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 les vierges noires

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MessageSujet: les vierges noires   les vierges noires Icon_minitimeLun 18 Juil 2011 - 17:00

Origine et symbolisme des Vierges noires


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La plus grande concentration de Vierges noires se trouve en France mais le mystère de leur origine n'a toujours pas véritablement été éclairci. On peut cependant affirmer que si elles sont noires, c'est par l'intervention volontaire de l'homme. On les rencontre plus particulièrement en Auvergne, en Provence et dans les Pyrénées Orientales. Les premières datent de la fin du XIe siècle et du XIIe. Les plus célèbres, par le pouvoir miraculeux qu'on leur prête, ne tardent pas à essaimer par effet de mimétisme, et de nouvelles statues apparaissent sur les chemins de pèlerinage entre Vézelay et Saint-Jacques de Compostelle.

Les Vierges noires sont des effigies de la Vierge Marie qui appartiennent à l’iconographie du Moyen Âge européen. Elles tirent leur nom de leur couleur sombre, souvent limitée au visage et aux mains. On trouve parmi elles de nombreuses Vierges à l’enfant. Les Vierges noires romanes ont inspiré de nombreuses imitations ultérieures. À côté des Vierges, il existe en France une autre sainte noire, sainte Sarah, patronne des gitans, Roms, chez qui elle est connue comme Sarah la noire.Sa statue se trouve dans la crypte de l'église des Saintes-Maries de la Mer en France.

Selon l’Église catholique, il n’existe aucun fondement théologique à la couleur de ces Vierges. C’est à partir des années 1950, avec l’avancée des études en matière de religions comparées, que des chercheurs ont envisagé que leur teinte sombre ait été voulue dès l’origine. Des rapprochements ont été faits avec les déesses des anciens cultes polythéistes d'Europe occidentale que la romanisation, suivie de la christianisation, avaient fait disparaître, en particulier les déesses-mères, confortés par la présence de sanctuaires dédiés à la mère de Dieu sur les lieux d’anciens cultes païens. on a remarqué la ressemblance entre la Vierge à l’enfant et les représentations d’Isis portant Horus datant de l’Égypte ptolémaïque.

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Dernière édition par chantara le Dim 14 Fév 2021 - 13:21, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: les vierges noires   les vierges noires Icon_minitimeLun 18 Juil 2011 - 17:07

ce qui est bizarre, Elles ont toutes les mêmes dimensions

Les différences étant dues à des détails comme la hauteur de la coiffe ou du socle.
70cm de haut, 30cm de large et 30cm de profondeur à la base.
La statue est donc réalisée dans une proportion de 7 à 3, deux des nombres chargés d'une signification particulièrement sacrée pour les anciens.
3 évoque les diverses trinités : triades druidiques et templières, les 3 aspects de la matière, tandis que le 7,autre nombre premier, correspond par exemple à la durée de la création, les merveilles du monde, le trivium et quadrivium enseignés dans les abbayes.

Certains ne voient dans l’assombrissement de leur carnation que les effets du temps : altération naturelle des matériaux qui les composent ou exposition à la fumée des cierges et de l’encens, cette explication ne tient pas beaucoup, car tout le statuaire chrétien finirait alors par s’assombrir lui aussi…

- D’autres affirment qu’elles ont été noircies volontairement ou exécutées en bois foncé pour traduire les paroles de la Fiancée du Cantique des Cantiques : Nigra sum, sed formosa (Je suis noire mais belle).

Ah le fameux Cantique des Cantiques… ! Rappelez vous de Saint Bernard et de sa passion pour ce passage de la Bible (il prononcera pas moins de 86 sermons sur ce texte attribué à …Salomon) mais si St Bernard est bien celui par lequel le culte marital va prendre tout son essor, n’oublions pas que ce culte est bien plus ancien que le christianisme.

- Difficile de ne pas y voir aussi une allégorie alchimique…

Le XI ème siècle fut un siècle initiatique à n’en point douter.

En conclusion :
Les vierges noires sont issues de trois sources : celtique, orientale et monastique. Mais elles ne sont qu'une des manifestations limitées dans le temps et localisée dans une aire géographique déterminée, d'un phénomène spirituel beaucoup plus vaste.

De toutes les civilisations et de toutes les grandes religions ayant du sacré la même idée et la même vision, celles qui ont vénéré à la fois la déesse-terre et le soleil ont toujours abouti, sous des formes variées à des figurations noires comparables aux vierges noires et riches en profondeur du même impact symbolique : grecs, romains, hindous ou égyptiens, indiens précolombiens, musulmans intégrant dans leur sanctuaire le plus sacré la pierre noire, gitans instaurant au pays du soleil de la mer et des taureaux le culte de Sara.

Car la grande tradition sacrée de l'humanité n'a connu de particularités régionales que dans ses formes les plus extérieures. Mais bien au-delà de ces nuances et de ces détails, ceux qui, partout et depuis la nuit des temps, savaient ou s'efforçaient de savoir, se reconnaissaient, toujours réunis, dans le langage des symboles, par une vision unique et universelle.

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MessageSujet: Re: les vierges noires   les vierges noires Icon_minitimeVen 24 Fév 2012 - 15:17

D'après certains textes, les vierges noires représenteraient non pas Marie, mère de Jésus, mais Marie Madeleine son épouse et la mère de ses enfants.
Noire car cachée...
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MessageSujet: Re: les vierges noires   les vierges noires Icon_minitimeVen 24 Fév 2012 - 16:43

Ha ! ce qui serait plus symbolique, bien sur.





theorie pour certains, ces vierges ne seraient pas Marie, mais Marie-madeleine et la decendance de Jesus, donc cachée d'ou sa couleur noire.

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MessageSujet: Re: les vierges noires   les vierges noires Icon_minitimeDim 14 Fév 2021 - 13:05

Sur la piste des Vierges Noires
On peut, d’ores et déjà mentionner l’étrange cas de la Vierge Noire médiévale comme
la     seule   exception   significative   à   l’implacable   répression   de   la   Déesse   Mère   en
Occident.
Lorsque j’ai commencé à creuser pour extraire sa signification, tant d’existence que
symbolique, il m’est apparu que la Vierge noire est un phénomène tout à fait unique
dans l’histoire de l’art de la période romane et qu’elle fut le composant  ésotérique
unique d’une puissante résurgence de la vénération de la Déesse Mère durant cette
époque.
Les Vierges noires paraissent avoir été vénérées comme des symboles astronomiques
et astrologiques de ces courants d'énergie souterrains que l'on nomme « telluriques ».
Les lieux où nos ancêtres adoraient les Vierges noires n'étaient pas choisis au hasard,
même ­ et surtout ­ quand ils étaient le fruit de découvertes  « miraculeuses ».
Aux yeux des celtes, la Terre était un organisme vivant ­  « la Grande Mère » ­  d'où
procédait   toute   vie…Comme   un   corps,   la   Terre   était   nourrie   par   tout   un   réseau
d'artères cachées sous sa surface, comparables aux veines et aux artères du système
sanguin des hommes.
Le réseau terrestre  était parcouru par une sorte d'énergie impalpable peut­être «
spirituelle ».
Cette énergie et les courants qui la portaient avaient un nom : c'était la Wouivre, le «
serpent ».
Les   Celtes   faisaient   appel   à   l'existence   de   la   vouivre   pour   expliquer   certains
phénomènes   naturels,   comme   les   cours   d'eau   souterrains,   les   différents   entre   les
couches géologiques ou les propriétés magnétiques de certaines eaux.
Cette énergie et les courants qui la portaient avaient un nom : c'était la Wouivre, le «
serpent ».
Les   Celtes   faisaient   appel   à   l'existence   de   la   vouivre   pour   expliquer   certains
phénomènes   naturels,   comme   les   cours   d'eau   souterrains,   les   différents   entre   les
couches géologiques ou les propriétés magnétiques de certaines eaux.
De tous temps on a attribué à Chartres une Force du lieu où l'homme est susceptible
de ressentir cette énergie cosmo­tellurique.
Sept colombes avec deux becs symbolisent autour de Notre­Dame de Dessous­Terre les
14 cours d'eau souterrains…La Position de l’Astre Solaire au Solstice d’Été.
Ils ont comme point de convergence Le Centre du Labyrinthe, qui est juste au­dessus
de l’ancien « Puits des Saints Forts », dans la crypte souterraine.
Étrange alliance de l’eau et du « Feu de la Terre » qu’est le Réseau Hartmann
Chartres, dont le signe de Piste des Gitans est « Un triangle isocèle, coupé en son
sommet par une chaîne à trois maillons »
Pour les Gens du Voyage, certains de ces centres d'énergie avaient une importance
capitale, à la manière du plexus solaire dans le corps humain.
D'autres étaient plus subtils, à la manière de ceux qui sont excités par des aiguilles
d'acupuncture.
Tous ces points de rencontre étaient signalés, quelle que soit leur importance, par un
menhir ou une statue sacrée.
VIERGES INVISIBLES perdues dans notre espace !
 
Les   Vierges   noires   marqueront   les   plus
importants   carrefours   de   la   Vouivre,   ce   qui
explique   la   permanence   de   certains   lieux   de
culte, passé du paganisme au christianisme.
Les   menhirs   et   les   Madones   noires   étaient
réputés   pour   leurs   dons   de   guérison   et   de
fécondité.
Ils étaient censés se comporter comme des «  condensateurs d'énergie » : ils attiraient
conservaient et amplifiaient en les concentrant les influences bénéfiques de la Terre et
du cosmos.
Ces lieux sacrés étaient ainsi l'objet de nombreux pèlerinages, des centaines et peutêtre même des milliers d'années avant les prédicateurs chrétiens.
Pour l'antique esprit païen de l'Europe, l'homme
et la nature étaient indissociables.
La séparation ne s'imposera que plus tard, avec
le christianisme.
Chez   les   peuples   européens,   l'homme   faisait
partie   de   la   nature,   au   même   titre   que   les
animaux, les végétaux ou les minéraux. Il avait
envers cette nature autant de droit que de devoirs.
Il semblait donc logique que les centres nerveux de la Terre correspondent aux centres
nerveux du corps humain. Dans leur forme première, les pèlerinages n'étaient pas
vraiment   d'essence   religieuse   et   magique.   Ils   avaient   au   contraire,   une   fonction
résolument pratique : soucieux de leur santé et d'une harmonie renouvelée avec la
Terre qui les portait, les Celtes voyageaient d'un centre d'énergie à l'autre.
A chaque étape, la Vouivre lui assurait un contact privilégié avec les énergies de la
Terre.
A chaque étape importante, il trouvait une Vierge noire...
Nous avons vu comment le christianisme, pour s'implanter en Europe, a dû composer
avec les traditions païennes des peuples.
Détruire ces traditions était impossible : les populations se seraient insurgées contre
la nouvelle loi.
Il fallait donc se les approprier. D'où l'érection des cathédrales sur les anciens lieux où
se manifestait la Vouivre.
Dans certains lieux de culte chrétiens, il est encore possible de voir l'antique menhir
qui marquait le pèlerinage païen.
Souvent, l'autel même sur lequel se déroule la messe est fait de l'ancienne pierre
sacrée.
Parfois,   même,   un   menhir   est   enchâssé   dans   le   mur   de   la   cathédrale   et,   encore
aujourd'hui, les fidèles ne manquent pas de le caresser, les fidèles ne manquent pas de
le caresser d'une main discrète.
Et, bien sûr, les Vierge noires sont toujours là pour nous signaler la perpétuation
d'une ancienne tradition. Il faut voir dans la Vouivre une explication de l'allégorie
traditionnelle de la Vierge posant son pied sur la tête d'un serpent : généralement
interprétée comme le triomphe du Bien sur le Mal, cette symbolique relie en fait les
statues de la Vierge Marie à la croyance immémoriale aux « serpents d'énergie »   qui
parcourent la Terre
Ainsi, les pèlerins d'aujourd'hui marchent sur les traces de leurs ancêtres païens.
Ils se rendent aux mêmes endroits et mettent leurs pas là où, voici des centaines
d'année, leurs parents mettaient les leurs. On ne peut que demeurer songeur devant
cette incroyable permanence des lieux « où souffle l'esprit ».
Il   est   certain   que   cette   christianisation   des   lieux   sacrés   du   paganisme   a
considérablement accéléré la conversion de l'Europe à la nouvelle religion.
Confrontés à la grandeur et au luxe des églises chrétiennes, les peuples ne pouvaient
qu'être impressionnés
Le réseau constitué par les sites sacrés du paganisme originel de l'Europe forme une
figure immuable et éternelle. Il existe une théorie selon laquelle le tracé des anciens
pèlerinages reproduit celui de certaines constellations.
Pour les peuples païens d'Occident, les étoiles symbolisaient un « ordre » et un rythme
éternels.
Elles   étaient   l'affirmation   symbolique   selon   laquelle   le   cosmos   était   une   création
cohérente et non le fruit du hasard…
N'est­ce  qu'une coïncidence  ? Les implantations des cathédrales reproduisent­elles
vraiment une carte du ciel ?
Le Pèlerinage de Compostelle avec ses 4 portes ou chemin en
est­il une formulation !
En tous cas subsiste le mystère de la Pointe de « finisterra » là
où s’ouvre « el campo stellas » le Champ des étoiles, avec ses
légendes sur les Terres disparues.
Il existe de  nombreux  éléments troublants, mais il est  très
difficile d'avancer une réponse.
Un cas similaire peut donner à réfléchir. On sait aujourd'hui
que les pierres levées de Stonehenge servaient de calendrier
cosmique   à   nos   ancêtres,   voire   même   d'ordinateur   pour   le
calcul de certains mouvements astraux.
Pourquoi les bâtisseurs des cathédrales n'auraient­ils pas tenté
d'enfermer leur savoir astronomique dans la pierre de leurs
constructions ?
Après tout, ces cathédrales, qui  étaient parfois implantées dans des petites villes
comme Chartres, n'étaient­elles conçues que pour symboliser sur Terre la permanence
et l'éternité des étoiles et du monde céleste ?
Elles sont des vaisseaux qui transportent les mystères éternels de toute création, ces
mystères que détient Stella Maris,  « l’Étoile des Mers », « la Madone noire ! »
La piste de la Vierge Noire nous ramène directement à l’Égypte dans de nombreuses
et surprenantes manières et concrètement à une autre exception clé dans la répression
de l’archétype de la Déesse Mère, le culte d’Isis  En ce  sens la SARA Vierge Noire des
Gitans mérite bien le nom de SARA L’ÉGYPTIENNE, car de haut rang Égyptien elle
serait née !
La disparition des monnaies à surestarie advint simultanément avec la chute des
cultes de la Vierge Noire et d’Isis dans leurs cultures respectives et avec une baisse
massive de la qualité de vie des gens normaux.
Souvenons­nous   que   ce   genre   de   corrélation   est   une   application   directe   des
découvertes générales de la psychologie archétypale les images archétypales offrent
une description valide pour les séquences psychiques et par conséquent elles peuvent
former la réalité externe dans une mesure significative.
J’insisterai pourtant sur le fait que corrélation n’est pas causalité…Concrètement je
ne prétends pas qu’il existe un lien causal entre des cultes religieux d’un côté et des
systèmes monétaires et des résultats économiques de l’autre. Je pense plutôt qu’il y a
une   connexion   indirecte   que   les   cultes,   le   système   monétaire,   et   des   résultats
économiques   inhabituels   furent   le   signe   que   la   même   constellation   archétypale
agissait dans les deux endroits à leurs époques respectives.
Autrement dit, je montrerai qu’il y a une corrélation frappante entre les archétypes et
les systèmes monétaires, mais je ne prétends pas avoir identifié le mécanisme sousjacent de ces deux domaines. Pourquoi est­ elle importante pour nous aujourd’hui ?
J’ai trouvé la meilleure réponse à cette question dans un livre de Robert Graves : « La
Déesse Blanche » bien connu, mais la citation qui suit est extraite d’un ouvrage moins
connu, « Mammon and the Black Goddess » :
«La Déesse Noire n’est jusqu'à présent à peine plus qu’un mot d’espoir chuchoté parmi
les peu qui firent leur apprentissage au service de la Déesse Blanche…
Elle promet un nouveau lien pacifique entre l’homme et la femme dans lequel le lien
du mariage patriarcal s’évanouira… »
La Déesse Noire a fait expérience du bien et du mal, de l’amour et de la haine, de la
vérité et du mensonge dans la personne de ses sœurs.
Elle reconduira l’homme vers cet instinct infaillible d’amour auquel il a renoncé, il y a
bien longtemps, par orgueil intellectuel.»
Gilles Quispel chercheur, a joué un rôle critique pour l’acquisition, la traduction d’une
remarquable collection de textes gnostiques des premiers chrétiens découverts en 1945
à Nag Hammadi, en Égypte.
Pour lui : « la Vierge Noire joue un rôle psychique crucial qu’il décrit en termes
junguiens comme symboles de la terre, de la matière, du féminin chez l’homme, et du
moi chez la femme… »
À moins que les hommes et les femmes ne deviennent conscients de la même manière
de cette image primitive de la Vierge Noire et qu’ils l’intègrent eux­mêmes, l’humanité
ne  sera pas  à  même  de  résoudre  les problèmes  du matérialisme, du racisme, de
l’émancipation des femmes et de tout ce que cela implique.
Il l’associe à la tradition gnostique chrétienne primitive selon laquelle la Mère était
également appelée « la Sagesse », l’Esprit saint, la Terre et Jérusalem la Céleste »
Pour les premiers chrétiens, le Saint Esprit était personnifié par la Mère, objet de
prières parce qu’elle aussi était Dieu. !…
Dans l’Évangile selon les Hébreux Jésus appela explicitement le  Saint Esprit sa Mère.
La tradition hébraïque parle de la Shekinah, la demeure de Dieu.
Les Bouddhistes et les Hindous l’appellent le vide primitif.
La   tradition   mystique   chrétienne   comprenant   Jakob   Boehme,   Meister   Eckhart,
Hildegarde   von   Bingen,   Mechtild   de   Magdeburg,   Julian   of   Norwich   ou   le   culte
portugais du SaintEsprit parle de la maternité de Dieu.
Un des textes de Nag Hammadi est un poème récité par une puissance féminine qui
aurait pu être récité par n’importe quelle antique Déesse Mère :
« Car je suis la première et la dernière.
Je suis la sanctifiée et la méprisée.
Je suis la prostituée et la sainte.
Je suis l’épouse et la vierge...
Je suis la stérile et nombreux sont mes enfants.
Je suis le silence incompréhensible…
Je suis l’énoncé de mon nom.»
Bref, la Vierge Noire concerne la fracture, je pense que vous l’avez entrevue !…
En effet, au Moyen Age, Marie a fini par prendre d'autres traits des déesses mères et
par se faire appeler couramment Reine des Cieux ou Etoile de la Mer.
Pourtant, cette nouvelle Marie n'avait plus grand­chose de commun avec la Mère de
Dieu des Évangiles et de la théologie officielle. Elle était restée, en fait, une déesse
mère à peine recouverte et un mince vernis chrétien elle  était adorée exactement
comme on adorait, quelques siècles plus tôt, Belisama, Rosemertha ou Ardiuina.
L'Église allait donc essayer de promouvoir une vraie Marie, plus conforme à son idée
de la femme pure, immaculée, chaste et asexuée. Une Marie totalement dépourvue de
son caractère féminin et de toute son ambivalence païenne.
Trop parfaite pour être vraie, cette nouvelle Marie n'avait rien d'attrayant pour les
fidèles, restés profondément marqués par les cultes de leurs ancêtres et proches, dans
leur vie quotidienne, de la nature et de ses charmes féminins.
Faire   de   cet   aspect   sombre   et   féminin   de   la   nature   une   chose   «   diabolique   »
n'arrangeait guère les affaires des missionnaires chrétiens en pays païen, c'est à dire
dans la plus grande partie de l'Ouest européen du Moyen Age, très superficiellement
Christianisé.
D'où la mise en place d'une seconde Marie, qui prendrait en charge les  éléments
obscurs et trop féminins   des anciens cultes païens. Ce sera Marie­Madeleine qui
représentera tout ce que la Mère de Dieu n'était pas et qui prendra souvent le Visage
de fameuses « Madones noires ».
C'est ainsi qu'au moins une des Vierges noires adorées en France est d'origine procheorientale.
Elle n'est sans doute pas la seule.
Cette Madone, comme beaucoup d'autres, devait  être à l'origine une déesse de la
Fertilité, très largement antérieure au christianisme.
Ces déesses étaient probablement adorées dans toute l'Europe ancienne et tout le
Proche Orient, de l’Égypte à la Perse.
Sous des noms différents, elles incarnaient les mêmes symboles.
Leur culte s'est d'ailleurs prolongé pendant des siècles : à Éleusis, le culte de Déméter
est ainsi attesté jusqu'en 1801. Cette année­là, il y aura une émeute quand deux
Anglais voudront ôter la statue et la ravir à l'adoration des paysans !
La déesse mère est une divinité assez complexe. Elle représente à la fois le Bien et le
Mal, la Création et la Destruction, la Lumière et l'Obscurité.
Elle symbolisait, dès la plus haute Antiquité, les différents aspects de la nature et ses
aléas : les tempêtes, les sécheresses et les famines, ainsi que les moissons abondantes
et les bonnes saisons.
Tantôt chaste, tantôt d'une impudeur totale, la déesse mère était la dualité même.
Elle était donc souvent représentée avec un visage mi­ blanc mi­ noir.
Ou avec des vêtements aussi bien noirs que blancs.
On rapporte l'existence, dans certains lieux de culte païens ou chrétiens, de deux
statues identiques, l'une noire, l'autre blanche…
L'ancienne déesse mère était souvent associée à
la Lune. Comme la Lune influence les marées,
elle était donc liée à la mer et elle protégeait les
marins, qui l'appelaient Stella Maris (Étoile de
la Mer).
Plus tard, elle sera assimilée à l'étoile Polaire
ou à Vénus.
Comme   la   Lune,   Vénus   a   le   double   aspect
d'étoile du soir et d'étoile du matin.
Étoile   du   matin,   elle   était   considérée   comme
néfaste.   Cette   tradition   se   retrouve   dans   le
judéo­christianisme   :   l'étoile   du   matin   est
souvent associée à Lucifer (de « lux fero »
« Je porte la lumière »)…
Ainsi se propageait un courant ésotérique et mystique nouveau, quelque peu distant
du judaïsme où les émanations de grâce côtoyaient   l’infini et le divin  étaient en
relation avec le fini.
C’est donc un véritable enchaînement de conscience de l’Absolu vers le matériel, à
travers   le   logos,   la   planète,   la   monade,   jusqu’au   noyau   de   l’électron,   est   illustré
subtilement par ces L’enchaînement de conscience de l’Absolu vers le matériel,  à
travers   le   logos,   la   planète,   la   monade,   jusqu’au   noyau   de   l’électron,   est   illustré
subtilement et presque mathématiquement par ces Vierges Noires.
Est Née et se développe ainsi une  doctrine secrète que avec sa formulation mystique
et occulte des doctrines du Christianisme Moderne, lié au paganisme traditionnel,
encodant sous bien des formes et sous bien des latitudes le récit de descente de la
conscience, en utilisant le langage métaphorique du mythe de la création existant
dans la Genèse.
Étant donné que toute vie est conçue comme venant d’en haut et étant soutenue d’en
haut, l’enfant dss vierges noires  est représenté plutôt recroquevillé qu’assis, ses bras
se déployant vers le bas, tandis que son regard s’élève vers l’inconnu, « la conscience
absolue non différenciée, immuable et pourtant toujours en devenir, la cause de toutes
les causes. »
On adorait la déesse mère sous une multitude de noms. Isis en Égypte tenant son fils
Horus sur les genoux. La Madone égyptienne ramenée des croisades par Louis IX était
probablement une représentation de la déesse Isis…
En Syrie du Nord ou à Babylone on la connaissait sous le nom d'Ishtar, l'autre nom de
la   planète   Vénus   chez   les   peuples   du   Croissant   fertile.   Comme   Isis,   Ishtar   était
souvent noire et mêlait influences positives et influences négatives.
Chez  les   Phéniciens,  la   déesse   mère   était   Astarté.  C'est   probablement   sous   cette
influence que le culte de la déesse mère a le plus marqué l'Occident, car il semble
possible que, au cours de leurs voyages commerciaux, les Phéniciens aient introduit
des statues de leurs protectrices, qui seraient les ancêtres des Vierges noires.
Ceci, qui n’engage que moi,   n'est qu'une hypothèse, qu'un examen attentif de la
permanence   et   de   l'originalité   des   cultes   ouest­européens   permet   de   remettre   en
question.
Notons que souvent représentée sous la forme d'une colombe, Astarté était parfois
bicolore, mi­ blanche, mi­ noire.
On   l'adorait   également   sous   la   forme   de   «   pierres   tombées   du   ciel   »,   d'origine
météorique… « La Pierre Noire » vénérée par les musulmans à La Mecque s'enracine
sans doute dans cette tradition.
Dans  l'Ancien  Testament,  il   est  souvent   fait  mention
d'Astarté, qui apparaît comme étant un des adversaires
principaux de Jéhovah, le dieu patriarcal d'Abraham et
de Moïse. A plusieurs reprises, en effet, le peuple élu a
osé abandonner son dieu pour Astarté, la « Reine des
Cieux ».
Le   prophète   Jérémie   blâme   très   vigoureusement   ses
compatriotes de retourner au culte d'Astarté.  Ce   qui
implique   que   celui­ci   était   auparavant   la   norme
religieuse...
L'Ancien Testament révèle également que le roi Salomon
vénérait   tout   particulièrement   la   Reine   des   Cieux   et
qu'il lui élevait des autels au sommet de chaque colline.
Il est à peu près certain que le Cantique des cantiques
est adressé à Astarté.
Les premières paroles sont claires : « Je suis noire, mais je suis belle,  ô filles de
Jérusalem !»
Nous devons aussi prendre  conscience    du rôle déterminant joué  par Bernard  de
Clairvaux dans la propagation du culte marial au Moyen Age… Comment s'étonner
alors que le « Cantique des cantiques » ait été son livre préféré et qu'il y ait trouvé
l'inspiration de ses sermons…
Il est évident que le judaïsme comme le christianisme ont cherché à effacer les traces
du culte de la déesse mère. Les premiers chrétiens la transformeront en dieu mâle.
Leurs successeurs en feront Astaroth, un des fidèles serviteurs de Satan.
Même   si   les   Phéniciens   ont   contribué à   diffuser   ce   culte   tout   autour   du   bassin
méditerranéen, même si, ensuite et au hasard des garnisons, les légionnaires romains
ont affermi l'implantation de ce culte, il est certain que l'Europe préromaine adorait
déjà les déesses mères.
Certains sites, comme Chartres ou Le Puy, étaient des centres druidiques de premier
ordre, où les fidèles rendaient déjà hommage à des Vierges noires très anciennes. On
sait que les tribus celtes du pays gaulois adoraient Beelen, dont la sœur et l'épouse
était Belisama, la Vierge noire.
Il est probable que la Vierge noire adorée à Chartres, des siècles ­ voire des millénaires
­ avant la cathédrale chrétienne, était une représentation de Belisama.
De même, la Madone noire de « Sion­Vaudemont », en Lorraine, représentait l'épouse
locale du dieu Wotan, la déesse Rosemertha. Le nom de cette « colline inspirée », vient
d'ailleurs de celui du dieu Wotan : Vaudemont pour « mont de Wotan ».
Une Reine Vierge parcourt les Ardennes, à cheval sur un Sanglier !
Et, cette Région en fait « Arduina » la déesse protectrice des Ardennes…
Les Vierges Noires chevauchent donc, foulent et écrasent les créatures soulevant la
peur des populations, mais aussi nourrissent leurs légendes et croyances de Tradition
Païenne !…




complément de recherches de l'Ordre Souverain du Temple de Jerusalem. OSTJ.France

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