Ah j'ai quand même trouvé ceci, et donc cette écriture semble unique! Et je la trouve belle.
L'écriture Palmyre (ou Tadmur), système consonantique, fut créée au IVème siècle avant JC à partir de l'Araméen. Elle fut utilisée pour écrire un dialecte de l'Araméen.
A cette époque, la ville de Palmyre est au centre de grands échanges commerciaux. Des inscriptions en Palmyre furent même retrouvés jusqu'au nord-est de l'Angleterre.
Elle s'écrit de droite à gauche et les principales écrits furent découverts autour de la ville de Palmyre.
Son déchiffrement fut réalisé au XVIIIème siècle par l'abbé Barthélémy grâce des inscriptions bilingues Palmyre - Grec.
La langue et l'écriture Palmyre ne survécurent pas à l'envahisseur Romain et disparurent vers le IIIème siècle au profit du Latin et du Grec.
L'écriture Palmyre : L'alphabetLe déchiffrement de l'alphabet de PalmyrePalmyre, une cité caravanière située près de la frontière orientale de l'Empire romain, connut dans les premiers siècles de notre ère une grande prospérité, qu'attestent de nombreux monuments et des centaines d'inscriptions surtout religieuses, honorifiques ou funéraires. Mais après le sac de la cité à la fin du IIIe siècle apr. J.-C., ses monuments et sa culture tombèrent peu à peu dans l'oubli. Ce n'est qu'au XVIIe siècle que les premiers voyageurs risquèrent l'aventure dans le désert syrien et rapportèrent les premiers dessins de monuments ainsi que quelques piètres copies d'inscriptions qui suscitèrent la curiosité et des essais de déchiffrement pour le moins fantaisistes. Il revint à l'abbé Barthélemy d'éclaircir le mystère. Dès 1754, soit un an seulement après la diffusion des premières copies exactes d'inscriptions palmyréniennes, il publia le déchiffrement de cette écriture et expliqua comment il avait procédé.
Comme cette écriture ne comportait que vingt-deux lettres, il s'agissait sûrement d'un alphabet. L'abbé Barthélemy refusa de comparer la forme des signes avec celle d'autres alphabets connus (toutes les écritures comprennent plus ou moins des ronds, des traits, des croix) et se donna une véritable méthode d'analyse. Il décida de commencer par l'étude d'une inscription bilingue, ici palmyrénienne et grecque, dans lesquelles il identifia d'abord le nom propre Septimion Ouorodèn, en tête du texte grec, et il supposa que la version palmyrénienne commençait par le même nom. De plus, il partit de l'hypothèse que la langue de cette oasis du désert de Syrie devait être apparentée avec l'araméen et particulièrement avec le syriaque qu'il connaissait : il en conclut donc que l'écriture ne notait que les consonnes, qui devaient être les vingt-deux mêmes que celles de cet alphabet. L'identification des huit consonnes du nom propre (s, p, t, m, y, w, r, d) lui donnait une base grâce à laquelle il reconnut des mots araméens familiers, par exemplebar, "fils de", pour exprimer la filiation, apportant chaque fois de nouvelles lettres à son déchiffrement bientôt complet.