Le
clonage humain consiste en la création d'un être humain à partir de la totalité du matériel génétique d'un humain déjà conçu.
On pourrait comparer ce concept à une gémellité retardée, et obtenue suite à une décision.
Le clonage pourrait permettre un éventail de possibilités au niveau médical. Par exemple, lors d'une guerre, pouvoir remplacer un organe vital touché par celui du clone serait très intéressant. Le clone servirait alors de "banque d'organes vivante". Ce qui nous ramène à la polémique suivante: pourrait-on créer des clones pour les sacrifier ensuite et ainsi nous permettre de vivre ? Polémique inconcevable du fait qu'un clone est un être humain à part entière, qui pense et qui vit.
Qu’est-ce qu’un clone ?Un clone est un ensemble d’organismes (animaux, cellules, plantes…) génétiquement identiques. Le clonage est un mode de reproduction fréquent dans la nature : le bouturage chez les plantes, ou la parthénogenèse chez certains insectes en sont des exemples connus.
En quoi consistent le clonage reproductif et le clonage thérapeutique ?Le clonage reproductif a pour but de produire des organismes complets (animaux, plantes…) génétiquement identiques. Le clonage thérapeutique, lui, vise principalement à produire des cellules embryonnaires pour ensuite les maintenir en culture en vue de fabriquer des tissus, voire des organes destinés à être greffés.
Aujourd'hui seul le clonage animal est autorisé. Parlons en !
Le 2 avril 1996, la manipulation génétique est réalisée par une équipe de chercheurs. Les scientifiques écossais ont appelé la brebis Dolly en hommage à Dolly Parton.
Discussion sur le clonage de DollyLe fait que le clonage de Dolly ait eu un tel succès est dû au fait que ce fut le premier mammifère né sans qu'une fécondation d'un ovule par un spermatozoïde ait eu lieu, par la technique de la constitution d'un embryon par fusion en laboratoire d'un noyau cellulaire et d'un ovule énucléé : la brebis ainsi née possède un patrimoine nucléaire identique à un individu déjà existant. Cependant, Dolly n'est pas le clone parfait de Belinda. En effet, dans l'ovule utilisé, comme dans toutes les cellules, se trouvaient des organites, les mitochondries , qui possèdent leur propre patrimoine génétique. Dolly est donc aussi le fruit de la brebis qui a donné son ovule.
Les chercheurs se sont vite aperçu qu'elle vieillissait rapidement3. L'arthrite prématurée de Dolly a été attribuée au fait que la cellule prise sur Belinda alors âgée de 6 ans disposait de télomères raccourcis. D'autres interprétations indiquent que l'arthrite de Dolly pourrait être due à son mode de vie trop protégée en laboratoire.
Dolly a finalement été euthanasiée en février 2003 suite à ses problèmes d'arthrite précoce et des difficultés respiratoires.
En quoi consistent le clonage reproductif et le clonage thérapeutique ?
Le clonage reproductif a pour but de produire des organismes complets (animaux, plantes…) génétiquement identiques. Le clonage thérapeutique, lui, vise principalement à produire des cellules embryonnaires pour ensuite les maintenir en culture en vue de fabriquer des tissus, voire des organes destinés à être greffés.
Le clonage dans le futurAprès le clonage de Dolly, et bien que l'expérience n'ait pas encore été formellement reproduite, la plupart des spécialistes s'accordent pour penser que la banalisation du clonage des mammifères est pour demain. On sait déjà bien le faire avec des cellules fœtales, et tout indique qu'on pourra de façon routinière cloner de jeunes animaux. C'est l'intérêt des éleveurs, c'est aussi celui de l'industrie pharmaceutique et de la médecine, puisque la technique mise en œuvre par les chercheurs écossais permet de fabriquer des clones modifiés génétiquement afin de produire en série des molécules thérapeutiques. Pour certains, c’est l'intérêt de la Science, parce que cette pratique ouvre de nouveaux horizons sur le fonctionnement de la cellule.
Bien sûr tout le monde n'est pas d'accord. Les opposants invoquent la création de nouveaux risques : maladies connues décimant des troupeaux génétiquement indifférenciés, apparition de maladies nouvelles, propagation de gènes au devenir incertain, nouveau pas dans la standardisation des espèces et la réduction de la biodiversité des espèces. Le débat recouvre largement celui sur les plantes transgéniques.
Et puis il y a cette possibilité encore un peu vague, lointaine mais dont l'échéance néanmoins se rapproche, celle de cloner l'homme lui-même. Tout a été dit sur ce sujet depuis un an ; ce qui importe est désormais ce qu'on fait. Or un fossé se creuse entre deux mondes : l'Europe continentale et les pays anglo-saxons.
De ce côté-ci de l'Atlantique et de la Manche, les déclarations solennelles se succèdent aux fins d'interdire.
Depuis Dolly, quelles espèces animales est-on parvenu à cloner à partir de cellules somatiques ?
La vache, le porc, la chèvre, le cheval, la souris, le rat, le chien, le chat, le lapin et, dernièrement, le furet. Qu'il s'agisse d'un amphibien ou d'un mammifère, le principe est le même . Globalement, la proportion d'embryons implantés qui parviennent à se développer jusqu'à donner des êtres viables reste extrêmement faible : moins de 1 %.
un dernière question
Peut-on espérer « ressusciter » des espèces éteintes dinosaures, mammouth ?C'est totalement illusoire. Pour cloner, on ne peut pas se contenter d'ADN ou de cellules mortes dont les constituants sont dégradés. Il faut absolument disposer d'un noyau en excellent état de « cellule vivante ».