Le monstre de Waldenburg
Qu’est-ce qui est contenu dans ce bocal du musée de la petite ville allemande de Waldenburg, conservé dans l’alcool depuis… 264 ans ?
Résultat d’un accouplement zoophile, malformation congénitale extrême, ou bien le fruit d’une de ces rencontres avec des êtres venus d’ailleurs ? Michel Granger revient pour vous sur cette énigme vieille de plusieurs siècles
1735 : Johanna Sophia Schmied, une femme de 28 ans résidant à Taucha, près de Leipzig, est enceinte de 4 mois (!) lorsqu’elle accouche prématurément de cette chose monstrueuse et difforme. Déjà mère de trois autres enfants normaux et en pleine santé, elle était mariée depuis 10 ans à un homme bossu de stature courte et trapue ; pas question d’y voir là une cause des malformations du foetus. Pas plus que dans son propre « tempérament colérique et mélancolique ». Après une grossesse reconnue comme ‘anormale’, le travail fut très long ; il dura plus de 7 heures ! Aussitôt après avoir déploré l’affreux produit de cette naissance prématurée singulière, et devant les extraordinaires anomalies présentées par le foetus, le docteur Gottlieb Friderici, de Leipzig, fit appel à un dessinateur pour effectuer des croquis « destinés aux générations futures ». Ensuite, le praticien lui-même entreprit sans tarder une autopsie ; dans un rapport de 32 pages écrit en latin intitulé « Monstrum humanum rarissimum » (Monstre humain rarissime), il donna des précisions sur la naissance de cet ‘avorton’, sur la grossesse de sa mère et sur les résultats de ses examens.
D’étonnantes malformations en série« Le terme de ‘monstre’ est justifié par le praticien allemand parce que ni l’apparence extérieure, ni l’intérieur (ossature, organes) ne répondait à la structure naturelle de l’être humain !
La tête, bien que semblant frappée d’hydrocéphalie, contenait non pas de l’eau mais de la matière cérébrale. Sa forme, comme terminée par une sorte de crête, fut mise par le médecin sur le compte d’une tumeur. Les yeux étaient disproportionnés et logés dans des cavités oculaires « non naturelles » ; un nez rudimentaire, une bouche sans lèvres ; pas trace d’oreilles externes apparentes.
Les membres supérieurs et inférieurs étaient littéralement atrophiés, les jambes dénuées de rotules.
Les ongles des pieds ressemblaient à des griffes. Les poumons et le cœur étaient enrobés dans une membrane n’ayant rien à voir avec le sac péricarde. Aucun organe génital externe. Le terme de ‘monstre’ est justifié par le praticien allemand « parce que ni l’apparence extérieure, ni l’intérieur (ossature, organes) ne répondait à la structure naturelle de l’être humain » (sic). « Il existe des divergences en nombre, taille et, par-dessus le marché, des parties constituantes sont entièrement manquantes et d’autres paraissent extraordinairement développées ». Enfin, le docteur plongea la ‘chose’ dans un bocal contenant de l’alcool éthylique, où il s’est parfaitement conservé depuis.
Une curiosité de musée…Le ‘monstre humain rarissime’ est demeuré discrètement jusqu’à la chute du mur de Berlin au Musée de culture et d’histoire locale de Waldenburg, ville située entre Glauchau et Chemmitz, en Saxe, à 200 kilomètres au Nord de Stuttgart, sans qu’il bénéficie de la moindre publicité.
Le résultat d’une abduction Extra terrestre ?En 1990, le Dr Diermar Mueller, docteur en chef de la clinique de Chemmitz, déniche par hasard ce monstre conservé dans l’alcool à Waldenburg parmi d’autres étalages de fausses couches, et diligente immédiatement divers examens à l’Université d’Heidelberg et à la Faculté de médecine de Berlin : clichés aux rayons X, scanners, et même analyses génétiques dont certains résultats seront donnés ci-après. (??? Je n’ai rien trouvé!)
Hartwig Hausdorf, de Garching an der Alz, se rend sur les lieux en 1997 et 1998, accompagné de deux producteurs de télévision. Hartwig appartient à la AAS RA (Astrology, Astronautics & SETI Research Association), la seule organisation au monde qui perpétue la recherche de preuves sur la fascinante hypothèse des Anciens Astronautes : une théorie selon laquelle la Terre, en des temps immémoriaux, aurait été visitée par des voyageurs spatiaux évolués. Hartwig remarque fort judicieusement les similitudes flagrantes entre le ‘monstre’ de Waldenburg et les fameux ‘petits Gris’ de l’iconographie ufologique ! Et de se demander s’il ne s’agit pas là du résultat de l’accouplement d’une femme avec un extraterrestre comme il en est tant rapporté aujourd’hui, une ‘rencontre du 4ème type’ très rapprochée en quelque sorte… Hartwig s’interroge : « avons-nous la surprenante preuve pour un cas de manipulation génétique dirigée par des extraterrestres, dont les résultats n’ont pas répondu à leurs attentes : un hybride non viable ? Il pense que Johanna S. Schmied aurait pu être fécondée artificiellement il y a trois siècles; justement comme de nombreuses femmes ‘abductées’ l’affirment de nos jours.
Troublantes similitudes…Il ne peut être nié qu’il existe des ressemblances entre ce monstre et les témoignages oculaires des petits Gris qui sont décrits par les personnes abductées. Elles incluent :
1/ De gros yeux en proportion de la taille de la créature ; quand Hartwig a tourné le bocal entre ses mains, il a pu voir que les globes oculaires étaient luisants à travers une mince membrane.
2/ Pas d’oreilles externes, bien que les rayons X aient révélé un canal d’oreille interne. Les petits Gris sont réputés pour leur absence d’oreilles externes.
3/ La ‘crête’ au-dessus de la tête rappelle, selon Hartwig, les allongements forcés des crânes d’enfants pratiqués dans certaines tribus primitives.
Hartwig est revenu sur la référence du texte en latin disant que la femme enceinte avait parlé d’une rencontre avec une martre. Car curieusement, qu’un animal intervienne dans un scénario d’abduction est chose relativement fréquente : on y parle souvent de souvenirs-écrans qui contiennent des animaux sauvages vivants tels des loups, des cerfs et même des hérissons ! Il est étrange, remarque Hartwig, qu’une femme dans une telle zone rurale ait développé ainsi une telle peur vis-à-vis d’un animal aussi inoffensif qu’une martre. Pourquoi le Dr Friderici a-t-il noté ce détail comme important ? Cette martre était-elle plutôt le symbole d’un événement extrêmement choquant, traumatique, qui aurait ainsi ‘déformé’ le fœtus de cette femme au foyer allemande ? Quelle est la portée de l’imagination de la mère sur le fœtus durant la grossesse ?
Source: les émanants