terres peu chères et d' un nouveau départ, se déploient à travers les Grandes Plaines. C'est la période de la "ruée vers l'or", des chemins de fer, de la cavalerie, des cowboys,….
Les indiens sont les principales victimes de cette migration. Décimés par les maladies des "blancs", les répressions et exclus de leur territoire de chasse, ils meurent aussi de faim.

Face à cette invasion qui ne tient aucun compte des autochtones, les Indiens commencent à réagir  c' est le début de ce que l'on a appelé les Guerres Indiennes.

Parmi les premières tribus à réagir violemment contre l' invasion, il faut citer les 'Apaches', et plus particulièrement les 'Chiricahuas', qui se sont établis autour des montagnes du sud-est de l'Arizona. Les 'Apaches' sont craints des Américains pour leurs attaques-surprises. Pour les arrêter, les colons vont lancer une campagne d' extermination, encourageant des soldats et des citoyens à tuer tout membre de cette tribu. En 1871, un massacre de 80 Apaches fait culminer les tensions.
Pendant près de quarante ans, les tribus indiennes vont mener un combat désespéré pour sauver leurs terres. Les indiens vont être littéralement décimés et déportés hors de leur territoire.

On peut citer la pire de toutes les déportations connue dans l'histoire sous le nom de " Piste des larmes" où les soldats américains, à cheval, forcèrent à marcher, pendant 1750 kilomètres jusqu'à l'épuisement, 15 000 Indiens, hommes, femmes et enfants: 4000 d'entre eux devaient mourir en route.

En Décembre 1890, le massacre par l'armée américaine des Sioux de Sitting Bull dans le Dakota marque la fin des guerres indiennes. Les Indiens disparaissent alors de l' histoire. Ils deviennent les grands oubliés de l' Amérique, cantonnés dans des réserves.

 C' est en 1924 que les Indiens sont devenus citoyens américains. En 1930, de grandes réformes reconnaissent officiellement l' existence des territoires indiens et les structures tribales sont renforcées pour que les Indiens continuent à garder leur intégrité…Si l’on peut dire.

Qui sont les Amérindiens de l'an 2000?

Les Premières Nations sortent d'un cauchemar qui dure depuis presque deux cents ans. Leur insignifiance politique et économique, leur marginalisation a commencé en 1812. Après, les Indiens sont devenus des nuisances pour le développement, et on a finalement créé les humiliantes réserves indiennes. On pensait bien qu'ils allaient alors s'assimiler ou mourir. Ils ne l'ont pas fait. La seule façon dont ils vont se sortir de ce
cauchemar qui les a démolis psychologiquement et socialement, c'est par l'éducation.

Les Amérindiens d’aujourd’hui sont bien loin de l'image que certains veulent bien nous montrer. Ils ont l'ordinateur, Internet et des GSM, il circulent en voiture, ils mangent des hamburgers.
Quelques uns s'en sortent pas mal, beaucoup d'entre eux font des études poussées mais pas tous. Il y à encore des réserves qui vivent sans électricité et sans eaux, Les écoles sont par ailleurs très éloignés des habitations .

Aujourd’hui, partout les Amérindiens sont en train de retrouver leur fierté, Ils se battent encore pour récupérer leurs territoires . Par milliers, les jeunes partent à la recherche de leurs traditions perdues, de leurs religions, de leurs rites et de leurs cultures. Ils sentent qu’ils doivent retrouver leurs racines pour exister enfin.

Les peuples autochtones reprennent progressivement la maîtrise de leur identité culturelle, de leur gouvernement et de leur territoire, souvent appuyés par des jugements rendus par les plus hautes cours du pays. Une nouvelle étape a été franchie en 1998 lorsque le gouvernement fédéral a adressé ses plus profonds regrets à tous les peuples autochtones du Canada à propos des gestes passés du gouvernement fédéral, qui ont contribué aux difficiles passages de l’histoire de leurs relations et s’est engagé à dédommager les victimes. En 2006, le gouvernement a conclu une entente financière avec les représentants des peuples indiens, inuits et métis, en compensation partielle des dommages causés pendant des années par ces politiques oppressives.

On peut les aider en achetant de l’artisanat venant de chez eux, fabriqué par eux car il ne faut pas oublier que pour certain c’est leur seule source de revenu, pensez y!.



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MessageSujet: Re: Fascinante histoire du Far West    Fascinante histoire du Far West  Icon_minitimeSam 15 Juin 2013 - 19:58

le mythe du reve américain....
j'espère pouvoir y aller un jour et voir ce beau pays de mes propres yeux.
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MessageSujet: Re: Fascinante histoire du Far West    Fascinante histoire du Far West  Icon_minitime

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Fascinante histoire du Far West
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