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 les 7 filles d'EVE

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chantara
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MessageSujet: les 7 filles d'EVE   les 7  filles d'EVE Icon_minitimeJeu 29 Déc 2011 - 22:34

Les Sept Filles d'Ève






Génétique

Grâce à la génétique, Bryan Sykes, professeur à Oxford, propose de reconstituer la généalogie des Européens. Il présente dans ce livre la théorie de la génétique mitochondriale. Sykes explique les principes de la génétique et de l'évolution humaine, les particularités de la génétique mitochondriale et la façon dont il est parvenu à analyser l'ADN fossile.

Investigation et théorie

Dans Les Sept Filles d'Ève, il raconte son investigation qui commence avec le cadavre congelé d'Ötzi, datant de plus de 5 000 ans, retrouvé dans les Alpes autrichiennes en 1991. L'étude s'achève avec la description de sept lignées aboutissant à sept femmes originelles, poétiquement baptisées Ursula (Grèce), Xénia (Caucase), Héléna (Pyrénées), Velda (Espagne), Tara (Toscane), Katrine (Vénétie) et Jasmine (Syrie), datant de 8 000 à 45 000 ans.

L'ADN mitochondrial

L'étude est basée sur l'utilisation de l'ADN mitochondrial (ADN mt), une molécule présente dans toutes les cellules humaines. Contrairement à l'ADN nucléaire, hérité des deux parents, l'ADN mt est uniquement transmis par la mère. Cette molécule ne compte que 16 500 paires de base et se révèle très stable. Tout au long de l'histoire de l'humanité, elle est transmise de mères en filles. En extrayant l'ADN de Ötzi, Sykes conclut à la similitude des séquences avec celles de l'ADN d'Européens contemporains. Il exerce aussi sa science sur l'identification des restes des Romanov et sur le peuplement de la Polynésie. Il travaille ensuite sur la généalogie préhistorique des Européens.

Les migrations humaines

Après des développements de la génétique, Sykes retrace les migrations humaines, discute en dehors de la théorie de l'origine africaine de l'homme moderne et conteste la théorie de Thor Heyerdahl sur l'origine des Polynésiens. Le titre du livre provient d'un des principaux accomplissements de la génétique mitochondriale, qui est la classification de tous les humains modernes dans plusieurs lignées mitochondriales . Chaque lignée peut être tracée suivant une ligne maternelle menant d'une personne à une femme préhistorique spécifique, selon l'expression de Sykes « une mère de clan ». Toutes ces femmes ont à leur tour partagé un ancêtre commun. Les théories de Sykes aboutissent à sept lignées mitochondriales pour les Européens (cependant d'autres élèvent le nombre à 11 ou à 12) et lui parle donc des « sept filles d'Ève ». Répertoriant ressemblances et différences, tenant une comptabilité savante des mutations permettant de remonter les siècles, Bryan Sykes aboutit à une première conclusion allant à l'encontre de la théorie dominante pour le peuplement de l'Europe préhistorique. Jusqu'ici, on nous disait descendants des premiers agriculteurs venus du Proche-Orient, colonisant peu à peu notre continent, une thèse chère à Luca Cavalli-Sforza, un généticien des populations.

La vie des mères

L'étude de l'ADN mt fait remonter nos lignées aux chasseurs-cueilleurs, présents depuis beaucoup plus longtemps sur ce vaste territoire. Parmi les « sept filles d'Ève », une seule, Jasmine, la plus jeune (8 000 ans), née au Proche-Orient, appartient au groupe des premiers agriculteurs. La deuxième moitié du livre raconte une série de récits fictifs, écrits par Sykes, racontant les vies de chacune des sept mères.

Les clans

« Aujourd'hui, dit Bryan Sykes, de 95 à 97 % des Européens sont reliés à l'un des sept clans. » Les descendants d'Héléna (47 %) et de Jasmine (17 %) sont les plus nombreux. On trouve des membres de six clans dans toutes les parties de l'Europe. Celui de Jasmine est plus localisé. Les Basques, par exemple, ne montrent pas dans cette étude une particularité génétique originelle. Ces travaux ne font pas l'unanimité dans le monde scientifique, et les talents de conteur de Bryan Sykes en agacent plus d'un.

Prolongement

En 2000, B. Sykes a créé la société Oxford Ancestors avec son université : à partir de quelques cellules autoprélevées à l'intérieur de la joue, elle permet à tout un chacun de connaître à quel clan il appartient. Les clients, principalement de Grande-Bretagne et des États-Unis, s'y rendent pour retrouver leurs racines préhistoriques.

Voir le livre : Les sept filles d'Eve de Bryan Sykes
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MessageSujet: Re: les 7 filles d'EVE   les 7  filles d'EVE Icon_minitimeJeu 29 Déc 2011 - 22:37

L’Ève mitochondriale est le nom donné à une femme hypothétique considérée comme la plus récente ancêtre commune par lignée maternelle de l'Humanité. Son existence est attestée par la démonstration qu'il y a une lignée unique de mitochondries dans les cellules de tous les humains.

Les mitochondries sont des organites cellulaires qui ne sont transmis que par l'ovule de la mère et il a été démontré que tous les ADN mitochondriaux humains ont une origine commune. L'Ève mitochondriale est l'équivalent féminin de l'Adam Chromosome-Y, l'ancêtre commun le plus récent par lignée paternelle.

En tenant compte de la vitesse de mutation (concept de l’horloge moléculaire), dans cet ADNmt, les calculs font supposer que l’Ève mitochondriale a vécu il y a quelque 150 000 ans. La phylogénie suggère qu’elle a vécu en Afrique (aujourd'hui Éthiopie, Kenya ou Tanzanie).

Chaîne d’évènements

Le fait qu’aucune autre lignée féminine n’ait survécu depuis l’époque d’Ève semble un effet du hasard plutôt que de la sélection naturelle. Un individu féminin acquiert le titre d’"Ève" rétroactivement à travers une exceptionnelle lignée de filles : dans chaque génération de sa descendance se trouve au moins une fille donnant naissance à une autre fille. Ève ne prend possession de son « titre » que lorsque les lignées de toutes les autres prétendantes sont interrompues, la détentrice du titre n'aurait donc pas pu être identifiée par un test de son vivant.

Essentiellement, le processus hypothétique par lequel tous les lignages sauf un disparaissent est le même que celui de la dérive génétique des allèles. De même que pour la « fixation » ou la disparition de tous les autres allèles durant la dérive génétique, le processus de la fixation matrilinéaire est beaucoup plus lent et a beaucoup moins de chances de se réaliser dans une vaste population que dans une petite. Si Ève avait vécu parmi des millions d’autres femmes, il serait très improbable que les ancêtres matrilinéaires de tous les humains vivants aujourd’hui convergent vers Ève (ou autre contemporaine d’Ève).

Pourquoi la communauté d’Ève et de ses semblables aurait-elle été si petite ? Une possibilité est que la population humaine mondiale à son époque soit passée par un goulet d’étranglement. Une autre est qu’Ève ait vécu parmi une sous-population d’humains venue supplanter toutes les autres. Une version encore plus extrême de ce scénario est qu’Ève ait eu une vie très brève après quelque évènement isolant ayant causé la spéciation des Humains anatomiquement modernes. Parmi les restes de squelettes humains les plus anciens qui aient été découverts, le plus vieux à présenter des os comparables aux humains d’aujourd’hui date effectivement de l’époque à laquelle vécut Ève.

La relation à Adam

D’autre part, il existe un homme récent, « l’Adam Y-chromosomique », ayant engendré une lignée ininterrompue de mâles qui sont les aïeux de tous les hommes de la terre. L'Adam Y-chromosomique remonte seulement à la moitié du temps écoulé depuis Ève. Ceci veut dire qu’un autre goulet d’étranglement, outre celui lié à Ève, a affecté le lignage humain après elle. Le fait que le goulet d’étranglement à l’époque d’Adam n’ait pas également produit un ancêtre matrilinéaire commun à tous les humains vivants – une Ève plus récente, en d’autres termes - semble indiquer que la descendance et la disparition d'un lignage dépendent du hasard (à moins que les lignées masculines soient éliminées plus rapidement, à cause peut-être de la polygamie, qui aurait permis seulement à une partie des mâles d’avoir une descendance). Néanmoins, certains chercheurs soutiennent que la preuve de ce second goulet d’étranglement existe aussi dans les données de l’ADN mitochondrial. Il est aussi possible que les datations soient erronées, c’est-à-dire que les dates décalées d’Ève et d’Adam dénotent de l’imperfection de la théorie de l’horloge moléculaire, qui continue de subir des révisions.


Ève et l’origine africaine


On parle parfois de l'Ève mitochondriale comme d'une Ève africaine. L'hypothèse africaine est établie sur l'examen des fossiles aussi bien que sur l'analyse de l'ADN mitochondrial. Les « arbres généalogiques » (ou « phylogénies ») édifiés sur la base des comparaisons des ADN mitochondriaux montrent que les humains vivants dont les lignages mitochondriaux constituent les premières branches de l’arbre sont les populations indigènes d'Afrique, tandis que les lignages des peuples indigènes des autres continents naissent tous de lignées africaines. Les chercheurs ont donc pensé que tous les humains vivants descendent d’Africains, dont quelques-uns ont migré hors d’Afrique pour peupler le reste du monde. Aussi, nombre de chercheurs prennent-ils le fait mitochondrial comme preuve en faveur de « l’origine unique » ou « Genèse africaine ».

La construction d’arbres généalogiques à partir des données d’ADN est cependant une science inexacte. Les critiques de la « Genèse africaine » prétendent que le fait mitochondrial peut être expliqué aussi bien, ou même mieux, par des arbres plaçant Ève plus proche des peuples d’Asie. Toutefois, depuis 2003, suite aux progrès successifs en matière d'informatique et de méthodes de détermination des arbres phylogénétiques, le nombre de ces critiques a diminué. En tout état de cause, le plus grand soutien que l’ADN mitochondrial puisse offrir à l’hypothèse de l’origine africaine ne dépend pas des arbres. C'est en effet parmi les populations africaines que l'on trouve la plus grande diversité d'ADN mitochondrial, certaines variations ne semblant exister qu'en Afrique. Cette diversité n’aurait pu s’accumuler, disent les chercheurs, si les humains n’avaient pas vécu plus longtemps en Afrique que n’importe où ailleurs. L’analyse des séquences du chromosome Y a donné également des résultats en faveur d’une origine africaine des hominiens.
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MessageSujet: Re: les 7 filles d'EVE   les 7  filles d'EVE Icon_minitimeJeu 12 Avr 2012 - 11:03

"L'ADN mitochondrial

L'étude est basée sur l'utilisation de l'ADN mitochondrial (ADN mt), une molécule présente dans toutes les cellules humaines. Contrairement à l'ADN nucléaire, hérité des deux parents, l'ADN mt est uniquement transmis par la mère. Cette molécule ne compte que 16 500 paires de base et se révèle très stable. Tout au long de l'histoire de l'humanité, elle est transmise de mères en filles"


Très intéressant cet article sur l’ADN mytochondrial Chantara.

Tout ça me fait réfléchir sur le fait que dans la Tradition Originelle, basée sur le Matriarcat, les lignées de femmes étaient les plus importantes, le pouvoir se transmettait par les femmes, la connaissance était leur apanage.
Tradition reprise par les Prêtresses d’Avalon dont les pouvoirs se transmettent de mère en filles, puis plus tard par la lignée Mérovingienne, dont les femmes étaient seules à octroyer le pouvoir royal à leurs époux, à tel point que Napoléon a tenu à épouser une princesse Habsbourg, Marie Louise d’Autriche, descendante des Mérovingiens (dont il avait déjà copié le symbole des abeilles - voir l’article sur la symbolique de l’abeille) pour asseoir son pouvoir et son titre d’empereur.

Merci pour tout ce travail.
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MessageSujet: Re: les 7 filles d'EVE   les 7  filles d'EVE Icon_minitimeLun 23 Déc 2013 - 10:56

De toutes façons, on sait bien que ce sont les femmes qui sont les meilleures!  lol!
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MessageSujet: Re: les 7 filles d'EVE   les 7  filles d'EVE Icon_minitime

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