Mes vies antérieures 5 "Aiko" (okcoral)

J'ai toujours été curieuse à propos de l'Asie, le Japon et la Corée plus particulièrement. J'ai déjà fait deux régressions depuis hier.

Je suis une femme (environ 20 à 25 ans), je suis assise à genoux près d'un miroir et quelqu'un derrière moi me brosse les cheveux, ils sont longs, les pointes effleurent mes pieds. Je sursaute soudainement quand la porte coulissante s'ouvre avec fracas, ma tête se tourne. Lorsque je vois cette femme venir, je me jette pratiquement à plat ventre par terre. J'ai peur d'elle, vraiment très peur. Elle me hurle dessus (je crois reconnaître le japonais, que je ne parle pas), c'est une femme d'âge mûr, sévère, elle est en colère contre moi.

Je sursaute encore et je colle mes mains contre mes oreilles, quelqu'un, une femme, dans la pièce d'à côté est en train de se faire battre, les cris déchirants de celle-ci me font mal.

J'ai fait une deuxième régression aujourd'hui, je voulais retourner voir cette jeune femme aux cheveux interminablement longs.

Cette fois, je suis assise en tailleur et la personne derrière moi qui peigne encore mes cheveux c'est la même que lors de ma régression ci-dessus. Il est tard, il fait déjà nuit dehors puisque je ne vois plus grand-chose autour de nous. Je lève les yeux pour regarder dans le miroir, je dévisage le reflet de cette petite fille (environ 10 à 12 ans) et une vague de tendresse s'emmêle à l'intérieur de moi, je ressens énormément d'affection pour elle mais je ne sais pas qui elle est. Même quand je regarde dans les yeux de cette enfant, je ne reconnais personne (que je pourrais potentiellement avoir croisée aujourd'hui). Je me sens bien quand je suis près d'elle, j'aime nos moments en silence où elle peigne mes cheveux avant d'aller au lit.

Elle m'a parlé et j'ai noté de façon phonétique ce qu'elle m'a dit en sortant de ma régression. J'ai cherché sur internet "watashi wa anata ono ni watitai" globalement les résultats qui ressortent sont des mots tendres comme "je veux rester avec toi" mais je ne sais pas si c'est la traduction exacte ni si je l'ai correctement retranscrit après l'avoir entendu.

Je cherche un autre souvenir, je veux la revoir.

Cette fois, il fait jour. Je porte un vêtement qui ressemble beaucoup à un kimono mais beaucoup moins lourd, je peux le comparer aujourd'hui avec une chemise de nuit, très douce, elle m'arrive jusqu'aux pieds, je l'ai nouée autour de ma taille et elle est bleu, très pâle.
La petite fille est en train de rire, je joue avec elle, elle se cache derrière la porte coulissante et je l'ouvre soudainement pour lui faire peur, mais au lieu de ça elle rigole et part en courant, je la suis, il n'y a personne à la maison, nous sommes que toutes les deux et je crois que c'est pour cela que nous nous autorisons cet écart.

Pourquoi un écart ? Parce que je suis une geisha ou en tout cas, je suis en train de le devenir. Dans un autre souvenir je porte un kimono, il me serre trop à la taille, c'est lourd et inconfortable, mes cheveux sont tellement tirés haut sur mon crâne (un chignon) que j'ai mal aux tempes et à la nuque. Je suis maladroitement mal à l'aise sur mes chaussures.
Vous souvenez vous de la femme dont j'ai parlé ci-dessus ? Celle qui me fait peur ? Elle est là, c'est ma okasan. Elle ouvre la porte, je dois partir mais avant de m'en aller, je me retourne pour regarder cette petite fille, elle reste à l'écart et me dévisage.

Je ne vais sûrement jamais retrouver la moindre trace de cette femme, elle n'a pas été un personnage historique. Mais peu importe, je retournerais la voir dans quelques régressions. J'ai envie d'en savoir plus, je sais déjà qu'elle aime beaucoup danser avec des éventails, c'est pour ça qu'elle aime être une geisha. Mais elle n'aura jamais le droit d'être une épouse ni une mère, et quand elle rencontre cette petite fille qui appartient à la même maison qu'elle (pour apprendre à devenir geisha aussi, je suppose), cet instinct maternel auquel elle n'aura jamais le droit de goûter l'affame.