Affaire # X-S04-E04 Les Hurleurs

Traverse City, Michigan

Devant un magasin de photo d’identité une voiture s’arrête. A son bord, une jeune femme qui se prépare à faire quelques photos et un homme visiblement nerveux.

Dans la boutique, le photographe prend un cliché de la jeune femme… souriante. Au moment de régler elle s’aperçoit qu’elle a oublier son porte monnaie dans la voiture. Elle ressort de la boutique, un homme la bouscule. La jeune femme ressent une douleur très forte dans l’épaule. Elle se dirige vers la voiture et retrouve son ami, mort. La douleur s’accentuant la jeune femme tombe sur le sol puis l’homme qui l’a bousculé s’approche d’elle.

Dans la boutique le photographe regarde le cliché qu’il vient de prendre. Il s’étonne devant le visage de la jeune femme, qui laisse paraître le sentiment d’une peur immense.


Long Lake Road, Nord du Michigan, 5h10

Dans une voiture, Mulder et Scully font le point sur l’affaire : depuis la disparition de la jeune femme il n’y a pas eu de demande de raison, aucune preuve sur les lieux, l’autopsie de son ami révèle qu’il a subit une perforation du tympan allant jusqu’au cerveau. Ce qui intrigue Mulder c’est la photo prise quelques minutes avant la disparition de la victime.

Les deux agents rencontrent le photographe. Il ne comprend pas ce qui a pu se passer. Scully met en doute la qualité des pellicules photos.

Dans la demeure de la victime, Mulder et Scully rencontrent un inspecteur enquêtant sur un vol de courrier. Mary Lefante, la jeune femme disparue, pourrait y être liée, tout comme son compagnon. Sur les lieux Mulder trouve un appareil photo. Il met sa main sur l’objectif du polaroïd et prend plusieurs photos. Il explique en même temps à sa partenaire qu’un homme avait réussi, dans les année 60, en se concentrant sur ses pensées, à reproduire une représentations photographiques de ces images mentales. En regardant les photos qu’il vient de prendre, Mulder observe, tout comme le photographe, le visage de Mary Lefante, empli de peur. Il pense que le ravisseur est venu jusqu’ici. C’est lui qui a affecté la pellicule… comme une sorte de photographie psychique.

Sur le bord d’une route, Mary Lefante, habillée d’une chemise de nuit, erre le regard dans le vague. Du sang coule de ses yeux.

Elle est conduite à l’hôpital. Pendant les examens elle ne cesse de répéter les mots suivants : « Unruhe ». En regardant les résultats du scanner Scully comprend que la jeune fille a subi une lobotomie. A ce moment là, un officier de police annonce à Mulder et Scully qu’un autre enlèvement vient d’être signalé.

Sur les lieux de la disparition, Mulder fouille la pièce, Scully le rejoint. Selon eux, le mot « Unruhe », en allemand, signifie trouble, agitation. A l’extérieur, Scully remarque une enseigne désignant une entreprise, qui apparaissait déjà sur les lieux de la première disparition. Elle suppose alors que l’agresseur travaille sur les deux chantiers. Mulder lui demande d’exploiter cette piste pendant qu’il va à Washington, montrer les photos à un expert.

Dans une pièce peu éclairée, une jeune femme ligotée prie son agresseur de la laisser en paix. Il dépose sur elle une chemise de nuit, et lui colle un morceau de sparadrap sur la bouche.


Service photographique du FBI, Washington, DC

Après une fine analyse de la photo, Mulder découvre le visage d’un homme sur le côté, ainsi qu’une forme allongée. L’ombre du kidnappeur dominant Mary Lefante.

Scully poursuit son enquête sur un chantier. Elle pose quelques questions à un ouvrier monté sur des échasses quand son téléphone cellulaire sonne. Mulder l’a prévient que le kidnappeur est anormalement grand. Elle comprend tout de suite que l’homme qui est en face d’elle correspond parfaitement à cette description. « Unruhe » lui lance t-elle, et l’homme tente de s’échappe. Très vite Scully le rattrape. En le fouillant elle trouve un poinçon dans sa poche. L’homme, Gerry Schnauz est arrêté.

Au poste de police, il subit un interrogatoire. Scully lui demande où est la jeune femme, Alice Brandt. Il prétend ne pas comprendre : « vous étés troublé » lui dit-il. Mulder lui parle de sa première arrestation, à la suite de laquelle on a diagnostiqué chez lui des troubles schizophréniques. Il lui montre ensuite les photos. A ce moment là, Gerry avoue qu’Alice est en lieu sûr, à l’abri des hurleurs.

Dans la forêt on retrouve la jeune femme, morte. Pour Scully l’affaire est terminée. Mulder veut en savoir plus sur « les hurleurs ».

Avant d’être conduit dans sa cellule, un officier prend des clichés de Gerry. Sur la photo il voit son propre visage, une balle entre les deux yeux. A cet instant, Gerry parvient à lui prendre son arme et lui tire dessus. L’officier est tué sur le coup, le coupable libre.

Dans le magasin où a eu lieu la première disparition, Gerry a volé du matériel pour anesthésier ses victimes ainsi que des pellicules photos. Sur place, Mulder et Scully décident de se rendre à son domicile. Elle va chercher la voiture sur le parking pendant que Mulder regarde les photos du « photomaton ». Il est soudain pris de panique. Les photos lui montrent le visage de sa partenaire, le regard terrifié. Au même moment sur le parking, Scully est attaquée et kidnappée. Mulder arrive trop tard, et n’aura pas le temps de rattraper la camionnette.

En regardant de plus près la photo de sa partenaire, il observe six doigts autour du visage, sans comprendre ce que cela signifie. Dans le porte feuille de Gerry, il trouve la notice nécrologique de son père, dentiste à la retraite.

Mulder et quelques inspecteurs se rendent dans l’ancien cabinet du père de Gerry, vide.

Scully prisonnière, essaie de discuter avec son agresseur. En allemand elle lui dit qu’elle n’a pas de troubles, elle n’a pas besoin d’être sauver. Mais Gerry est persuadé qu’ils sont là, « dans votre tête » lui dit-il. Il prend ensuite un appareil polaroïd et le tourne vers lui.

Mulder est obsédé par les six doigts qu’il voit sur la photo… en regardant la notice nécrologique du père de Gerry il comprend qu’il s’agit de pierres tombales. Gerry cache certainement ses victimes tout près de la tombe de son père.

En regardant les photos qu’il vient de prendre, Gerry, est inquiet et pense qu’il ne lui reste que très peu de temps. Il s’approche de Scully avec son poinçon et lui colle un bout de sparadrap sur la bouche.

Près du cimetière, Mulder s’approche d’une caravane. En voyant le porte clé en forme de dent sur le démarreur, il réalise que Scully est à l’intérieur. Il l’entend crier à l’aide… au moment où Gerry s’apprête à enfoncer son pic à glace dans l’œil de Scully, Mulder parvient à ouvrir la porte de la caravane et tire sur l’agresseur qui tombe à terre. Scully est saine et sauve. Sur le sol Mulder regarde les photos que Gerry vient de prendre. Ce dernier est étendu, inconscient.

Chez elle, Scully tape son rapport sur cette affaire. Elle n’a pas d’explication quant aux photos mais à la suite de sa captivité, elle a pris conscience d’une chose. Pour comprendre les monstres il faut pénétrer dans leur esprit « mais ne risque t-on pas de les faire pénétrer dans le notre ? »