Bonjour à tous,
J'ai décidé d'écrire sur le forum l'histoire du Visual Novel que je suis en train de faire. Cette histoire, bien que très réaliste, traite de sujet du paranormal de manière extrêmement subtil, sans y faire référence directement.
Pour le moment, le vif du sujet n'est pas abordé, patience.... :-D
Musique de la scène
1783 - France
Château de Versailles
Louis XVI et son conseiller.
Penses-tu qu'un jour, les biens nés ne dirigerons plus le pays au profit d'un élu du peuple qui gouvernera avec leurs approbations ?Votre majesté, vous êtes né avec la tâche divine de diriger le pays, dans ce sens, votre éducation a sans cesse été tournée vers la perfection. Vous ne vivez que pour cette humble tâche. Malgré que vous ne l'ayez pas choisi, ce pays vous a choisi, ô mon roi.
Cela ne répond pas à ma question !Je pense que rien n'est immuable, mais que ce soit des biens nés ou des élus du peuple, rien ne changera pour les sujets, quel paradoxe que celui des paysans qui croient au changement en changeant la façon de désigner l'élu ! Le pouvoir reste le même. Quel dangerosité que d'y mettre un homme qui n'est pas né pour diriger, qui peut-être même ne possède aucune qualité le lui permettant. De ce fait, vous êtes le plus apte à régner.
Un élu du peuple, que serait-il vraiment ?Lorsque l'on prend chaque individu individuellement, ils sont remplis de moral et de principe de bienfaisance. Pourtant, mon Roi, vous le voyez par vous-même que l'individu s'efface au profit du groupe, alors il lui devient possible d'outre passer sa morale pour ce qu'ils appellent : le bien commun. Un élu du peuple sera tout simplement l'individu capable au nom de la moral individuel de chacun, de tromper le groupe, de lui mentir avec aisance, de faire des alliances avec l'ennemi du groupe pour obtenir la confiance du peuple. Il devra trouver le chemin qui rassemblera les individus autour de ce qui est pour le peuple le bien commun, de ce qui est pour l'élu du peuple le pouvoir.
Que veux-tu dire par là ?Diriger le pays et se rapprocher du dirigeant dans la hiérarchie s’appelle le pouvoir. Même un élu du peuple rempli de la meilleure volonté du monde, une fois le pouvoir obtenu au nom du bien commun reviendra indéniablement à ses principes moraux et de bienfaisances individuelles. Ses valeurs se verront muter, influencer par le pouvoir. Une frustration que vous ne connaissez pas, ô mon Roi. Lorsqu'un homme se bat pour quelque chose et qu'il l'obtient, une fois acquise, l’énergie dépensée pour l'obtenir se verra transférer dans l’anxiété de perdre cette même chose. Ainsi, un élu du peuple ne pourra jamais se projeter dans le futur comme vous l'avez fait avec les colons du nouveau monde en envoyant vos vaisseaux, frégates et hommes en aide. Un élu du peuple déguisé en chien afin de faire fuir le loup, n'en restera pas moins un mouton puisqu'il sera issu du peuple.
J'aime ça, alors qu'ils viennent défier le berger ces moutons !Votre majesté, si demain les moutons décident de ne plus brouter de l'herbe, le berger se verra destituer de son titre puisqu'il sera incapable de les diriger vers le pâturage. De même pour vous mon Roi, si le peuple décide de renier l'argent et la nourriture, si aucun individu ne nourrit l'ambition de devenir roi à son tour, alors votre sainteté, votre rôle ne servirait plus à rien. Il n'y a plus de roi s'il n'a pas de sujet l'implorant sur son tapis rouge.
La naissance s'est tout et le mérite n'est rien ! Telle est la loi de mon royaume. Je n'ai qu'une chose à dire. C'est une maxime bien essentielle dans le gouvernement, de prévenir que les peuples ne tombent dans une sorte d'indifférence qui leur fasse penser qu'il est égal de vivre sous une domination ou sous une autre.________________________________________________________________________
Musique de la scène
Octobre 2012 en France
Ville de Brest
Yume Maisaki
Yume se réveilla emplis de vitalité à une vitesse impressionnante. Il sortit d’un bond de son lit se dirigeant vers son bureau, prit d’une trousse un crayon, ouvrit un cahier et se mit à écrire le rêve qu’il vient de faire. L’assurance qu’il affichait ainsi que la vitesse avec laquelle son stylo glissait sur la feuille de papier trahissaient son habitude à exécuter ce geste. Une fois son songe consigné, il ferma son journal de rêve et retourna s’allonger dans son lit. Il se remémorait son passé d’enfant avec un air nostalgique laissant ses propres pensée vagabonder en totale liberté.
Un enfant d’une douzaine d’année courait avec naïveté autour de sa mère enceinte, narguant son petit frère avec à la main un morceau de chocolat. C’était Yume. A cette époque il vivait dans une grande demeure du XVIIème siècle avec ses parents et son petit frère Nicolay. Sa mère était une femme au foyer rayonnent d’une beauté éblouissante. Son visage doux et innocent inspirait à toutes les personnes le bonheur et était pour Yume la seule chose de vraiment précieux à ces yeux. Son père était un scientifique autodidacte rarement pris au sérieux dans le milieu. Il travaillait d’arrache-pied pour que ses travaux soient reconnus dans la communauté scientifique, mais ceux-ci se moquaient éperdument des fruits de ses recherches. Contrairement à sa femme, il avait le visage sévère, marqué par la dureté et ronger par le temps. Il s’occupait rarement de ses fils et ne montrait guère d’intérêt pour sa femme en publique. Malgré cela, pendant de rare moment, il avait avec ses fils des moments de complicités. Il n’aimait pas être vu avec un air joyeux, c’est seulement lorsque Yume et Nicolay dormaient qu’il parlait à sa femme de manière informelle expriment un profond amour pour elle.
Yume se souvient encore de ce jour, il jouait avec son frère quand son père sortit de son bureau en hurlant d’un ton effrayant. Sa mère tentait de le consoler, mais l’homme qui était remplis de sueur ne cessait guère de crier et offrait à ses enfants un visage tellement effrayant qu’il fut gravé dans leurs mémoires à tout jamais. De colère il mit une claque à sa femme qui est ressenti encore par Yume comme le crie d’une craie sur un tableau.
Ce jour-là, le 16 novembre 2000, Yume s’était réveillé à l’hôpital. Il s’était évanoui alors que son père avait pour la première fois posé la main sur sa mère devant lui et son frère. Le choc émotionnel causé par cette dispute lui avait fait perdre la mémoire. Il s’était réveillé amnésique se souvenant seulement des choses essentielles comme son nom, celui de sa mère et de son petit frère de cinq ans.
De retour au château, son père ainsi que toute trace de son existence avait disparu. Le visage de sa mère n’était plus radieux et n’aspirait plus le bonheur d’autrefois, il était triste et ses yeux étaient remplis de larme, elle était ronger et couverte de honte à cause de l’abandon de son marie. La famille du déménager au plus vite de la demeure chassé comme de vulgaire scélérat. Petit à petit Yume se souvenait de son passé et son amnésie commençait à disparaitre grâce au docteur Pauli qu’il voyait régulièrement. C’était un psychologue de renom dans la région. Il lui avait conseillé de tenir un journal de rêve pour qu’il puisse se souvenir. Son père s’était envolé, même sa mère ne savait pas où il aurait pu être. Yume s’en fichait, après ce que cet homme avait fait, il lui était complètement égal de savoir où il se trouvait. Il ne cherchait pas non plus la raison de cette dispute, sachant que cela attisait en sa mère une douleur profonde. Au bout d’un certain temps, les entrevues entre le docteur et l’enfant donnaient ses fruits. Yume n’avait pas cessé de voir le psychologue et ce même après avoir déménagé plusieurs fois.
C’était seulement à son entré en licence que Yume et le docteur Pauli ont cessé leurs moments en duel. L’admiration qu’il avait pour ce médecin de l’âme l’avait sans doute influencé à choisir la filière psychologique. Sa première université se trouvait à des centaines de kilomètre de son domicile donc sa mère dû lui prendre une chambre universitaire. C’était pour le jeune garçon sa première expérience en dehors du cocon familiale. Il avait des difficultés à se faire des amis sur le campus car il repoussait toutes les tentatives d’approche de ses camarades de classes. Yume préférait être seul. Durant ces trois années de licence c’était à peine s’il avait adressé la parole à quelqu’un, ses seuls interlocuteurs étaient exclusivement ses professeurs.
Pour son Master de psychologie, Yume dû changer d’école et se diriger vers l’université de Brest. C’est la plus grande université du pays. Elle concentre les facultés médicales, scientifiques et de sciences humaines du Master au Doctorat. Le campus est à lui tout seule une ville avec sa grande superficie et le nombre d’étudiant y résidant. Aujourd'hui est un grand jour pour Yume. Il doit se rentre dans sa nouvelle école pour y rencontré son parrain qui l’aidera à se familiariser avec le protocole et les lieux. La rentrée officielle est dans deux semaines et à ce stade la plupart des élèves sont encore à la recherche d’un logement. Ce n’est pas le cas de Yume. Il a déjà son appartement à la périphérie de l’université. Yume a bien conscience de la chance qu’il a et la prend en considération dans ses études, ce qui lui met une pression supplémentaire sur ses épaules car il se dit avoir un espace propre à lui-même pour apprendre, donc il se doit de réussir deux fois mieux que ses camarades.
Après avoir noté son rêve et pris une douche, Yume boit sont café devant la télévision :
Nous somme le lundi 29 octobre 2012, il est 7h30 et vous regardez Actualités France, cher téléspectateurs bonjour.
A la une de l’actualité de ce lundi 29 octobre 2012, la signature de la loi Jefferson cette nuit par le parlement Américain visant à renforcer le pouvoir exécutif du président. Cette nouvelle loi fait suite aux difficultés rencontrées par le président américain lors de la crise économique de 2009. Celle-ci prendra effet immédiatement avec pour objectif principale une plus grande rapidité des décisions présidentielle. Le président des Etats-Unis pourra alors lorsqu’il le souhaite exécuter des mesures sans en référer aux parlements ni au sénat qui jusque-là devaient voter au préalable les décisions du chef du gouvernement, ce qui prenait des mois entier.
Le président français Albert De Ségure nie toute implication du gouvernement dans l’affaire Téhéran qui nous le rappelons risque d’ébranler les prochaines élections présidentielle. Pendant son intervention télévisée d’hier le chef de l’Etat en plus de nier toute implication a accusé l’opposition d’avoir participé de près ou de loin à l’enrichissement de l’uranium Iranien par le biais de financement privés, l’enquête est en cours.
L’accident d’un autobus de transport scolaire dans la Moselle qui transportait une dizaine d’élève a fait un mort et trois blessées grave. Le chauffeur est décédé sur le coup après avoir dérapé sur une plaque de verglas et franchi la barrière de sécurité de la D89…
« Toujours les mêmes conneries. »
Yume éteint la télévision, met son manteau et sors de chez lui.
La suite prochainement