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 [Intox] l'affaire Léo Taxil

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chantara
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MessageSujet: [Intox] l'affaire Léo Taxil    [Intox] l'affaire Léo Taxil  Icon_minitimeMar 19 Juin 2018 - 16:56

léo taxil


Gabriel Jogand-Pagès, dit Léo Taxil, né à Marseille le 21 mars 1854 et mort à Sceaux le 27 mars 1907 (à 53 ans), est un écrivain français anticlérical puis antimaçon auteur, à l'aide de quelques collaborateurs dont Paul Rosen, d'une mystification célèbre et de grande ampleur contre la maçonnerie, l'accusant de satanisme. Il alla jusqu'à fabriquer de fausses preuves et envoyer une correspondance délatrice au pape. Ces manipulations de l'opinion et particulièrement des catholiques commencèrent en 1885 et prirent fin en 1897 avec ses aveux publics.

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biographie

Léo Taxil, Marie Joseph Gabriel Antoine Jogand-Pagès de son nom complet, né dans une famille bourgeoise aux opinions plutôt royalistes et très cléricales, est envoyé après une fugue dans une institution de correction tenue par les jésuites, qui lui inspirent une aversion profonde et un anticléricalisme violent. Devenu journaliste et républicain, il fréquente les milieux anticléricaux de Marseille, tout en offrant ses services à la police pour dénoncer des républicains. Puis il quitte Marseille pour des raisons obscures, et fait un bref séjour en Suisse, avant de rejoindre Paris. À partir de 1875, il s'engage dans la lutte anticléricale, fondant la Librairie anticléricale puis des journaux comme La République anticléricale, et adopte le pseudonyme de « Léo Taxil » (« Léo » pour Léonidas, le prénom d'un aïeul maternel, et « Taxil » en référence à un seigneur hindou, Taxiles (en), allié d'Alexandre le Grand). Se réclamant dans ses écrits de Voltaire, il tourne en dérision l'enseignement du dogme et de la morale catholiques, de ceux qu'il appelle les « calotins », et accuse le clergé de tous les vices et de toutes les turpitudes à connotations sexuelles, en premier lieu Mgr Dupanloup. Il participe également à des banquets républicains et organise de nombreuses conférences qui, la notoriété venant, attirent un public enthousiaste.

En 1879, il passe devant la cour d'assises de la Seine pour avoir écrit À bas la calotte, qui lui vaut d'être poursuivi pour avoir insulté une religion reconnue par l'État et outragé la morale publique, mais il est acquitté. Puis en 1881, il écrit La Marseillaise anticléricale.

Le public, lassé, finit par bouder les dernières parutions de sa « Librairie anticléricale ». C'est alors que Léo Taxil conçoit une nouvelle mystification. En 1886, alors qu'il était excommunié, il annonce sa conversion, fait un pèlerinage à Rome et reçoit l'absolution de Léon XIII, désavouant ses travaux antérieurs. Il commence alors une campagne contre les francs-maçons, dont il a été exclu dès le 1er degré pour « fraude littéraire ». Selon ses dires, il faisait partie de la loge Le temple des amis de l'honneur français. Dès lors, il se lance dans une violente carrière antimaçonnique, et publie des ouvrages exactement dans la même veine que ses précédents anti-cléricaux, mais dirigés cette fois contre les franc-maçons, qui sont à leur tour accusés des pires déviances sexuelles.

En 1887, il est reçu en audience par le pape Léon XIII, qui blâme l'évêque de Charleston pour avoir dénoncé les confessions antimaçonniques comme une fraude. En 1892, Taxil commence à publier un journal, La France chrétienne anti-maçonnique.

Entre le 20 novembre 1892 et le 20 mars 1895, il fait paraître avec Carl Hacks, sous le pseudonyme du Docteur Bataille, Le Diable au XIXe siècle, un ouvrage prétendant dresser l'état de l'occultisme, accusant les loges d'adorer le démon et dénonçant une vaste conspiration maçonnique mondiale, qui fait un grand bruit. À côté de figures bien réelles de la maçonnerie comme Albert Pike, accusé par Taxil de « communiquer avec le démon », il met en scène des personnages de fiction, comme « Sophie Walder », Grande Maîtresse du Lotus de France, Suisse et Belgique, et « Diana Vaughan », haute dignitaire luciférienne, qui aurait écrit pour lui ses confessions, où elle parle du culte satanique appelé « palladisme ». Ces assertions sont « confirmées », à la même époque, par l'installation à Paris d'une Américaine du nom de Diana Vaughan qui attire aussitôt l'attention, et que Taxil présente aux journalistes catholiques influents. Devant les prétendues révélations de Diana Vaughan, une polémique naît. Un « congrès antimaçonnique », réuni à Trente avec la participation de Taxil en 1896, prétend, en vain, trancher la question de leur véridicité


Dernière édition par chantara le Mar 19 Juin 2018 - 17:19, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Intox] l'affaire Léo Taxil    [Intox] l'affaire Léo Taxil  Icon_minitimeMar 19 Juin 2018 - 16:59

L'affaire Léo Taxil (parfois nommée mystification de Léo Taxil ou canular de Taxil) est une imposture antimaçonnique française célèbre, qui débuta en 1885 et se poursuivit jusqu'en 1897. Son auteur, Marie Joseph Gabriel Antoine Jogand-Pagès alias Léo Taxil, entouré de quelques collaborateurs restés dans l'ombre (Paul Rosen, Louis LeChartier etc.) conçut une mystification qui visait à discréditer la franc-maçonnerie et à duper l'Église catholique.


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Histoire

Accusé de fraude littéraire, le journaliste anticlérical Gabriel Antoine Jogand-Pagès (Léo Taxil de son nom de plume) est exclu de la loge maçonnique à laquelle il appartient. En avril 1885, le folliculaire annonce à grand renfort de publicité sa « conversion » au catholicisme avant de fonder le journal La France chrétienne - Jeanne d'Arc

Léo Taxil commence par accuser la franc-maçonnerie de dissimuler les pires bassesses morales et d'encourager ses adeptes au vice quand ce n'est pas au meurtre. Il assimile ensuite la franc-maçonnerie à une secte satanique vouant un culte à Baphomet, ceci dans des loges dont le chef suprême Albert Pike reçoit ses ordres de Lucifer en personne.

Taxil mélange des éléments réellement tirés de rituels maçonniques avec des déformations de son invention. En particulier, sur plusieurs images désormais célèbres, il réutilise des symboles du 18e degré du Rite écossais ancien et accepté en y remplaçant l'agneau pascal par un bouc inspiré du « Baphomet » imaginé en 1854 par l'occultiste français Éliphas Lévi

La prétendue conversion de Diana Vaughan, jeune et belle Américaine, supposée Grande Maîtresse du Rite Palladique Rectifié, convertie à la suite d'une prière à Jeanne d'Arc (pas encore canonisée à l'époque), représente un élément important de la mystification de Léo Taxil.

Taxil affirme qu'Albert Pike, Grand Commandeur du Suprême Conseil de la Juridiction Sud du Rite écossais ancien et accepté, est également un pape luciférien et le chef suprême de tous les francs-maçons du globe, et qu'il est admis tous les vendredis à trois heures à conférer avec Satan en personne. L'affaire prend une telle ampleur dans les milieux catholiques que Mgr Northrop, évêque de Charleston (Caroline du Sud), part spécialement à Rome afin d'assurer Léon XIII que les francs-maçons de sa ville épiscopale sont des gens normaux, dignes et que leur temple ne s'orne d'aucune statue de Satan.

Bien que Léo Taxil persuade nombre de catholiques de son incroyable histoire — il entretient une correspondance avec le pape Léon XIII où il l'informe des sombres menées du Palladisme –, ses affirmations sont de plus en plus dénoncées comme une imposture, y compris par Léon XIII.

Au congrès antimaçonnique de Trente de 1893, un des points évoqués est la réalité de l'existence de Diana Vaughan5.

En 1895, Charles Hacks collabore au canular de Taxil en rédigeant avec celui-ci l'ouvrage qu'ils écrivent sous le pseudonyme collectif de Dr Bataille: Le Diable au XIXe siècle. L'ouvrage rassemble 240 brochures publiées sous forme de périodiques entre 1892 et 1895.

Deux jésuites, le père Grüber et le père E. Portalié, dénoncent l'imposture, sans être entendus.

Abel Clarin de La Rive mène une enquête qui finit par confondre Léo Taxil. Celui-ci préfère alors prendre les devants et monter un dernier « coup » en annonçant des révélations incroyables, notamment une présentation publique de Diana Vaughan. Le 19 avril 1897, lors d'une conférence organisée à la Société de géographie devant des journalistes français et étrangers médusés, des délégués de la nonciature et de l'archevêché, des francs-maçons et des libres-penseurs, Jogand-Pagès dévoile lui-même son imposture, qualifiant la supercherie d'« aimable plaisanterie ». Ses propos suscitent un tel scandale que la police doit intervenir pour calmer l'assistance et protéger l'auteur.

Le canular a parfois été considéré comme un complot échelonné sur plusieurs années par Léo Taxil dans le but avoué d'appliquer in fine aux dépens de l'Église catholique romaine la maxime qui avait fait le succès du journaliste libre-penseur : Tuons-les par le rire. Cette interprétation conjecture que le mystificateur était de bonne foi durant sa conférence de presse. Cependant, il semble que Taxil en voulait aux francs-maçons en raison de son exclusion passée et que sa supercherie lucrative relevait essentiellement de l'opportunisme

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MessageSujet: Re: [Intox] l'affaire Léo Taxil    [Intox] l'affaire Léo Taxil  Icon_minitimeMar 19 Juin 2018 - 17:03

complément d'information sur un site tres interessant :
sources retrouvées , a lire ici :

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MessageSujet: Re: [Intox] l'affaire Léo Taxil    [Intox] l'affaire Léo Taxil  Icon_minitime

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