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 LE CADEAU ... par ECNI

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MessageSujet: LE CADEAU ... par ECNI   LE CADEAU  ... par ECNI Icon_minitimeVen 23 Mai 2014 - 19:16

Voici le chapitre 01

Chapitre 1 LE CONCOURS

Tout a commencé un lundi matin ensoleillé. A l’instant même ou je sortais de la maison, le facteur avec sa mobylette orange, approchait ma porte.
- Un recommandé pour vous monsieur Renaud...
D’une façon générale je n’aime pas trop ce type de courrier souvent annonciateur de catastrophes. Cependant ici il s’agissait d’une grande enveloppe épaisse, mentionnant l’en-tête d’un jeu concours auquel j’avais participé, il y a quelques six bons mois. Je signe et rentre à nouveau chez moi, pour ouvrir fébrilement l’enveloppe. A l’intérieur un billet de train aller et retour en première classe, pour Paris, un dépliant publicitaire pour un grand hôtel, et une invitation pour participer à la remise des prix du fameux concours, le 2 février, étant l’un des heureux gagnant d’un lot de grande valeur.
Je crois rêver, moi qui ne gagne jamais à aucuns jeux de hasard ou concours, (ou alors des lots de consolation)... J’ai cependant le pressentiment que ce coup ci est le bon. J’ai deux options offertes, soit je me déplace et participe à la réception en l’honneur des gagnants, soit je renvoie mes tickets de trains et reçois mon lot par la poste. Je décide de me déplacer.

Tout est parfait, reçu comme une vedette de cinéma, nous sommes introduits dans une grande salle ou nous est proposé des rafraîchissements. Lorsque tous les invités sont présents, le responsable du jeu en rappelle les grandes lignes, en n’omettant pas la publicité pour l’annonceur, cites les réponses exactes, puis finalement chaque gagnant, reçois son lot, avec une présentation de celui-ci, sous forme de projection d’images sur un écran de Télé-cinéma, placé derrière lui. Musique, poignées de mains, bise à l’hôtesse qui donne l’enveloppe, applaudissement, et photos de la presse locale, tout le grand tralala très show-biz.

Je remarque une jolie petite blonde, qui monte d’un pas mal assuré les quelques marches de l’estrade, et remercie les yeux baissés et d’une voix mourante, le présentateur ainsi que la marque organisatrice, son lot est le dernier ordinateur portable, avec toutes les options. Un appareil photo numérique, scanner, imprimante, et un écran plat 17’. Je me dis, dommage ce matériel aurait bien fait mon affaire... Quand j’entends mon nom et monte à mon tour, le cœur battant, les quelques marches, et découvre mon lot. J’ai gagné un voyage de 10 jours en Tunisie pour deux personne, dans un hôtel de grand luxe, avec toutes les options et activités: planche à voile, plongée sous-marine, promenade à dos de chameau, visites de sites réputés. Je me sens rougir, c’est un petit voyage que j’ai toujours eu envie de m’offrir, je fais quelques courbettes en signe de remerciements et quitte la scène avec la sensation de tituber…
J’étais abasourdi par la qualité de mon lot, et ce voyage inespéré. Pour nous remettre de nos émotions la direction du concours avait prévu un buffet de divers petites choses revigorantes et appétissante, du champagne à volonté, ainsi qu’une nuit dans l’hôtel. Tous les gagnants devisaient gaiement un verre à la main, un mini sandwich de l’autre. C’est alors qu’isolé dans mon petit coin, une petite voix me lance timidement
- Vous en avez de la chance, j’échange volontiers mon lot contre le vôtre... j’ai toujours rêvé de voir une oasis... et marcher sur les sables du désert...
Je me retourne et me retrouve nez à nez, avec la jolie blonde de tout à l’heure. Je lui fais mon plus beau sourire et bredouille en guise d’excuse:
- Ce serait malhonnête de ma part, votre lot a au moins deux fois plus de valeur que le mien... Et puis vous savez j’habite dans le Nord, à Calais et j’ai le plus grand besoin de soleil et de chaleur pour contrer les températures de ces derniers jours.
- Vous savez, moi je suis plutôt une artiste, et je ne connais pas grand choses aux ordinateurs, je ne sais pas si je vais savoir m’en servir...
- Et quels sont les arts qui font battre votre cœur?
Elle me répond :
- La peinture, la sculpture, la poésie, la photo, la musique, et simplement la beauté des choses...
Je lui rétorque :
- vous avez gagné exactement l’ordinateur qu’il vous faut,
Elle me regarde un instant de ses jolis yeux doux, mais les baisses aussitôt en rougissant.
-Les ordinateurs permettent de stocker, modifier, visualiser, des images, écouter de la musique, créer votre catalogue de peintures, l’éditer sur papier, archiver votre courrier, imprimer vos poèmes créer des invitations pour vos expositions, il peut même être votre confident intime, pour tous vos petits secrets, vos joies vos peines...
Ses grands yeux se lèvent vers moi, elle me fait un sourire craquant et désolé à la fois. Je la prends par le bras en la tirant un peu à l’écart, vers le salon de l’hôtel, où un divan libre semble nous attendre.
- Venez nous allons discuter autour d’un verre. Allons nous asseoir là bas.
Je suis surpris de mon audace. J’éclaircis ma voix soudain très enrouée d’une toux diplomatique et lance d’un coup pendant qu’elle s’assied :
- Êtes vous libre pour la période du 28 mars au 8 avril ?
Ses beaux yeux s’affolent un peu puis elle murmure
- Oui, je crois bien, il me semble... mais pourquoi?
Je m’asseye à mon tour, puis d’une voix ferme (la belle assurance des timides)
- Venez donc avec moi en Tunisie, c’est un voyage pour deux et je n’ai personne à emmener, je veux bien même payer la différence pour deux chambres particulières, si vous me faite un beau sourire. Ainsi je pourrais vous faire un cours particulier d’informatique, si vous l’emmenez, ainsi que votre appareil photo. Mais avant de parler de tout cela, que diriez-vous de prendre un petit rafraîchissement ou un alcool?
Elle hoche la tête affirmativement, tout en gardant son sourire pensif
- Qu’est-ce qui vous ferait envie ?
Elle continue sa réflexion intérieure puis se rendant compte que je parle d’un verre de quelque chose à boire déclare:
- Je ne sais pas, mais faites comme pour vous...
J’ai le cœur en excès total de vitesse. J’ai une envie folle de lui plaire, de la séduire, la prendre dans mes bras, la serrer très fort, et me la garder pour moi tout seul une vie entière. Tout en me dirigeant vers le bar, je m’interroge... Un alcool fort cela ne doit pas être son genre... un jus de fruit ce n’est pas assez solennel, il faut quelque chose de pas trop fort, doux, mais qui ait du goût... Finalement je commande au barman deux punch antillais en lui désignant notre place dans le salon.
Pendant que je retourne vers elle, de loin déjà, je suis capté par son sourire... et au fond de moi j’ai la crainte de retomber amoureux. Je sors juste d’une grosse déception, qui n’est semble-t-il pas encore cicatrisée.
- Alors qu’avez-vous choisi? Ce n’est pas trop fort tout de même?
- Non! C’est doux, fruité, moelleux, comme un jus de fruit, à la fois frais et donnant une sensation de chaleur, ça se déguste par petites gorgées, les yeux fermés, en pensant à la Tunisie.
Ces mots lui amènent un joli petit rire cristallin et j’ai immédiatement envie de dire une bêtise pour pouvoir le ré-entendre, mais je suis pris de vitesse par le barman qui vient déposer le plateau.

C’est ainsi que nous avons fait connaissance, entre deux rires, et deux gorgées de punch en ignorant que notre rencontre allait devenir une longue et excitante aventure digne d’un roman de science fiction.
Elle voulait devenir professeur d’art. Elle avait terminé ses études, mais n’avait pas encore un poste fixe et définitif. Elle était peintre, mais sa peinture ne la faisait pas bien vivre. Elle vivait chez ses parents à Amiens et leur donnait un coup de main dans l’exploitation maraîchère familiale, situées dans les hortillonnages. Moi-même ayant passé beaucoup de temps de mon service militaire dans cette ville, J’ai pu longuement discuter de sa magnifique et mystérieuse cathédrale, le vieux quartier de Saint-Leu avec ses barques à fond plat en plein centre-ville, et tous ces lieux ou l’on aurait pu se rencontrer mille fois, telle les expositions de la maison de la culture, la bibliothèque, ou la cour de l’école des beaux-arts avec toutes ses statues... lieux auxquels je pense encore avec émotions. Le temps a passé très vite, et joyeusement. Nous avons échangé nos adresses, numéros de téléphones sans plus jamais parler d’informatique.
Je l’ai raccompagné jusqu’à la porte de sa chambre, et tandis que je lui tendais la main, Je lui dis  :
- Je ne connais même pas votre nom, le mien c’est François...
- Moi c’est Anna mais il faut m’appeler Nana comme le font tous mes proches.
Puis elle m’a embrassé quatre fois sur les joues, ce qui m’a laissé sur place emportée par une sorte de vertige. J’avais d’ailleurs toujours la main tendue vers elle, quand elle a refermé sa porte. La tête pleine de sentiments enflammés je me suis très lentement dirigé vers la porte de ma chambre...
Le lendemain matin j’ai été très déçu de ne pas l’apercevoir au buffet du petit déjeuner, mais bien heureusement elle était présente sur le quai de la gare en compagnie de son volumineux bagage. Je m’approche d’elle en souriant :
- C’est vrai que votre lot est plus lourd à porter que le mien
Elle se retourne brusquement avec des étincelles dans le regard, surprise, mais heureuse de me retrouver me faisant la bise joyeusement.
- Heureusement que nous avons le même train je vais pouvoir vous aider à grimper tout ce paquetage dans le wagon.
-C’est de ma faute j’ai voulu tout emporter tout de suite plutôt que de la faire livrer
Ainsi nous sommes retrouvés dans le même compartiment. Je lui ai fais sortir son ordinateur de son carton afin de voir de quel logiciel il était pourvu : éditions d’images, album photo, gravure de CD audio et vidéo, traitement de texte, tableur, bref exactement tout ce dont elle allait avoir besoin. Elle se penchait sur mon épaule pour mieux voir l’écran, ses longs cheveux frôlaient ma joue, et j’en sentais le parfum et j’étais au bord du gouffre des délicieux frissons que j’avais oublié quelque part, tout au fond de mon adolescence passée. Le trouble était quelque fois aggravées d’un frôlement de main. J’ignore si elle ressentait les mêmes chocs que moi, mais mon petit cœur piqué à mort par cupidon s’enfonçait de plus en plus dans l’océan de mes soupirs secrets... Nous avons remballé la machine pour profiter du peu de temps qu’il nous reste ensemble... La conversation resta cependant très silencieuse devant la peine qui nous envahissait à mesure que nous approchions d’Amiens, lieu de notre séparation.
Je l’ai aidé à descendre sur le quai, son amas de cartons, nous nous sommes fait la bise, et tandis que je l’embrassais doucement les yeux fermés j’aspirais au maximum l’odeur de ses cheveux comme pour me charger de l’essence de son souvenir. Un dernier signe à la fenêtre, un regard, captif bi latéral qui lançait un muet, à bientôt! Je t’aime. Puis penché à la fenêtre ouverte, l’image de ma bien aimée mangée par la distance et la brume s’est effacée laissant place à un paysage insipide, défilant, sans joie ni vigueur. Mes yeux l’observaient sans le voir et le compartiment du wagon était devenu le bruyant silence de ma nouvelle solitude.
Rentré dans mon petit studio, j’allume la radio qui diffusait “marre de cette NANA là”. Patrick Bruel n’était pas d’accord avec moi. Ma Nana à moi était incrustée dans le souvenir de sa silhouette sur ce quai de gare. J’ai saisi le téléphone j’ai appelé, il n’a pas eu le temps de sonner plus d’une fois que déjà elle avait décroché et dit
- François c’est toi? Justement j’allais t’appeler, je me demandais si tu étais déjà arrivé chez toi.
Nous avons parlé de choses et d’autres puis convenu d’un rendez-vous devant la tour Perret à Amiens dimanche matin. La main posée sur le téléphone raccroché, les yeux fermés et le sourire aux lèvres, je sentais de plus en plus grandir en moi la petite étincelle de cet amour qui allait nous embraser.
En moto la route de Calais à Amiens n’est qu’une courte formalité, et grâce à la nouvelle autoroute, tous les week-ends furent des rendez-vous, où nous partagions nos intérêts pour la photo, la promenade dans les canaux en barque, et sur mes conseils d’informaticien, Nana avait commencé un reportage sur sa ville, très intéressant, et très photogénique.
Je l’ai emmené à Calais voir la statue des six bourgeois et par la même occasion, nous avons visité le musée Rodin dont l’entrée est ornée d’une peinture monumentale de Dali. Elle aimait assez la promenade en moto à condition de ne pas trop pencher dans les virages. Cependant les falaises du Blanc-Nez lui ont beaucoup plu.
Elle m’a présenté à ses parents Paul et Louise qui sont des agriculteurs très au courant de l’informatique, (contrairement à leur fille), et vraiment charmants et attentionnés.


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MessageSujet: Re: LE CADEAU ... par ECNI   LE CADEAU  ... par ECNI Icon_minitimeSam 11 Oct 2014 - 12:28

C'est du vécu ? Il y a une suite ? cheers
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MessageSujet: Re: LE CADEAU ... par ECNI   LE CADEAU  ... par ECNI Icon_minitimeSam 11 Oct 2014 - 13:49

Une histoire d'amour qui démarre sur les chapeaux de roues, je me méfie. Je me demande ce que ça nous prépare?
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MessageSujet: Re: LE CADEAU ... par ECNI   LE CADEAU  ... par ECNI Icon_minitimeSam 11 Oct 2014 - 17:46

Bien sur qu'il y a une suite ... j'ai posté le premier épisode en mai mais il a fallu attendre aujourd'hui pour que ça intéresse quelqu'un ...
je vais encore attendre un peu pour poster les suites king
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MessageSujet: Re: LE CADEAU ... par ECNI   LE CADEAU  ... par ECNI Icon_minitimeSam 11 Oct 2014 - 18:10

Zut alors, comment ça se fait que nous ne l'avions pas vu???
Nous attendons la suite, mais avec toi je m'attends à des surprises!
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MessageSujet: Re: LE CADEAU ... par ECNI   LE CADEAU  ... par ECNI Icon_minitimeSam 11 Oct 2014 - 18:12

Very Happy
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MessageSujet: Re: LE CADEAU ... par ECNI   LE CADEAU  ... par ECNI Icon_minitimeSam 11 Oct 2014 - 18:56

Tu sais, moi aussi j'ai posté pas mal de sujets qui n'ont pas été lus...
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MessageSujet: Re: LE CADEAU ... par ECNI   LE CADEAU  ... par ECNI Icon_minitimeDim 12 Oct 2014 - 0:00

Je sais TRISKEL ... mais on ne va pas non plus se mettre à pleurer (avec toutes ces inondations king )
et en plus mon poste est très long à lire Very Happy je comprend que certains se soient endormis dessus

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MessageSujet: Re: LE CADEAU ... par ECNI   LE CADEAU  ... par ECNI Icon_minitimeLun 13 Oct 2014 - 11:54

ba c'est génial, pourquoi je l'ai pas vu non plus ?
(il s'est pas allumé en rouge le E.T. )

ecrivain EN-CORE Very Happy




moi aussi une question me tracasse, tu as l'aire de bien connaitre amiens
ce pourrait il qu'il y est de l'autobiographie dans ce texte ? Very Happy
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MessageSujet: Re: LE CADEAU ... par ECNI   LE CADEAU  ... par ECNI Icon_minitimeJeu 16 Oct 2014 - 15:37

Le voyage en Tunisie


Le 28 mars est enfin arrivé, nous avons réussi à obtenir une place cote à cote dans l’avion. C’était pour nous deux un baptême de l’air. Quand l’avion a commencé à prendre sa vitesse de décollage, elle s’est agrippée à ma main de toutes ses forces, nous nous sommes regardé, nous nous sommes souris et quand l’avion s’est stabilisé nous avons échangé notre premier long baiser.
En apportant les boissons l’hôtesse toute souriante nous demande:
- Voyage de noce?
Troublé par le baiser j’ai répondu oui, ce qui a beaucoup fait rire Nana et nous a fait bénéficier d’un tas de sourires sympathique de l’équipage et des voisins immédiats. Tout le monde était aux petits soins avec nous. Une vieille dame située plus loin ne cessait de dire
- C’est un couple charmant.
Le voyage s’est très bien passé, et à l’aéroport une voiture nous attendait pour nous conduire à l’hôtel.
Pendant huit jours nous avons ri comme des fous, et la journée terminée j’allais dans sa chambre pour lui expliquer des rudiments d’utilisation de son traitement de texte, retouches de photo, et tous les jours nous mettaient en tête plus de souvenirs pour les jours froids du Nord et des histoires à raconter à ses parents. L’épisode planche à voile, nous a fait passer beaucoup plus de temps dans l’eau que sur l’eau, mais en fin de journée nous tenions debout pendant plusieurs minutes sur la planche... sans tomber.
Nous avons visité les souks et Nana s’est acheté une robe très colorée et une jolie broche en forme de papillon. Cet endroit poussiéreux est formidable... on y trouve de tout... tout ce dont on a impérativement besoin, comme tout ce qui est d’une inutilité indispensable conforme au goût du touriste.

Le huitième jour, grosse question le départ en voiture dans une oasis ou le tour à dos de chameau. Nous avons choisi chacun une option différente. C’était le premier jour à vivre séparé. Cela nous rendait bien triste. Mais Nana rêvait depuis longtemps de voir une oasis, et moi je n’avais qu’une pensée attraper le mal de mer, juché sur un chameau.
Bateau du désert est vraiment le nom qui convient le mieux pour cet animal qui vous berce de haut en bas et d’avant en arrière tout au long de la route. Cet animal vous toise d’abord de son oeil fier et hautain comme un prince de très haute lignée, puis vous rôte à la figure quand vous vous approchez de lui, emplissant l’air de son haleine. On arrive à grimper dessus s’il ne se relève pas à ce moment là en poussant des cris à vous en faire redescendre tout de suite... de peur. Notre guide étant d’origine marocaine avait un très fort accent arabe, et très rigollot dans la façon de s’exprimer.
- Ti va voil missiou, tout y va bien se passer. Chouf la bête comme il est douce, ma palole, pas d’ploblémes.
J’étais en plein milieu de la caravane, avec des touristes allemands devant et derrière. Nous ‘voguions’ déjà depuis un bon moment sur un océan de cailloux, et voilà que le bateau s’emballe et se prend pour un hors bord. Mon chameau saute comme un ressort fait tomber le touriste allemand qui est derrière moi. Celui qui est devant ce casse la figure tout seul en poussant un petit cri, à chaque fois qu’il lâche la selle, puis la couverture, puis la sangle, bref tout ce qui pouvait être fixe sur la bête, pour finir à plat ventre par terre le nez dans la poussière et les bras en croix comme le chante Johnny Hallyday dans une de ses vielles chansons. Mon chameau fait un tour sur lui-même en dérapant sur ses pattes arrières et part au grand galop. J’entends des cris derrières moi, des jurons, mais l’animal a pris la vitesse maxi a grandes enjambées et je rebondis comme une balle de ping-pong descendant un escalier. Finalement il s’arrête net en faisant un dérapage contrôlé (mais pas par moi) je me sens irrésistiblement propulsé en hauteur et en avant, en direction d’un vieil olivier J’entends un grand crac (mais est-ce mon dos ou mes jambes ?) . Je me relève péniblement ruisselant de poussière et constate que c’est l’arbre qui a craqué (sans doute était-il moins préparé sportivement que moi, pour cette épreuve...) Au loin je vois le chamelier qui agite son bâton en vociférant et en tentant de courir pour remonter la cote. Mon regard accroche un reflet métallique bleuté dans le tronc creux cassé. Je ramasse un objet bizarre, ressemblant à une poterie. C’est extrêmement léger, comme du carton pâte mais magnifique avec sa forme de deux pyramides accolées à un parallélépipède. Je vois des inscriptions gravées dessus, je me dis c’est sûrement un trésor archéologique. Je le place dans mon sac, et soudain mes forces m’abandonnent, le contre choc de ma chute, et je tombe dans les pommes...
-Ti va mieux missiou? pas cassé? Je me relève en marmonnant
- Non non, l’missiou va bien, mais il a mal partout.
Le guide me débarrasse de la poussière, en me tapotant de la main ce qui me fait à chaque fois pousser une légère plainte. Je fais signe à ce sadique d’arrêter et regarde autour de moi tous les autres touristes, pliés en deux par ce spectacle entièrement gratuit et désopilant que je leur ai offert. Le guide me demande
- Pas cassé missiou? J’y téléphoné missiou, la voiture va venir chercher missiou pas d’ problème.
Je fais signe oui de la tête et m’assied sur une grosse pierre en frictionnant mon dos. C’est vrai que n’ai plus beaucoup envie de monter de nouveau ce fou furieux qui me regarde de haut en faisant frrrtttt en agitant la tête.
Fourbu par ces acrobaties la piscine va me faire le plus grand bien. Je n’ai rien de cassé, c’est du moins ce que m'a dit Iznogoud, c’est ainsi que j’ai surnommé le médecin, (un petit barbu habillé en djellaba noire et or, le geste rapide et l’?il vif, nerveux comme un ressort, qui ressemble beaucoup au personnage de la bande dessinée) Il avait été prévenu de mon arrivée à l’hôtel par l’infirmier de l’hôtel qui était venu me chercher avec son 4x4.
Avant de m’habiller (ou plutôt le contraire) je sors de mon sac l’objet mystérieux. La couleur bleutée avec le reflet métallique me fait penser à un porte-pipes en céramique que ma mère m’avait offert pour mon anniversaire lors de mon service militaire mais le poids de l’objet par rapport à son volume est disproportionné. Beaucoup trop léger... En quelle matière est-il donc fabriqué. Et puis cette inscription on dirait des hiéroglyphes une sorte de cartouche égyptien contenant deux rangées de quatre signes ressemblant à des flèches. Le cartouche lui-même est une flèche qui irait dans le sens inverse des aiguilles d’une montre en tournant jusqu’à se mordre la queue. La tête que va faire Nana quand je vais lui montrer ça... Je range l’objet dans un sac en papier emprunté à un des souvenirs achetés la veille, puis dans ma valise que je ferme à clef. Je saisis la serviette de bain et me dirige vers l’ascenseur.
L’eau fraîche fait beaucoup de bien, a toutes mes petites douleurs. Demain, je ne serai plus qu’un hématome géant. Je sourie en re-pensant à la bouille du chamelier, je sens que l’on va rigoler quand je vais raconter cela à Nana.
Au bar de la piscine, je commande un thé à la menthe, boisson locale par excellence, qui désaltère, rafraîchit et brûle les lèvres, et les doigts, ce qui oblige de boire ce breuvage par petites gorgées en faisant "fuuuu!" 
Nana est enfin rentrée de son voyage en Land Rover. Elle se jette à mon cou (ce qui tache un peu mon sourire d’un petit ‘ouille’ de douleur, qu’elle ne remarque même pas, elle exulte, elle est radieuse, elle est ravie, mais me dit d’un ton de vieille institutrice
- Tu as vraiment raté ça, c’est un autre monde... toute cette chaleur et toute cette fraîcheur... et puis le contraste du désert avec l’ombre des arbres, c’est un vrai miracle, et ces fleurs, ces fruits... tu as vraiment raté ça, c’était si beau... et puis toi tu n’étais même pas là, c’est que tu m’as manqué... viens vite voir les photos que j’ai ramené.
Je lui laisse raconter son histoire. Elle est belle, enthousiaste, me commente chacune de ses photos, comme si elle voulait me la vendre et que ce serait l’affaire de ma vie. Puis constatant que je boite un peu, elle demande :
- Au fait, et ton parcours? C’était bien?
Là je lui raconte mon aventure, elle en rit aux larmes, puis la séance de rigolade est retombée, elle demande à voir le trésor, l’appareil photo à la main. Je l’emmène à ma chambre, et sort l’objet de sa cachette. Elle le retourne dans tous les sens, le soupèse, le secoue, le tapote du bout du doigt, et finalement le pose sur le lit pour le photographier. Elle fait des gros plans sur les inscriptions, et signale que grâce au zoom on aperçoit nettement des trous ronds juste sur la ligne du cartouche. Avant que j’aie pu dire un seul mot, elle crie en battant des mains


- J’ai trouvé, j’ai compris le message, c’est très simple, regarde...
Elle s’empare de sa broche qui orne sa poitrine, depuis la visite des souks, en déplie l’épingle et montre:
- sur la première ligne, le premier signe doit figurer un chiffre sur la seconde, au-dessous il y a une flèche qui indique le haut, donc trou du haut.
Elle introduit l’épingle et l’on perçoit un déclic.
- Tu sais que tu es géniale? lui dis-je
elle ne redresse même pas la tête, tout en continuant d’un ton passionné,
- Le suivant, c’est sans doutes le chiffre deux, et c’est flèche vers le bas.
elle s’exécute, et à chaque fois on perçoit le déclic
- A toi l’honneur pour le dernier, c’est toi qui l’as trouvé... et puis si ça explose, moi je prends mes distances...
Je cale soigneusement la chose sur mes genoux, elle me tend l’aiguille avec empressement, et recule de trois pas, avec un sourire amusé. Je regarde la flèche vers le haut j’introduis l’aiguille dans le minuscule orifice, sent une légère résistance... Pouf!!! Fait l’objet en explosant avec un bruit d’ampoule de lampe qui casse... je sursaute à la fois de peur et de surprise, ainsi que Nana, puis l’atmosphère se détend. Sur mes genoux pleins de poussière d’un beau blanc bleuté à la place de l’objet, reste un coffret métallique. Mes pieds, mes genoux et la moquette sont couverts de la même poussière. Nana rigole et commente :
- On va pouvoir passer l’aspirateur maintenant, c’est malin la moquette est fichue...

Le coffret est admirablement décoré de petits hiéroglyphes et de dessins représentant le système solaire, avec des annotations en face de chaque planète, puis des objets ressemblant l’un à une citrouille munie de deux antennes et l’autre, une coquille d’oursin de forme oblongue, Je souffle sur le coffret pour en chasser le reste de poussière, et l’approche de la fenêtre pour mieux l’observer à la lumière du jour.
- Quelle finesse dans le dessin... c’est sans doute une méthode photographique... regarde, on dirait que cette espèce d’oursin est en relief ! - Regarde les planètes, on dirait notre système solaire. Mais comment ça s’ouvre? ajoute Nana

Que faisait ce truc dans le tronc de l’olivier... j’ai l’impression qu’il était là depuis très longtemps, comment a-t-il fait pour arriver là... à moins quelqu’un l’y ai caché afin de le reprendre plus tard... de toutes façons, nous ne le saurons jamais...
Nana est très prés derrière moi. Ses longs cheveux légers caressent ma nuque, je sens son souffle sur mon cou. Ce contact fait battre mon c?ur encore plus fort, et je voudrais que cet instant dure une éternité. Je tente de reprendre mes esprits et déclare
- Aucuns doutes, ce machin n’est pas une technologie de chez nous, cela vient d’une autre planète, et très sûrement une civilisation supérieure.
Elle s’est encore approchée au point que je perçois le frôlement de sa poitrine dans mon dos, je me sens comme électrisé. je me retourne gauchement, pose le coffret sur la table de nuit, lui saisit les deux mains, la tire doucement vers le lit, je lui sourie, elle me sourie, Je m’approche de son visage, ses yeux rieurs m’observent attentivement, j’hésite un instant, je dégage son visage de ses deux mèches de cheveux, je lui embrasse le front, tout doucement, puis la joue, le cou, puis finalement nous nous embrassons avec fougue, je la prends dans mes bras, elle me serre de toutes ses forces, je la soulève et la pose sur le lit, pendant qu’a son tour elle m’embrasse...

Pendant tout le séjour, nous faisions chambre séparée, et c’est la première fois que nous passons la nuit ensemble. Je l’observe depuis un moment, comme elle est belle quand elle dort. Je vois son joli visage qui sourie et sa tête posée sur l’oreiller encadré de tous ses cheveux éparpillés tout autour, de quoi inspirer un artiste peintre. Les draps en bataille laissent deviner un de ses seins. Je lui sourie sans m’apercevoir tout de suite, qu’à son tour elle a les yeux ouverts, et qu’elle m'observe attentivement...
- Nos corps de terriens ont parlés cette nuit, et bien parlés... lui dis-je
- Ils n’ont pas fait que parler, ils ont aussi merveilleusement... chantés, ajoute t-elle en riant
- Pour une folle nuit c’était ‘LA’ folle nuit, la plus formidable de ma jeune vie.
Dit Nana en s’étirant de tout son long corps.
- Oui et ça donne envie de recommencer
- Tout de suite ? Demande-t-elle
Je fais un grand hochement de tête signifiant oh! Oui, oui, oui, oui.
- Et bien il va falloir me mériter par la patience monsieur
Elle me jette son oreiller à la figure, et se précipite en courrant vers la salle de bain, vêtue de toute sa nudité... spectacle qui me ravie. Il me faut absolument une excuse. Alors je me lève, me saisit de la serviette de bain posée sur une chaise, pour la lui porter. Je frappe à la porte de la douche... toc toc toc on me répond entrez! ... qu’auriez-vous fait à ma place? ... J’ai posé la serviette par terre et je suis entré...

- Je n’ai jamais été aussi heureuse et comblée que depuis que je te connais... me dis Nana.
J’allais lui répondre que moi aussi, mais elle poursuit..
- C’est comme un merveilleux conte de fées. D’abord je gagne à un concours, chose qui n’est jamais arrivée dans ma famille. Puis, je te rencontre, toi et ton formidable sourire... C’est la chose de toi que j’ai vu en premier, à la remise des lots à Paris. Autre chose formidable j’ai réussi à braver ma timidité, pour aller te parler. Tu ne peux imaginer à quel point c’est difficile pour moi de parler à un inconnu. Mais ton sourire m’a soutenu, et ça a marché. Tu n’as pas essayé de me draguer comme le font la plus part, tu as été courtois, galant, et très généreux, parce que me proposer de partager ton voyage, cela m’a vraiment ému...
Je l’arrête de la main et lui dit
- Arrête, arrête ma tête va encore grossir, ma modestie est mise à trop rude épreuve... Tu oublies que moi aussi je suis tombé amoureux de toi. Quand on aime tout est possible ? Tu sais moi aussi je suis timide, ton regard, ton sourire, le moindre de tes frôlements m’électrisent et me mettent des idées en tête que je n’ose même pas évoquer...
Elle me donne un baiser sur le bout des lèvres et ajoute en riant
- Des idées comme celles d’hier soir ou de ce matin? J’espère que tu en auras encore beaucoup d’autres... me dis-t-elle en ondulant du bassin comme une danseuse arabe. Je l’attrape au vol et lui mordille l’oreille.
Ah! Le carnivore! mais c’est qu’il ma mordu...
Sur ce elle se saisit de sa pantoufle et me tape plusieurs fois sur la tête et courre se cacher dans la penderie. J’attends un moment sans bouger et au moment ou les deux battants de l’armoire s’écartent pour laisser apparaître sa tête toute décoiffée, étonnée que je ne l’aie pas poursuivie, clic! Je la prends en photo avec son appareil.

Nous sommes retournés dans les souks. J’y ai trouvé de belles montres suisses (made in Taiwan), des tablettes de hiéroglyphes égyptiennes (made in China), mais aussi beaucoup de beaux produits locaux en cuir, en cuivre et en pierres semi-précieuses, de magnifiques sculptures d’objets d’art africain.
Il y a des échoppes ou l’on peu faire réparer ou entretenir tout ce qui se fabrique au monde Bicyclette, appareil photo, montre, machine à coudre, vieilles savates, et dans ces lieux qui paraissent être au bout du monde c’est l’ingéniosité de l’homme qui fait des miracles.
Nana a acheté plein de souvenirs pour sa famille, et j’ai eu un coup de tristesse pour la mienne dont je suis le seul survivant.
Il faut maintenant penser aux bagages du retour, car demain c’est déjà le départ. Et je pense au coffret... il va falloir le passer à la douane, mais c’est vrai qu’il est tellement léger qu’il passera bien enveloppé dans un des paquets de souvenirs. Nous trouverons bien une fois en France le mécanisme d’ouverture (J’espère qu’il ne tombera pas en poussières comme l’autre).
J’ai fini mes bagages, et me précipite à la chambre de Nana. Elle me fait patienter un instant le temps de terminer de ranger quelques vêtements, et je l’emmène sur les toits de l’hôtel pour regarder une dernière fois ce paysage qui nous a vu si heureux et qui nous fera toujours rêver.
On sent les odeurs de fleurs monter, les lauriers roses et blancs, les odeurs de cuisine, oignons, viandes rôties, et aussi les odeurs des cuisines de l’hôtel. Je sens sa main sur ma taille se crisper un peu. Ma main gauche sur son épaule fait de même. Et nous parlons de ce formidable pays, qui a fait germer notre amour, ces gens si gentils... (très commerçants, mais très gentils) et souriants. Nous décidons de passer la nuit dans la chambre de Nana, sagement, comme un vieux couple de retraité. Mais lorsqu’elle est sortie de la salle de bain, dans un déshabillé vaporeux en chantant Ta da da! Mon c?ur s’est un moment arrêté de battre, et nous nous sommes courus après comme deux fous.
La dernière nuit était très chaude dans tous les sens du terme. Heureusement l’air conditionné a rafraîchi nos pauvres corps moites et fatigués. Puis ce fut le petit déjeuner, silencieux mais riche en regards et en sourires, puis le bus, puis l’aéroport, puis Paris, avec un ciel gris comme la tristesse qui nous envahissait de plus en plus.
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MessageSujet: Re: LE CADEAU ... par ECNI   LE CADEAU  ... par ECNI Icon_minitimeJeu 16 Oct 2014 - 17:38

Belle lune de miel en somme, mais avec toi il y a toujours un objet mystérieux. Ca m'en rappelle un autre dont tu ne nous a jamais donné l'explication, j'espère que nous en aurons une pour celui-ci.
La suite au prochain numéro!
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MessageSujet: Re: LE CADEAU ... par ECNI   LE CADEAU  ... par ECNI Icon_minitimeJeu 16 Oct 2014 - 17:57

Tu n'es pas au bout des choses étranges !!!
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MessageSujet: Re: LE CADEAU ... par ECNI   LE CADEAU  ... par ECNI Icon_minitimeJeu 16 Oct 2014 - 17:59

Je m'en doute bien, mais ne me laisse pas dormir sur ma faim! coeur
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MessageSujet: Re: LE CADEAU ... par ECNI   LE CADEAU  ... par ECNI Icon_minitimeSam 18 Oct 2014 - 8:44

il s'est se faire désirer hein ? DDD
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MessageSujet: Re: LE CADEAU ... par ECNI   LE CADEAU  ... par ECNI Icon_minitimeSam 18 Oct 2014 - 10:31

Faut il déjà que je poste le troisième épisode ??? il faut que je découpe le reste du fichier en quatre ,cinq ou six ... je vais donc devoir me relire (et je n'aime pas ça ...)
... et puis il faut que je pense à la fin ... à moins que je poursuive l'histoire indéfiniment :bball: ( mais j'ai aussi la flemme d'écrire ... king
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MessageSujet: Re: LE CADEAU ... par ECNI   LE CADEAU  ... par ECNI Icon_minitimeSam 18 Oct 2014 - 10:46

Prends ton temps, si tu poursuis l'histoire indéfiniment nous n'aurons jamais la réponse à nos questions!
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