Autocombustion

A Uruffe, petit bourg lorrain proche de Toul. Ginette Kazmierczak mène une vie solitaire, discrète et effacée dans le logement de fonction de son fils, l'instituteur du village. Le soir du 12 mai 1977, elle est seule dans l'appartement car son fils est de sortie. Vers 3 heures du matin, sa voisine de palier se réveille en sursaut. Sa chambre est pleine de fumée. Elle sort et voit de petites flammes qui dévorent le bas de porte d'entrée de Mme Kazmierczak. Elle alerte les pompiers qui, très vite arrivés, se trouvent devant un spectacle d'épouvante. Le corps de Mme Kazmierczak gît carbonisé sur le plancher, contre la porte d'entrée, mais les jambes et le bras droit sont intacts alors que la tête, le tronc et l'abdomen ne sont plus que cendres. Il a fallu une température énorme (2000°C) pour arriver à ce macabre résultat. Seul le plancher sous le buste de la victime révélera des traces d'incendie.


Les murs et le sol sont maculés de suie, mais rien d'autre n'a brûlé dans l'appartement. Le poêle à mazout et le chauffe-eau sont éteints. Une boîte d'allumettes est intacte sur le rebord de la fenêtre. L'électricité fonctionne correctement. Crime, suicide? Ces thèses sont écartées à défaut d'élément matériel pouvant les étayer.Le parquet de Nancy ouvre une enquête et charge le capitaine Laurain d'une expertise. Ce dernier reprend toutes les hypothèses : explosion d'une bombe aérosol ou d'un gaz (mais l'embrasement du mobilier aurait alors été total), crime (mais la porte de l'appartement était fermée de l'intérieur), foudre (la météo invalidera cette possibilité). L'expert doit admettre qu'il s'agit bien là d'un cas de combustion spontanée. En conséquence, le 18 janvier 1978, le parquet de Nancy prononcera une ordonnance de non-lieu dans cette affaire.

Certains cas se sont produit en public. En 1938 une jeune fille prit feu et mourut dans une salle de bal à Chelmsford en Angleterre et en 1980 une autre jeune anglaise brûla dans une discothèque à Darlington. Il y a même des personnes qui survivent à de telles expériences. Comme Jack Angel qui s'endormi en novembre 1974 et se réveilla 4 jours plus tard avec sa main droite brûlé et noirâtre. Il avait aussi des traces de brûlures sur la poitrine, les jambes et le dos mais curieusement il ne ressentait aucune douleur. Il s écroula devant sa caravane et fut transféré à l'hôpital ou on du lui amputer la main.

Je sais bien que je suis chiante, mais tu n'aurais pas du poster ceci dans les combustions spontanées???

https://minuit.forum-actif.net/t141-autocombustion

Désolée, c'est mon karma!

Ceci dit, j'ai eu moi-même un début d'auto-combustion sur un mollet, j'en ai gardé une belle cicatrice.

mais non , tu ne fais que ton travail et tu le fais tres bien....
tu as entièrement raison , je vais fusionner les deux.


heu ! c'est quoi cette histoire .... Raconte nous cela ?

Disons que ces sujets sont plus récents dans ma mémoire que dans la tienne, car tu les as écrit il y a déjà un certain temps, alors je m'en souviens mieux!

Mon histoire est simple: j'ai senti brusquement une douleur terrible sur un mollet, une forte brûlure sans aucune raison alors que j'étais debout devant le lavabo de la salle de bain.
J'ai alors pris la pomme de douche et je me suis aspergée d'eau pendant pas mal de temps, jusqu'à ce que la douleur ait disparu; je me suis retrouvée avec une grosse cloque, qui a fini par me laisser une grosse cicatrice de brûlure!

Alors est-ce que c'était le même phénomène, je ne sais pas?

oui entre ce que j'écris, ce que je prépare, ce que je ne poste jamais parce que ca ne me convient pas, ce que je lis, ce que je surfe et ce que je visionne !!!!!! HELP ME !

je fini par ne plus savoir. Merci


Mon dieu ! mais c'est horrible ca .... ca m'aurait fichu drolement la trouille si ca m'était arrivée a moi. Brrrrrrr j'en ai froid dans le dos. l'autocombustion est relativement rare, et tu es la premiere a qui je parle et a qui c'est arrivé.

Ce sujet est effroyablement passionnant!!
Je me souviens vaguement d'un article sur ce thème paru il y a une dizaine d'années dans Science et Vie Junior.
Leurs explications ne m'avaient pas trop convaincu à l'époque et je suis encore plus circonspect en voyant les photos du post de Chantara!! :suspect:
Selon l'exemple qu'ils prenaient, l'autocombustion spontanée humaine pouvait intervenir lorsqu'une personne fumeuse mourrait d'une cause naturelle. Je me souviens bien des dessins mais plus trop du texte^^
Il était question, qu'après le décès de la personne, la cigarette se consumait, les cendres tombées sur le corps et le mégo enflammaient alors les tissus adipeux, puis le haut du corps de la victime (le dessin montrait une personne âgée assise sur un fauteuil) laissant quasi intactes les jambes du malheureux/se.
Mais finalement, cet article soulève plus de questions qu'il n'en résout!! :face:
Toutes les personnes victimes d'autocombustion sont elles fumeuses? Je ne le pense pas! :suspect:
Un incendie déclenché par une banale cigarette peut il dégager une énergie telle que même les os soient réduits en cendre? Cela m'étonnerait franchement, sans compter le fait que le feu ne soit souvent localisé que sur le corps de la personne...
En revanche, le fait que les victimes soient retrouvées dans des positions naturelles sans tentative de fuite de leur part semble corroborer la théorie de la survenue de la mort avant la combustion. C'est déjà ça de gagné pour les apprentis phoenix, ils ne souffrent sans doute pas durant cette transition de leur état physique.
Je viens de voir à l'instant le témoignage impressionnant de Triskel!! Il faudrait que tu parles de ton expérience à un docteur, ça remettrait sans doute en questions leurs jugements scientifiques un peu trop carthésiens!!
@ Arwen: quelle histoire!! Tu as dû avoir une sacrée frayeur!! Une brûlure au troisième degré ce n'est pas rien!

Non, j'ai eu très mal. Puis il y a les cicatrices avec lesquelles on doit apprendre à vivre avec, le regard des autres ... mais finalement, c'est le regard que nous portons à nous-mêmes qui est le plus important. Et le plus difficile. J'irai jusqu'à dire que les autres nous acceptent avant que nous nous acceptions.

Bon, avec les années, je n'y pense même plus à mes cicatrices. Je dirai même plus ... je m'en fiche! hihi Mais il m'a fallu beaucoup de temps.

Oui, lorsque tu dis que c'est le regard que l'on porte à soi-même qui est le plus difficile à surmonter je te comprends tout à fait! Quel courage tu as!! Ca force le respect!

C'est vrai que la combustion spontanée est un phénomène très étrange
sachant que le corps humain est essentiellement composé d'eau

la question est : est ce que l'on a trouvé des traces de condensations dans la pièce ?

le sodium ce métalloïde présent dans le corps humain sou forme de chlorure pourrait il se retrouver sous son état natif et concentré ???
Ce qui expliquerait l'enflamement (on le conserve dans du pétrole pour éviter tout contact avec l'eau qui produit immédiatement une chaleur incroyable) et les graisses du corps brûleraient ensuite comme dans l'effet bougie des tissus déshydratés (d'ou le noir de fumée... )

maintenant il y a aussi peut être un phénomène électrique possible électricité statique d'une partie du corps qui pourrait arquer avec l'autre partie non chargée électriquement ... j'ai eu une client qui a été brûlée localement dans sa voiture sur la route ... elle a entendu claquer l'étincelle .... mais elle était bien brûlée en surface ... elle m'a monté sa jambe (hé oui !!! à une époque les dames n'hésitaient pas à me montrer leurs jambes .... )

Ah! Une autre que moi qui a fait cette expérience? Dans sa voiture dis-donc! Plutôt dangereux!

A ma connaissance on n'a pas retrouvé de traces de condensation dans les pièces, mais de la suie oui!
Electricité statique? Excès de sodium? Je ne sais vraiment pas.

En prenant en compte les 7 éléments, je mets un terme à toutes ces idées paranormales (et je suis pourtant le premier à y croire). En vérité, voici les 7 éléments évoqués dans la descrption :

1)La plupart du temps, la victime est retrouvée dans une attitude naturelle, comme si tout s'était passé en un instant.
2) Une chaleur intense est dégagée
3) Généralement, on constate que le feu ne s'étend pas
4) On peut souligner l'étrange silence des victimes ; celles-ci paraissent comme incapables d'appeler à l'aide ou de se sauver. Si, par chance, elles survivent, elles sont généralement incapables de raconter quoi que ce soit de leur aventure.
5) L'âge et le sexe de la victime comptent moins que son état psychique et physiologique.
6) La victime est le plus souvent une personne seule, sédentaire, diminuée par la maladie ou par une sorte de dépression.
7) La victime est sujette à la peur et au désespoir

Voici l'explication la plus logique : La personne est souvent seule, sujette au désespoir. Elle boit de l'alcool pour noyer son chagrin, et elle fume. Diminuée par une maladie ou la dépression elle s'endort souvent. Arrive donc alors l'inévitable. La personne dans un sommeil profond se renverse de l'alcool sur elle et une cigarette encore allumée à la main, tombant, la personne brûle.

Contredisez-moi !

effctivement c'est une possibilité tres logique.
Mais il faudrait savoir s'il a été fait des autopsie et si l'on a retrouvé de l'alcool sur les personnes.

Quand on brûle entièrement, il n'y a absolument aucune trace d'alcool je pense. Je me base sur rien, hormis ma propre logique.

c'est bien possible, l'alcool etant volatile
je me demande ce qu'Ecni en pense de cette idée ?

Donc toutes les personnes à qui c'est arrivé étaient des alcooliques dépressives et fumeuses?
Explique nous donc pourquoi le tapis ou le lit ou le fauteuil sur lequel elles étaient n'a subi aucune trace de brûlure?

L'alcool est dans la liste des "accélérateurs" connue des spécialistes du feu, et on peut malgré tout en retrouver des traces.

La douleur d'une brûlure diffère de celle d'un membre coupé ou arraché ... c'est une douleur de surface ... la victime ne pourrais pas la supporter sans se réveiller.

Il y a une chose que l'on oublie dans les phénomènes de feu, c'est la décharge électrostatique ...j'ai eu le cas d'une cliente qui en a subi une en voiture, sur la route, alors que son mari conduisait.
La brûlure a provoqué une douleur instantanée et durable. Les tissus ont été dégradés en profondeur sans générer de cloque. Elle est entré en boitant dans la boutique ... elle à déclaré avoir entendu l'étincelle claquer.Que se serait il passé si l'intensité avait été plus élevée, la différence de potentiel plus grande ???

Je sais que l'on parle souvent de l’effet de bougie (je pencherais plus vers cette option) une peau très sèche, (qui va jouer le rôle de la mèche) et une bonne couche de gras (qui va entretenir le feu, une étincelle douloureuse au point de provoquer l'évanouissement ou la crise cardiaque ... en tout cas c'est une explication vraisemblable.

Oui j'avais entendu parler de cet effet bougie aussi. J'ai voulu me faire ma propre idée sur la question. Et pour répondre à Triskel : C'est arrivé à un faible pourcentage de personne. Tous les dépressifs ne sont pas fumeurs alcooliques. Mais j'ai pensé que ceux qui étaient victimes de ce phénomène l'étaient. Ensuite, des témoignages disent ne pas les entendre crier.... Vous avez déjà essayé de crier lorsqu'une vague de dioxyde (ou monoxyde, je sais plus) de carbone vient vous envahir les poumons ? Il est clair qu'elles meurent d'abord d'asphyxie avant de mourir et la diminution psychologique les empêche d'avoir une réaction à l'instant présent (surtout lorsque l'on émerge d'un sommeil profond). C'est l'effet Ramoloss (OUI J'AI DE BONNES RÉFÉRENCES !!!).

Enfin, il faut que je réfléchisse sur l'arrêt spontané. C'est effectivement le seul point manquant.

merci ecni de tes lumières scientifiques.
Effectivement, les meubles et tapis !
on retourne a "la planche a dessin" comme on dit .... (travailler et reflechir si vous préférez)

(Je voulais juste dire que j'ai "pris feu" (accident) et que je ne criais pas du tout. C'était très chaud mais ne me faisait pas si mal que ça ... mais après ... arffff)

Arwen a écrit:

(Je voulais juste dire que j'ai "pris feu" (accident)  et que je ne criais pas du tout. C'était très chaud mais ne me faisait pas si mal que ça ... mais après ... arffff)

ARWEEN elle s'enflamme pour un oui ou un non  

Lolllllllllllllll oui on peut dire ça aussi