La fée Morgane est un personnage du cycle arthurien, dans lequel elle est la demi-sœur — occasionnellement la sœur — magicienne du roi Arthur. Elle y est généralement présentée comme une adversaire du roi, de sa femme Guenièvre et des chevaliers de la Table ronde.
Chez Geoffroy de Monmouth, c’est la principale des neuf enchanteresses qui accueillent Arthur à Avalon après la bataille de Camlann ; chez Chrétien de Troyes, elle est présentée comme une sœur d’Arthur magicienne et guérisseuse coopérant avec son frère. C’est à partir du Lancelot-Graal que son personnage se précise : elle devient l’adversaire d’Arthur, fille d’Ygraine (Ygerne ou Igerne en ancien français) et de Gorlois, sœur d’Elaine et de Morgause, demi-sœur — par sa mère — d’Arthur et femme — souvent infidèle — du roi Urien de Gorre avec qui elle ne s’entend pas et dont elle a un fils, Yvain. Merlin est son maître de magie.
La Fée Morgane, reine d'Avalon, l'île aux Pommes de l'autre monde, porte une branche de pommier, symbole celtique de la paix et de l'abondance. Habile sorcière, elle joue souvent un rôle obscur, s'opposant à Arthur et manipulant les héros. Plus symboliquement, elle est une déesse hivernale des ténèbres et de la mort, par opposition à Arthur, seigneur de l'Été. Elle révèle l'aspect rédempteur de son personnage lorsqu'elle se fait la reine guérisseuse d'Avalon, gardant le corps d'Arthur dans la mort.
Sœur du roi Arthur, elle devient sa maîtresse lors du rite de "l'ancienne religion" païenne : Beltane. Ce rite de l'ancienne religion, dont le culte était voué à La Déesse-mère (représentée par la Lune), consistait à réunir la Déesse Mère et le Dieu Cornu par le biais de 2 jeunes gens représentant chacun la Divinité. Le fruit de cette union sera Mordred.
Morgane deviendra prêtresse de cette religion païenne, plus ancienne que la Chrétienté, dont la "base" est situé sur l'Île d'Avalon.
Les prêtresses de la Déesse portent souvent des croissants de lune tatoués sur la peau sur le front ou sur les mains.
Morgane est guérisseuse et Magicienne, fidèle au monde merveilleux d'Avalon qu'elle abandonnera un temps pour tenter de répandre ses principes dans le monde réel qui découvre le Christ et ses lois, cette nouvelle religion où la Déesse Mère est remplacée par une vierge et où tous les rites célébrants la nature et la fécondité sont écrasés et remplacés par des rites chrétiens rendant gloires à des principes masculins.
Morgane tentera de lutter contre l'oubli que l'on veut imposer à sa culture et à la tolérance qui la caractérise.
Petit à petit Morgane a perdu sa nature de femme pour prendre l’aspect désincarné de certaines fées que le regard du mortel éclaire ou assombrit selon son état d’âme.
Mœurs : A la fois femme et savante, fée sylvestre, nymphe des vagues, sorcière et enchanteresse, c’est l’une des figures les plus riches et attachante de la famille des fées.
Activités : Experte des 7 arts, « grande clergesse » d’astronomie, grande savante en toute formes de magie et de médecine, elle possède des baumes pour toutes les blessures excepté pour celles de son propre cœur
C'est une figure emblématique des légendes celtes, magicienne au double visage, l'un bon, l'autre mauvais (les 2 faces de la Lune?...)
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