en lisant, l'article de Triskel sur le peuple de l'ombre, cela m'a fait souvenir de ce livre incroyable.
Le peuple du tapis
Le Peuple du Tapis (The Carpet People) est un roman de l'écrivain britannique Terry Pratchett publié en 1971, mais réécrit plus tard par l'auteur lorsque son travail devint très répandu et bien connu. Une savoureuse façon d'explorer l'infiniment petit en peuplant un simple tapis d'une profusion de monstres terribles...
Dans la note de l'auteur de la version révisée publié en 1992, Pratchett écrivait : « Ce livre a deux auteurs, et ils étaient tous les deux la même personne. » En effet, il écrivit cette nouvelle à 17 ans, puis, une fois auteur reconnu, ses fans ont commencé à s'intéresser à ce titre... Il décida alors de le retravailler des années après.
L'histoireSur tout le Tapis règne la paix de l'Empire Dumii. Aux marges de la civilisation, la tribu des Munrungues coule sous les poils une existence paisible. Mais un jour un terrible cataclysme frappe à proximité du village. Une ville Dumiie est broyée par l'ancien monstre des légendes : le grand Découdre est de retour!
Dans son sillage, des créatures féroces parachèvent son œuvre de destruction. Cernés, les Munrungues s'engagent dans un périple à travers les poils, sous la conduite des frères Orkson.
Un voyage qui les conduit à la découverte des merveilles de leur monde et changera pour toujours la vie des Fils de la poussière...
note :
j'ai adoré ce livre que j'ai lu lorsque j'étais tres jeune (
c'etait il y a longtemps ) Mais je l'ai relu il y a environ 3 ans et En effet, malgré l'inventivité du propos, la sauce ne prend jamais vraiment tout à fait. Notamment pour des questions d'échelle, qui gênent aux entournures tout le long de la lecture : le peuple du tapis est tellement petit qu'il met dix jours pour longer une allumette, or les poils du tapis sont équivalent à des arbres, très gros certes, mais des arbres tout de même. Alors que si les personnages étaient vraiment si petits, les poils devraient être de véritables "piliers" de plusieurs dizaines de "mètres" ... L'autre incongruité étant la présence d'un bestiaire "connu", comme des chevaux...
L'histoire en elle-même est assez basique, sans véritable suspense ni surprise, même si le changement d'échelle permet d'assez jolies trouvailles "visuelles". De plus, de nombreux points restent sans réponse,
Cela dit ce roman se lit bien et on retrouve la patte incomparable de l'auteur.