En France, 4% des « morts » serait enterrés vivants !!! Un jour de 1972, dans un cimetière de la région parisienne, des fossoyeurs perçoivent soudain des bruits sourds provenant d'une tombe. Celle-là même où, la veille, ils ont descendu un cercueil. La police est aussitôt alertée. Pourtant, après vérification, il s'avère que le mort est bien mort. Alors ? Hallucination collective ou dernier appel désespéré d'un enterré vivant ? Personne ne le saura jamais
Toujours est-il malgré les progrès de la science, le risque d'être enterré par erreur, alors qu'on n'est pas encore mort, existe. C'est ce qu'affirme le docteur Peron-Autret dans son livre Les Enterrés Vivants, publié aux éditions Balland. Ce risque, il l'évalue, en France, à 4% des inhumations !
Etre enterré vivant était une des grandes peurs du Moyen-Age. Du reste, les croque-morts doivent leur nom au fait qu'ils mordaient un orteil du défunt pour s'assurer qu'il était bien mort. Et récemment encore, les notaires découvraient dans les testaments des dernières volontés pour le moins surprenantes, du style : « Je veux qu'on me brûle la plante des pieds avec une bougie » ou « j'exige qu'on me transperce la main avec une aiguille à tricoter avant de me mettre en bière »
Si, autrefois, les plus fortunés demandaient à ce qu'on installe des clochettes dans leur cercueil au cas où ils se réveilleraient, certains, aujourd'hui, n'hésitent pas à se faire enterrer avec leur téléphone ! Pour ne plus avoir qu'à décrocher et éventuellement prévenir qu'ils sont « ressuscités » ! De nombreux G.I américains n'ont malheureusement pas eu cette chance. Enterrés vivants, personne n'a jamais entendu leurs appels. En ouvrant les cercueils pour procéder à diverses formalités lors du transport aux Etats-Unis, on a alors constaté dans de nombreux cas que le corps avait bougé. Mais il y a pire encore, certains avaient dévoré leur linceul et leurs mains ! Toutes choses qu'on a retrouvées dans leur estomac. Preuve qu'ils ont été absorbés et digérés par un organisme encore en vie.
Pour le docteur Peron-Autret comme pour d'autres scientifiques, il est probable également que Napoléon a été enterré vivant.
Lorsque, douze ans après sa mort, on a ouvert son cercueil après 'avoir transféré en France, son corps était dans un état de parfaite conservation. Explication ? L'empereur prenait beaucoup de bains chauds dans des baignoires de plomb, très riches en arsenic, et il buvait l'eau d'un seau, également en plomb. Il aurait donc été intoxiqué par l'arsenic et le plomb qui, comme dans le cas d'absorption massive de barbituriques, laissent les sujets dans un état de survie imperceptible et peuvent donc favoriser un diagnostic erroné de la mort. Les enterrés vivants ne sont pas là pour parler. Mais il y a ceux qui ont failli l'être et ne doivent leur salut qu'à la vigilance, à l'obstination de quelques personnes, mais aussi- et surtout- à la chance. Tous ont été déclarés morts par un ou plusieurs médecins. Le permis d'inhumer a été signé. Si certains se sont réveillés à la morgue, d'autres ont bien failli être réfrigérés ou autopsiés vivants.
A Moissac, dans le Tarn-et-Garonne, un ouvrier victime de deux accidents à trente et un ans dintervalle a été déclaré mort dans les deux cas. Chaque fois, il est revenu à lui quelques instants avant dêtre mis en bière. La première fois, le froid la fait éternuer. La seconde, cest la faim qui la sauvé. En ouvrant les yeux, le mort-vivant a en effet réclamé à manger. En 1988, la revue Ici Paris avait rencontré Michel Delepine, le « mort-vivant de Mons », en Belgique.
« Je ne me souviens de rien, nous avait-il confié, allongé sur son lit d'hôpital. C'est comme si j'étais tombé d'un arbre
» Ce coiffeur de 33 ans revenait de loin. Condamné trois fois « à mort » par les médecins qui voulaient l'enterrer, il avait été sauvé par la vigilance, l'expérience et l'obstination du croque-mort de son village, persuadé qu'il y avait encore en lui un souffle de vie. A l'hôpital, on n'avait pu que constater le décès du malheureux. L'électrocardiogramme et l'électroencéphalogramme étaient désespérément plats. Cependant, on avait décidé de faire des examens complémentaires le lendemain. Miracle : 24 h après, les écrans affichaient des courbes régulières. Michel Delepine était vivant ! Pour le médecin chef du service des soins intensifs de cet hôpital, il s'agit là d'un cas exceptionnel d'hypothermie. Un phénomène de vie au ralenti, observé dans certains cas de refroidissement, d'intoxication, par exemple. Mais les signes cliniques étaient bel et bien ceux de la mort ! La meilleure solution pour éviter d'enterrer une personne vivante est donc de prolonger l'exposition du sujet avant de la mettre en bière. De pratiquer un électroencéphalogramme voire deux, à plusieurs heures d'intervalle. Mais encore faut-il se trouver en milieu hospitalier. En raison du coût, cet examen ne se justifie que pour les comas dépassés et quelques autres cas. Néanmoins, pour être certain d'un décès, il existe d'autres méthodes fiables à 100 %.
A commencer par l'artériotomie, par exemple, qui consiste à inciser légèrement une artère. Si elle saigne, le sujet vit. Sinon
Voilà pour cet article qui fait froid dans le dos, le chiffre de 4% est sûrement exagéré, mais le phénomène est bel et bien réel et existe
.