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Prieuré de Sion, mentionné pour la première fois en 1956, est une société secrète. Dans une série de faux documents tapés à la machine à écrire et déposés à la Bibliothèque nationale au milieu des années 1960, intitulés Dossiers secrets d'Henri Lobineau, Plantard présente le Prieuré comme une confrérie remontant à 1099, liée à l'ordre du Temple en France.
Lys blanc enlacé d’un circuit, dénommé « Croix du Sud ». Le Prieuré n'apparaît dans aucun ouvrage à valeur historique. Il est vrai qu’étant une société secrète, il doit par définition rester dans l’ombre.Selon Wikipedia, le Prieuré de Sion est une société secrète fictive, inventée par Pierre Plantard qui aurait déposé une série de faux documents « Le Dossier Lobineau ou dossiers secrets » à la Bibliothèque nationale de Paris dans les années 60. Accusé de fraude en 1992, Plantard aurait avoué sa supercherie à propos des documents contenus dans ces dossiers secrets. Par contre, il n’a rien à voir avec la fondation du Prieuré de Sion avant 1956.
Les documents contenus dans les dossiers secrets sont composés de lettres, d’arbres généalogiques mérovingiens, de coupures de presse et d’extraits imprimés d’ouvrage. On y trouve même des notes et des corrections manuscrites. Les Dossiers secrets sont considérés comme une archive publique du Prieuré de Sion mais ils n’arrivèrent au grand jour qu’en 1967 par l’intermédiaire d’un don volontaire et anonyme d’une personne ayant appartenu au Prieuré depuis 1956. Un nom figure dans le titre de ces dossiers, celui de Henri Lobineau.
Pourtant, certaines indications nous démontrent que le Prieuré de Sion a bel et bien existé et qu’il existe encore aujourd’hui.
Ce serait Godefroy de Bouillon qui aurait été fondé l’Ordre de Sion en 1099 au moment de la prise de Jérusalem par les croisés. Il aurait été averti d'une éventuelle relation entre la descendance de Jésus et les Mérovingiens. D’autres documents pourtant donnent 1090 comme étant l’année de fondation de l’Ordre de Sion. Suite à cette victoire, Godefroy de Bouillon aurait fait construire l’abbaye de Notre-Dame du Mont-de-Sion qui devint par la suite l’église du Saint Sépulcre.
Après la prise de Jérusalem en 1099, un conclave eut lieu ayant pour but d’élire le Roi de Jérusalem. Godefroy fut proposé pour ce titre mais il refusa. Son frère Baudouin accepta et fut couronné roi de Jérusalem le jour de Noël 1100.
L’Ordre du Temple (Templiers) quant à lui fut fondé en 1118. En 1120, une milice destinée à protéger les pèlerins se rendant à Jérusalem est organisée. Cette milice s’installe à Jérusalem dans la mosquée al Aqsa construite sur les fondations du temple de Salomon. Ce ne serait donc pas des richesses matérielles que les Templiers auraient découvert dans le Temple de Salomon, mais bien une preuve que, de la relation entre Jésus et Marie-Madeleine, une fille prénommée Sarah serait née de cette union. Ce grand secret que l'Église Catholique ne veut surtout pas voir révélé afin de préserver la foi de ses fidèles fait partie des attributions de protection du Prieuré de Sion.
En 1149, après la seconde croisade Louis VII rentra en France à l’abbaye de Saint Samson à Orléans. Certains de ses compagnons de croisade furent affectés au petit prieuré du Mont-de-Sion. L’Ordre de Sion débuta donc officiellement à Orléans et devint par la suite le Prieuré de Sion.
Dans les archives de la ville d’Orléans, on a retrouvée une bulle papale d’Alexandre III datant de 1179 et confirmant l’Ordre de Sion ainsi que ses richesses en France, Lombardie, Calabre et Espagne.
Les deux ordres cohabitèrent pendant une quarantaine d’années, jusqu’à leur séparation complète en 1188: l’Ordre de Sion (qui demeurera secret et sera connu par la suite sous le nom de Prieuré de Sion) se chargeait du côté spirituel tandis que l’Ordre du Temple (beaucoup moins secret et qui deviendra les Templiers) quant à lui, s’occupait plutôt du domaine exécutif.
En 1187, Jérusalem, alors entre les mains des Templiers fut reprise par les Sarrasins et en 1188, un rituel appelé « La coupure de l’orme » marqua la scission des deux Ordres : celui de Sion et celui du Temple.
Or, tout cela est consigné dans les dossiers secrets mais rejoint l’histoire. Car, étrangement, l’histoire nous apprend qu’à Gisors en 1188, une réunion importante eut lieu pour préparer la troisième croisade. Philippe Auguste II, Roi de France; Guillaume de Tyr; Henri II Plantagenêt, Roi d’Angleterre; le Duc de Normandie, le Comte de Flandres et sans doute aussi les Chevaliers du Temple assistèrent à cette réunion.
Donc, en 1188, selon des légendes populaires, Philippe Auguste II et Henry II entamèrent une discussion, installés sous un orme vieux de quelque 800 ans dans « le champ sacré » de Gisors mais un différend les séparant, une bataille homérique aurait eu lieu et l’orme fut coupé. Selon une autre légende, c’est Richard Cœur de Lion, fils de Henry II qui aurait engagé la bataille et Henry II aurait protégé l’arbre en entourant son tronc de lames de fer (origine de son nom d’ormeteau ferré) mais l’orme aurait été finalement abattu. D’où le nom du rituel de « La coupure de l’orme ».
Nous n’avons aucune preuve de cet événement historique, ni de trace de la bataille livrée par Richard Cœur de Lion mais l’histoire nous confirme quand même que les Chevaliers du Temple se tenaient souvent au côté de Richard Cœur de Lion, que Philippe II et Henry II étaient bien en réel conflit, qu’une bataille eut lieu à Gisors en 1188 et eut pour conséquence l’abattage d’un orme. Ce dernier détail est d’ailleurs représenté dans l’église Saint Gervais – Saint Protais de Gisors et il existe une Avenue de l’ormeteau ferré à Gisors.Donc, à partir de ce moment le Prieuré de Sion entra dans le secret le plus total.
Enfin, en 1956, une association Loi 1901 consignant les statuts du Prieuré de Sion est déposée à la sous-préfecture de Saint-Julien-en-Genevois en Haute-Savoie.
Aujourd'hui, le Prieuré de Sion existerait toujours sous une forme active et tout aussi discrète. Il répandrait le vrai ou le faux selon le contexte politique dans le but de manipuler l’opinion ou les médias. Il aurait été dirigé par des « Grands Maîtres » qui se seraient succédé tout au long de l’histoire. Derrières ces Grands Maîtres, appelés aussi « Nautoniers » se cacheraient des noms historique très célèbres.
comme :
Ugo de Blancheford (1150-1151)
Bernard de Tramelay (1151-1153)
Guillaume de Chanaleilles (1153-1154)
Évrard des Barres (1154-1154)
André de Montbard (1155-1156)
Bertrand de Blanquefort (1156-1169)
Philippe de Milly (1169-1170)
Eudes de Saint-Amand (1170- 1180)
Arnaud de Toroge (1181-1184)
Gérard de Ridefort (1184-1188)
Jean de Gisors (1188-1220)
Marie de Saint-Clair (1220-1266)
Guillaume de Gisors (1266-1307)
Édouard de Bar (1307-1336)
Jeanne de Bar (1336-1351)
Jean de Saint-Clair (1351-1366)
Blanche d'Évreux (1366-1398)
Nicolas Flamel (1398-1418)
René d'Anjou (1418-1480)
Iolande de Bar (1480-1483)
Sandro Botticelli (1483-1510)
Leonardo da Vinci (1510-1519)
Charles III (Duc de Bourbon-Montpensier) (1519-1527)
Ferdinand de Gonzague (1527-1556)
Nostradamus (1556-1566)
Duc de Longueville & Nicolas Froumenteau (1566-1575)
Louis de Nevers (1575-1595)
Robert Fludd (1595-1637)
Johann Valentin Andreae (1637-1654)
Robert Boyle (1654-1691)
Isaac Newton (1691-1727)
Charles Radclyffe (1727-1746)
Charles de Lorraine (1746-1780)
Maximillien de Lorraine (1780-1801)
Charles Nodier (1801-1844)
Victor Hugo (1844-1885)
Claude Debussy (1885-1918)
Jean Cocteau (1918-1963)
Pierre Plantard (1963-1984)