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| la bête du vivarais de 1809 à 1816 | |
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chantara Founder & Team Manager
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Nom : Agent Dana Scully Messages : 20937 Date d'inscription : 09/05/2009 Age : 63 Localisation : entre ciel et terre
| Sujet: la bête du vivarais de 1809 à 1816 Jeu 17 Mai 2012 - 22:12 | |
| LA BÊTE DE DU VIVARAIS Aussi surnommée la Bête de Cévennes ou la Bête du Gard, elle tua 19 enfants ... Cette créature fit son apparition dans les régions d'Ardèche et du Gard en 1809. Les descriptions du monstre varient beaucoup, certains disent qu'il était un loup immense, de la taille d'un âne, possédant une forte crinière et un pelage brun ou roux. D'autres dirent que la créature était complètement noire ou encore que c'était un loup de la taille d'un veau, avec un pelage gris et rouge. Dans la plupart des descriptions cependant, les témoins parlèrent d'un gros ventre, au poil blanc, qui traînait presque sur le sol. Plusieurs croyaient que c'était une louve qui aurait pu venir d'Espagne, même si, encore une fois, le comportement de la bête ne ressemble en rien à celui du loup. Elle avait de grandes oreilles, avec un long museau et une queue bien fournie. Journal du Gard du 21 octobre 1809 : "Depuis quelques jours, un animal féroce a répandu la terreur dans le premier arrondissement du Gard. Comme autrefois la Bête du Gévaudan, la Bête des Cévennes exerce aujourd'hui ses ravages dans cette contrée."Quoiqu'il en soit, la bête tua vingt-neuf personnes, donc dix-neuf enfants. Cependant il est probable que la liste soit en fait plus longue car tous les actes des registres ne mentionnent pas forcément les causes du décès. Parmi ses victimes, le jeune François Marcy, 7 ans, qui fut dévoré le 8 septembre 1812 à quelques pas de sa maison. Le jeune Augustin Colomb, 8 ans subira un sort similaire, disparut le 9 janvier 1813, on ne retrouva que sa tête. Durant le mois d'octobre de la même année, c'est la petite Rose Henriette Dumas, 7 ans, qui fut dévorée dans les bois. Son règne de terreur dura sept ans, de 1809 à 1816. Malgré toute les nombreuses battues et les pièges que les villageois posèrent, elle resta insaisissable. Fait intéressant, le mont Lozère, qui semble être le point central de l'affaire des Cévennes a déjà abrité par le passé d'autres monstres du même type : au XVIIème siècle, des attaques de loups contre l'homme furent signalées dans la région de Saint-Julien-du-Tournel. Rappelons que les premières attaques de la Bête du Gévaudan ont été déclarées dans la région de Langogne, aux confins du Vivarais. Ce fut donc un site très producteur de prédateurs féroces. Cette créature aurait pousser l'audace en allant jusqu'à attaquer un femme de 34 ans qui venait tout juste de sortir de l'église. Elle aurait aussi attaquée des villageois directement dans leurs demeures, allant jusqu'à dévorer les mains d'un enfant se trouvant dans son berceau. La bête de Vivarais a aussi d'autres particularités intéressantes, les épingles se trouvant dans les vêtements de certaines de ses victimes féminines auraient été enlevées et six des cadavres furent retrouvé décapités, le cou semblant avoir été tranché avec une lame. Ce détail rappelle évidemment la bête du Gévaudan qui a sévit en Haute-Loire une cinquantaine d'années auparavant. A-t-elle été tuée lors d'une battue ? Peut-elle avoir changée de location et devenue la bête de Auxerrois ? Es-ce des crimes maquillés derrière lesquels se cache une intervention humaine ? Les attaques de la bêtes cessèrent finalement en 1816... | |
| | | Triskel Retraité
Messages : 9230 Date d'inscription : 23/02/2012 Localisation : Avalon
| Sujet: Re: la bête du vivarais de 1809 à 1816 Ven 18 Mai 2012 - 8:39 | |
| La bête du Gévaudan avait-elle des frères et soeurs??? | |
| | | Souléou Retraité
Messages : 2265 Date d'inscription : 23/02/2012 Age : 90 Localisation : Au soleil
| Sujet: Re: la bête du vivarais de 1809 à 1816 Ven 18 Mai 2012 - 9:07 | |
| Etant encore enfant je me suis régalée avec le récit, appuyé de faits et très bien documenté, concernant la Bête dite du Gévaudan. il faut dire que c'est assez mystérieux, mais tant de choses ont été cachées que cela n'est pas extraordinaire tout compte fait. Il y a eu beaucoup de récits, et comme tout ce qui passe par la voie, et la voix, publique, s'enrichit à chaque personne d'un trait nouveau, il est bien difficile de discerner le vrai du faux. A l'époque il n'y avait pas de journalistes pour "couvrir l'événement", et même à la nôtre combien se soucient de la vérité vraie , comme disent les enfants ? ! Le Roi avait chargé le lieutenant de louveterie de débarrasser le pays de cette bête, celui-ci a tué un loup de grande taille et a jugé qu'il avait fait son devoir. La Bête a disparu quelques temps puis est revenue avant de disparaître totalement. On n'a jamais retrouvé son corps pour prouver sa mort. | |
| | | chantara Founder & Team Manager
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Nom : Agent Dana Scully Messages : 20937 Date d'inscription : 09/05/2009 Age : 63 Localisation : entre ciel et terre
| Sujet: Re: la bête du vivarais de 1809 à 1816 Ven 18 Mai 2012 - 9:41 | |
| En fait, la bete du gévaudan est la plus connu ! Pourquoi je ne sais pas, je pense que c'est parce que le Roi s'y est interessé et donc elle a traversé l'Histoire . Mais il y en a eu pleins d'autres en France, phénomènes que je n'ai découvert que récemment... la bete du Lyonnais [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]la bete des vosges [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]la bete de l'auxerrois [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]la bete de caen [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ????? Très étrange | |
| | | Souléou Retraité
Messages : 2265 Date d'inscription : 23/02/2012 Age : 90 Localisation : Au soleil
| Sujet: Re: la bête du vivarais de 1809 à 1816 Ven 18 Mai 2012 - 10:38 | |
| tout cela est bien curieux, ce que j'y vois c'est que l'imagerie et l'exagération populaire ont facilement transformé les faits. En ces temps là quand il arrivait des drames causés par des bêtes sauvages, cela pouvait prendre des proportions considérables, chacun y allant de sa version, et la, ou les bêtes en questions devenaient de véritables monstres. l'imagerie populaire est bien connue ainsi que la propension à l'exagération.
C'est un peu comme l'histoire de la sardine qui a bouché le vieux port de Marseille ! comme tout le monde le sait maintenant la Sardine était en fait un bateau qui a coulé dans le port et l'a effectivement "bouché" pour un temps, mais de bouche à oreille c'était devenue une vraie sardine d'où la réputation de hâbleurs des Marseillais ! mais combien y ont cru à travers le Pays en ce temps là ? !
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| | | chantara Founder & Team Manager
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| Sujet: Re: la bête du vivarais de 1809 à 1816 Ven 18 Mai 2012 - 11:07 | |
| Absolument, les moyens de communication étant essentiellement verbal, les compteurs et colporteurs arrangaient et enjolivaient les faitzs pour captiver les foules... les loups ont toujours bouffés les faibles (enfants y compris) | |
| | | Souléou Retraité
Messages : 2265 Date d'inscription : 23/02/2012 Age : 90 Localisation : Au soleil
| Sujet: Re: la bête du vivarais de 1809 à 1816 Ven 18 Mai 2012 - 16:32 | |
| Alors là je m'insurge, les loups n'ont jamais dévoré personne à part les animaux, mais les gens en avaient une telle frousse qu'ils leurs ont attribué bien des méfaits. Je mets quand même un bémol à mon propos, cela est peut-être arrivé en cas de disette pour ces animaux, mais le loup d'instinct, craint l'homme et même en bande, ne s'y attaque pas.
Signé : une amoureuse folle des loups et qui les connaît assez bien. | |
| | | chantara Founder & Team Manager
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| Sujet: Re: la bête du vivarais de 1809 à 1816 Ven 18 Mai 2012 - 19:17 | |
| tout a fait d'accord, il faut remettre leur comportement a une période difficile de famine... dans des campagnes reculés aux hivers rigoureux. tout animal aux abois peut , pour survivre , en venir a s'attaquer a l'homme. c'est ce que j'ai voulu dire. aujourd'hui évidement que les loups réintroduit, ne s'attaqueraient pas a l'homme, alors qu'ils s'attaquent aux moutons, car effectivement ils sont craintifs. et ils ne manquent pas de nourriture.
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| | | Arwen Community Manager
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Nom : Agent Monica Reyes Messages : 5419 Date d'inscription : 12/05/2009 Age : 1271 Localisation : Dans une chaumière au fond des bois, près d'un ruisseau ...
| Sujet: Re: la bête du vivarais de 1809 à 1816 Ven 18 Mai 2012 - 23:22 | |
| Attaques d'humains Les attaques du loup contre des humains ne relèvent pas de l'imaginaire ou du fantasme mais elles n'ont pas commencé avant le Haut Moyen Âge. Dans l'Antiquité gréco-romaine le loup gris méditerranéen n'était pas en force pour s'attaquer aux humains. Il constituait uniquement une nuisance concurrentielle aux éleveurs et aux chasseurs. Mais avec la chute de l'Empire romain, le loup gris des forêts germaniques a suivi les grandes invasions (du Ve et du VIe siècle), et ce troisième aspect d'un danger direct pour l'espèce humaine s'est ajouté aux deux autres. Mais ces attaques sont restées très occasionnelles, le loup prédateur restant très méfiant à l'égard de ce gibier aux réactions très imprévisibles. Il lui préfère de loin le mouton que les humains de leur côté élèvent pour son lait, sa laine et sa viande ; d'où une concurrence particulièrement exacerbée. C'est ce qu'ont établi Gerhardo Ortalli et Robert Delort. Un dépouillement d'archive non exhaustif dans les registres paroissiaux menée par Jean-Marc Moriceau dénombre à partir des débuts de l'Ancien Régime, jusqu'en 1918, plus de 1100 cas de prédation de l'homme par le loup, nettement distingués des décès suites à des morsures de loups enragés (plus de 400 à partir des mêmes sources), en France (territoire métropolitain actuel), entre les années 1580 et 1842. Les victimes sont en très grande majorité des enfants ou adolescents isolés, voire des femmes se soulageant. Cette prédation de l'homme, jugée inhabituelle par les contemporains eux-mêmes, pourrait être favorisée (selon l'auteur de l'étude) par les guerres et troubles politiques qui, en parsemant les campagnes de cadavres sans sépulture, développeraient chez une minorité de loups un goût pour la chair humaine. Bien que marginaux vis-à-vis de la mortalité sous l'Ancien Régime, ces cas ont eu une répercussion sur l'imaginaire collectif, nourrissant la peur du loup[12]. Selon l'auteur, l'affaire de la bête du Gévaudan est bien un cas d'anthropophagie lupine qu'il explique scientifiquement. À partir de 1764 un couple de grands loups a pris goût à la chair humaine après la guerre de Sept Ans (1756-1763) épaulés par une dizaine de loups communs prédateurs qui agissaient efficacement dans une contrée en comptant des centaines (et disparaissaient blessés par l'homme dans des ravins), attaquaient le plus souvent des filles, comme à l'habitude au printemps ou pendant des hivers à température clémente (permettant la sortie du bétail). Des journalistes en mal de scoops depuis la fin de la guerre en firent un thème d'écriture à sensation autour de la bête pendant trois ans, le temps de la destruction de tous les loups communs de la région. Toujours d'après Jean-Marc Moriceau les adultes de sexe masculin ne sont attaqués que par les loups enragés dans la mesure où ils s'éloignent souvent de leurs domiciles ruraux, lesquels intéressent seulement les loups anthropophages à la recherche de jeunes bouvières.
Toutefois ponctuellement, au début du XIXe siècle, les guerres révolutionnaires et surtout napoléonniennes particulièrement longues, meurtrières et étendues géographiquement, entraînèrent un essor considérable des populations de loups et par voie de conséquence des attaques de soldats par des meutes de prédateurs. L'horreur de quelques attaques réelles probables enflamme alors les imaginations: Ainsi on raconte qu'une attaque en pleine nuit de 80 soldats qui se déplaçaient à pied se solda par la mort de tous les militaires qu'on retrouva dévorés au milieu de 200 ou 300 animaux tués dans le combat. Il faut toutefois préciser que le journaliste français Louis Viardot, qui est à l'origine de cette anecdote qu'il situe en Russie en 1812, se contente d'affirmer dans ses Souvenirs De Chasse (1846), qu'on la lui a racontée comme étant authentique, sans autre précision de source ni de lieu. Il la qualifie lui-même "d'incroyable", ce qui ne paraît pas exagéré [13]. D'autres attaques de ce genre se terminèrent moins tragiquement : quelques hommes survécurent et devinrent, sous la Restauration, braconniers ou louvetiers[14].
Toutefois dans les dix siècles de conflit on peut relever une curieuse exception. Si l'on en croit une étude de Xavier Halard, le loup et l'homme ont bien cohabité en Normandie[15]. La région dépendait économiquement de la culture fourragère et non du bétail et les épidémies ou famines ne provoquèrent aucun cas d'anthropophagie lupine, à tel point que les louvetiers furent mal accueillis par les populations locales. (Wikipedia) | |
| | | chantara Founder & Team Manager
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| Sujet: Re: la bête du vivarais de 1809 à 1816 Sam 19 Mai 2012 - 9:33 | |
| Et oui.... C'est bien ce que je disais, dans certaines conditions | |
| | | Arwen Community Manager
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Nom : Agent Monica Reyes Messages : 5419 Date d'inscription : 12/05/2009 Age : 1271 Localisation : Dans une chaumière au fond des bois, près d'un ruisseau ...
| Sujet: Re: la bête du vivarais de 1809 à 1816 Sam 19 Mai 2012 - 9:46 | |
| Absolument ainsi que les gens qui mouraient suite à une de leurs morsures (cf celles d'un chien).
Le loup me fascine même s'il "m'effraie" en quelque sorte quand j'en rêve. | |
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| Sujet: Re: la bête du vivarais de 1809 à 1816 | |
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