Rencontre d'Ovni à DELPHOS - KANSAS 1971

La rencontre

C’est une rencontre dite du deuxième type avec « atterrissage » : en ce 2 novembre 1971, à Delphos, une petite ville de 371 habitants à l’ouest de Topeka au Kansas, la famille Johnson vient de regagner sa ferme après un court déplacement en auto à Salina, ville voisine. Ron, 16 ans, se rend à l’enclos à moutons pour la corvée quotidienne ; il est 18 h 30, le soleil est couché ; il fait déjà nuit noire… À 19 heures, sa mère Erma l’appelle pour la soupe… Il répond qu’il arrive… C’est à ce moment qu’il entend un grondement : « comme celui d’une vieille machine à laver qui ne tourne pas rond ». Sorti d’un petit hangar, il aperçoit, à 25 mètres, très proche, un objet lumineux posé entre les arbres. La base de l’objet circulaire, étincelant de différentes couleurs, se trouve très près du sol qui scintille par en dessous. Son diamètre est de 2,5 m et sa hauteur de 2. Ébloui, Ron ne peut distinguer sa surface. Son chien Snowball (boule de neige) ne bronche pas. Les moutons eux, semblent perturbés. Au bout de quelques minutes, Ron voit la brillance de la base de l’objet s’intensifier. Après un léger tangage, il s’élève verticalement avec un bruit d’avion. Ron le voit partir vers l’est et se rue dans la maison, très excité ; il tire ses parents dehors ; ceux-ci perçoivent une luminosité lointaine…

Un prélèvement du sol, contenant un matériau blanc, est effectué. Les analyses sur cet échantillon par une vingtaine de laboratoires différents s’étendront sur 30 ans (BATELLE, NASA… le dernier en 1999). Les tests détermineront qu’à priori, il n’y a rien de particulier et pas d’indice de chauffage intense ; sont notées toutefois quelques curiosités : son hydrophobie (tendance à ne pas s’imprégner d’eau) ; sa chimiluminescence (émission à 430-40 nanomètres) ; sa propriété « anesthésiante » constatée par Mrs Johnson, mais aussi sur six laborantins amenés à le manipuler. Ses teneurs en calcium, acide oxalique sont trouvées anormales et il contient une substance organique, présente sous forme de filaments, du type « sucre » qui se révèle être de l’acide fulvique : une molécule plutôt compliquée, une polymère du glucose, dont la présence fit couler beaucoup d’encre. Pour certains, elle peut résulter de la décomposition de détritus végétaux ; pour d’autres, l’engin l’a pulvérisée en spray lors de l’atterrissage. Leur conclusion : « rien n’indique la présence d’une technologie avancée ». En clair : rien d’extraterrestre. Passons aux arguments pour et contre et aux possibilités de confusion Pour : un second témoin, officier de police réserviste, qui, au moment de l’observation (19 h 30), a signalé « une lumière brillante dans le ciel », au nord de Delphos. Contre : l’affaire de Delphos, en mai 1972, fit la Une du National Enquirer, un hebdomadaire à sensation, qui offrait une récompense pour un cas d’ovni résistant à une expertise. Les Johnson l’auraient touchée (5000 $). Possibilités de confusion : 1) canular (mais en 1999, Ron s’en tient toujours à son histoire) 2) cercle de nourriture pour le bétail : non, car pas d’acide urique dans les échantillons 3) anneau de champignons, démentie par l’absence de développement fongique en culture. Verdict pour ce cas : non identifié.


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