Nous savons de nos jours que les pyramides étaient recouvertes de plaques de calcaire d’un blanc étincelant, qui ont hélai disparu, mais pas seulement!Les prophéties de la Grande Pyramide…!
De nombreux documents indiquent que des inscriptions gravées sur le parement d’origine de la Grande Pyramide de Gizeh prédisaient l’avenir de la planète…
La Grande Pyramide recèle les plus grands mystères de cette planète et a suscité plus d’écrits que tout autre édifice. Mais quelle en était au juste la nature , et pourquoi a-t-elle été érigée ?
La réponse réside peut-être au coeur des croyances des anciens Égyptiens, racines d’une pensée religieuse qui s’est perpétrée pendant des milliers d’années, au sein de ce qu’ils nommaient le « Règne des Dieux ».
Cet article part du postulat que séjourna en Égypte un peuple d’intelligence supérieure, porteur d’une connaissance ésotérique et désigné traditionnellement comme la « Compagnie des Dieux ». En considérant la valeur authentique de la littérature des prêtres des anciens temples, nous accédons à une perception nouvelle des réalités antiques.
Vers 1450, parut un livre qui fit sensation et plongea l’intelligentsia occidentale dans la fascination : ‘’ Histoires d’Hérodote ‘’. Cet historien grec (484-425 av.J.-C.) avait visité plusieurs fois l’Égypte afin d’y mener des recherches et ses découvertes étaient demeurées inconnues en Occident jusqu’à leur traduction en latin par le grand humaniste et précurseur Lorenzo Valla (1407-1457).
Hérodote évoque en détails les « dieux et déesses d’Égypte », mais fournit également la plus ancienne description connue de la Grande Pyramide et des merveilles environnantes (Histoires, Paris, éd. de 1592). Ce qui offre aujourd’hui l’aspect d’une ruine lui apparut alors, il y a 2 400 ans, dans sa splendeur quasi inaltérée, splendeur qui le laissa d’ailleurs « perplexe ».
La « merveille gravée » Dans son récit des sept années passées en Égypte à partir de 449 av. J.-C., Hérodote fait clairement état de la présence sur la Grande Pyramide d’un parement de pierres d’une blancheur étincelante et si parfaitement ajustées que, même de tout près, il était quasi impossible de déceler les joints, ce qui donnait à l’édifice l’impression d’être fait d’une seule pièce.
Les pierres, explique-t-il, « sont parfaitement polies » et ornées de « signes et symboles qui me plongèrent en conjectures ». Il qualifie la Grande Pyramide de «merveille gravée» et se demande avec étonnement : « d’où vient le savoir produisant une chose pareille ? ».
De nombreux documents indiquent que des inscriptions gravées sur le parement d’origine de la grande pyramide de Gizeh prédisaient l’avenir de la planète.
Quelle était la nature de ces prophéties ?
En quoi rejoignent-elles les récits de cataclysmes évoqués par d’autres traditions ?
D’autres écrits anciens confirment que le parement était gravé d’inscriptions qui, selon Josephus, historien du premier siècle (an 37), « témoignent d’une certaine forme de sagesse »
Un complément d’information est livré par un manuscrit de l’astronome/astrologue arabe du VIIIe siècle Abou Balkhi, conservé à la Bodleian Library de l’université d’Oxford :
« Deux d’entre elles [les pyramides] dépassaient les autres en hauteur, mesurant 400 coudées de haut, autant en largeur et autant en longueur. Elles étaient faites de grands blocs de pierre si bien ajustés que les joints étaient à peine perceptibles.
Sur les faces de la plus belle des structures [la Grande Pyramide] étaient gravés tous les mystères et merveilles de la physique. »
Une information similaire, encore plus circonstanciée, se trouve dans les rapports de Al-Masudi, un historien et auteur arabe du Xe siècle :
« Sur la pyramide orientale, la grande, construite par les Anciens, étaient gravées les sphères célestes ; ainsi la position des étoiles et leurs cercles, avec l’histoire et les chroniques des temps passés, de ceux qui viennent et de tous les événements futurs. On y trouve aussi les étoiles fixes et ce qu’il advient de leur progression d’une époque à l’autre... et des images des créations de leurs ancêtres. » (Manuscrit Al-Masudi n°9576, British Museum) [ NdT : Par « progression des étoiles fixes d’une époque à l’autre », ne faut-il pas comprendre la précession des équinoxes, certainement connue bien avant Hipparque ?]
Il apparaît clairement que certaines inscriptions étaient des prophéties et selon Ibn Haukal, autre voyageur et écrivain du Xe siècle, s’il avait fallu les recopier, leur retranscription aurait rempli « des milliers de pages des plus grandes feuilles de papyrus dont nous pourrions disposer » (Murtedi, The History of the Marvellous Things in Egypt, c.1710 ; l’auteur arabe Murtedi puisa son information dans d’anciens manuscrits dont les dates sont inconnues).
Les techniques utilisées par la « Race des Maîtres » – les dieux et déesses – pour créer ces inscriptions et assembler ces pierres de parement sur la pente à 51° de la Grande Pyramide demeurent un profond mystère. Ces messages célestes exotiques furent-ils écrits de la main même des dieux et déesses ?
S’appuyant sur des textes coptes (descendants des anciens Égyptiens), Al-Masudi souligne (manuscrit n° 9576) que la Grande Pyramide « portait les écrits inconnus et indéchiffrables de peuples et de nations dont les noms et l’existence ont été oubliés depuis longtemps. ».
Toutefois, l’auteur du papyrus du XIIe siècle attribué aux Coptes, découvert dans le monastère égyptien d’Abou Hormeis en 1927, ne semble avoir eu aucun mal à décrypter les inscriptions du parement :
« Ainsi fut construite la Grande Pyramide. Sur ses pentes furent écrits les mystères de la science, de l’astronomie, de la géométrie, de la physique et beaucoup de connaissances utiles que quiconque comprenant notre écriture (copte ?) est capable de lire. » (Auteur inconnu, manuscrit de la Bibliotheca Alexandrina) [Nouvelle bibliothèque d’Alexandrie].
Selon Ibn Batuta, historien arabe du XIVe siècle, « La première pyramide a été conçue et construite par Thot pour assurer la conservation des arts, sciences et autres acquis scientifiques à l’occasion d’un déluge. » (M. Jomard, Quotations from Ancient Authors, 1801, traduit du copte par le professeur ben Abdullau).
Thot était membre de la compagnie des Dieux, et le plus vieux livre du monde, le Livre des morts égyptien, confirme qu’il conçut et construisit la Grande Pyramide selon les spécifications d’un « livre venu des cieux ». (A. L. Champollion-Figeac, Wisdom Literature, Paris 1888). D’anciens traités d’astrologie mentionnent Thot en tant que gouverneur du sixième climat, ce qui peut faire référence à un cycle de changements de l’environnement terrestre.
Rappelons les mots (date incertaine) de Sonchis, prêtre égyptien de Sais, qui déclara à l’avocat et marchand athénien Solon (638-559 av.J.-C.) : « Vous êtes tous de jeunes âmes, car vous n’avez pas de vieilles traditions, ni de croyances et connaissances d’âge vénérable. Et voici la raison :
Nombreuses furent les destructions de l’humanité et nombreuses encore seront-elles. » (S. L. MacGuire, Manuscripts in the Glastonbury Library, Salisbury, 1922).