Le continent englouti de Komr ou Malaysia
La terre d'où viennent les DravidiensLes traditions du peuple dravidien disent que ce peuple serait arrivé en Inde vers -9.500 après avoir échappé en partie à un cataclysme qui aurait englouti leur continent situé au Sud de l’Inde et à l’Est de Madagascar, c’est à dire dans l’Océan Indien.
Ceci est certainement vrai du reste car les scientifiques ont découvert un vaste continent englouti de la taille de l'Australie gisant sous les eaux de l'océan Indien confirmant ainsi la tradition dravidienne.
Cette date de -9.500 fit jadis sourire de nombreux archéologues pour qui les Dravidiens de la civilisation de l’Indus ne remontaient pas plus loin que -3.500. Les nouvelles découvertes font maintenant remonter la civilisation de l’Indus à environ -7.500 et la découverte de nouveaux sites pourrait nous entraîner vers des dates plus lointaines.
Ceci replace les Dravidiens dans un contexte extrêmement ancien et laisse supposer que la date d’arrivée de – 9.500 pourrait être un fait certain. Les Dravidiens seraient donc les survivants d’un cataclysme qui, vers 9.500 aurait englouti leurs terres de l’Océan Indien.
Cette tradition n’est pas isolée puisque d’autres encore parlent d’un vaste territoire dans ce même Océan. Des auteurs de l’Antiquité se feront l’écho de cette tradition et parleront d’un vaste territoire qui reliait Madagascar à l’Inde et s’étendait à l’Est, vers Ceylan, les Comores, Seychelles, Maldives, Laquedives, Chagos, Nascareignes, Keeling; en auraient fait partie très certainement les Kerguelen et Crozet ainsi qu’une partie de l’Antarctique libre de glaces de – 15.000 à – 4.000. Toutes ces terres en seraient donc des points d’émergence.
On ne sait à quelles traditions ils avaient puisé, mais la plupart des géographes arabes, considéraient que les extrémités Sud Ouest et Nord Est de l’Océan Indien étaient reliées par une étendue de terre continue et désignaient Madagascar, les Comores, les pays Malais et ceux du Sud-Est sous le nom de KOMR ou KUMR et celui, dravidien de Malaysia.
Et selon Jacolliot, les habitants de cet archipel (et non de ce continent) portaient le nom de ROUTAS ou ROUTY et aussi celui de DAITYA. Cette indication est des plus intéressantes car ce sont des noms que nous retrouvons en Inde dravidienne, ce qui donne encore plus de valeur aux traditions dravidiennes qui les font venir d’un archipel de l’Océan Indien.
Pour les auteurs anciens l'existence, jadis, dans l'Océan Indien d'un continent, était considéré comme une vérité bien établie et ils ajoutaient que lorsque ce continent existait, la Lune n'existait pas encore dans le ciel ; c'est pour cette raison, qu'ils nommèrent les habitants les PRE-SELENITES. Pour corroborer encore l'existence de ce continent disparu, nous pouvons nous référer à des textes asiatiques qui affirment que "l'empire de la Mer d'Occident" fut englouti par les eaux. Or, pour l'Asie, l'Océan Indien est à l'occident. Selon le Livre de DZYAN "les grandes eaux survinrent et engloutirent les sept grandes îles"; ce qui présuppose, qu'il en existait d'autres plus petites et que nous avions bien à faire à un archipel. Les PURANA Dravidiens parlent d'une grande terre à l'Ouest qui était peut être l'Afrique.
Le Vishnu Purana dit que "le Roi présidait au continent entier", ses fils aux provinces "des autres parties du monde".
Les archipels de Daitya et VazimbaVers – 10 00 , c’est la fin de le glaciation Würm IV
Cela va entrainer en quelques siècles une montée des eaux de plus d’une centaine de mètres Les archipels de Daitya et Vazimba vont être engloutis.
Les dravidiens et les vazimbasLes dravidiens et les vazimbas ont la peau noire et les cheveux lisses
Ils n’ont pas de liens avec les noirs africains
Il semble bien qu’il s’agisse de la même ethnie , du moins à l’origine , il y 11 500 ans.
L’archipel de Daitya était un ensemble d’îles commençant aux actuelles îles Chagos , continuant vers le nord avec les Maldives et se terminant aux Laquedives.
L’archipel de Vazimba était un ensemble d’îles commençant à l’actuelle île de la Réunion , continuant vers le nord avec l’île Maurice et se terminant aux Seychelles et aux Amirantes
Les dravidiensLes dravidiens sont partis de leurs îles , selon les légendes vers – 9 500
Cette date correspond tout à fait à l’époque où la montée des eaux due à la déglaciation est telle que la plupart des terres émergées de l’archipel sont noyées
Ils sont partis vers le Skri Lanka et l’Inde , ce qui parait tout à fait normal et cohérent pour un peuple forcément marin , puisque vivant dans un archipel
Ils devaient aussi certainement déjà avoir des liens commerciaux ou peut-être même être implantés sur le continent. D’autant plus qu’à la même époque le Skri Lanka était relié à l’Inde
Les vazimbasLes vazimbas des îles du plateau des Mascareignes sont naturellement partis se réfugier sur Madagascar. L’île de Madagascar devait d’ailleurs être reliée à l’archipel des Vazimbas avant la montée des eaux. Ce n’était donc pour eux qu’un regroupement sur une terre où ils étaient déjà implantés. Les vazimbas devaient déjà avoir des contacts réguliers avec les bantous de la côte est africaine en – 9 500.
Tout ce que nous dit la légende , c’est qu’ils sont venus emmenés par leur chef et guide, Zanahary Yan-hary , le dieu soleil. Ce nom a une racine de sanskrit , ce qui nous ramène vers l’Inde et leurs compatriote , les dravidiens.
Les malgaches d’aujourd’hui considèrent les vazimbas comme les premiers habitants de l’île.
Une civilisation sophistiquée On sait que les Dravidiens, grands navigateurs ont essaimé jusqu’au bassin méditerranéen. Les fouilles ont produit l’évidence de commerce avec la Mésopotamie. Des tablettes cunéiformes mésopotamiennes décrivent des transactions avec les marchands dravidiens qui exportaient des métaux précieux, des perles, de l’ivoire, du cuivre travaillé, de la céramique et de la verrerie. Ces navigateurs remontaient jusqu’aux ports d’Arabie par la mer Rouge.
Les Dravidiens avaient la renommée d'être un peuple sociable et moins agressif que les autres. Pourtant, un jour, aux alentours des années -1700, leur civilisation a presque complètement disparu devant les troupes d'envahisseurs Aryens venus du Nord qui les décimèrent comme du bétail...
Invasion par les ARYENSVers l'an -1700, la civilisation Dravidienne de l'Inde a été vaincue, décimée, et remplacée par des tribus d'envahisseurs iraniens et des peuplades à la peau claire venues de l'Inde du Nord et des bords de la Mer Caspienne qu'on identifiera plus tard sous le nom d'Aryens.
Déferlant en hordes sauvages ces Aruens ont d'abord envahi la vallée de l'Indus et ont détruit les grandes cités : d'HARAPA et de MOHENJO - DARO. Après s'être installés dans les plaines verdoyantes, ils étendirent durant deux siècles leurs conquêtes sur les anciennes peuplades du Sud-Ouest de l'Inde, en obligeant les survivants des régions conquises, à vénérer leurs dieux et à adopter leurs rites.
La lente évolution vers l'Hindouisme et les mariages mixtes avec les nouveaux venus (mariage entre Aryens et Dravidiens) vont également adoucir les terribles conquérants qui vont finir par admettre les rites anciens associés au dieu Shiva...
Dravidiens: Peuple repoussé au sud de l'Inde par les Indo-Aryens. La différence se fait facilement entre un Indo-Aryen et un Dravidien. Ce dernier a un teint très foncé, presque violacé. Les Dravidiens ne sont pas des Hindouistes au sens propre (pas de littérature védique ni d'ancien système des 4 castes)-, mais ont beaucoup influencé les pratiques dans la religion.
Les Dravidiens du Sud comptent cinq peuples de traits non négroïdes, mais à pigmentation souvent très foncée, de religion brahmanique, et dont les noms correspondent aux cinq langues dont ils font usage: les Télougous (près de 55 millions), les Canaras (plus de 25 millions), les Toulous (plus d'un million et demi), les Malayâlams (30 millions) et enfin les Tamouls (50 millions).
De nombreuses peuplades primitives, parlant une des cinq langues dravidiennes, présentent un type négroïde-noir, aux cheveux frisés, qui, il y a encore quelques générations, se procuraient le feu par giration. Ce sont ces peuples qui fournissent aujourd'hui la plus grande partie des travailleurs non qualifiés en Inde.
Le fervent peuple dravidien du sud vit et respire son ancienne religion.
En Inde il faudra attendre qu'un millénaire s'écoule pour constater (vers -650) un changement de mentalité des hommes et une nouvelle façon de percevoir des divinités devenues plus sages et plus religieuses grâce aux enseignements d'ouverture des Brahmanes (les prêtres et religieux de l'Inde) ces hommes qui se sont mis à refuser la violence ont démontré par l'exemple de leur sainte vie que les dieux étaient là non pour tuer tout ce qui vit, mais au contraire pour tolérer les plus faibles et inciter le genre humain à vivre dans un nouvel esprit de conciliation et de recherche de la perfection... De cette évolution d'esprit sont nés successivement : l'Hindouisme, le Bouddhisme et le Jaïnisme qui ont remplacé le culte Védique.
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