ARPANET (ancetre d'Internet)

Il y a environ 30 ans, c'est l'armée américaine : LE PENTAGONE qui a inventé ARPANET (ancêtre d'Internet) pour communiquer, en cas de guerre nucléaire.

L'invention militaire fut dévoilée en 1964.

Le réseau était conçu pour fonctionner même si une partie des installations était détruite.


Le principe du réseau : il permet de transporter et recevoir des messages, d'un "noeud" à un autre, en suivant son propre chemin. Chaque message d'information part d'un "noeud source" et arrive à un "noeud destinataire".

Les messages (du texte, des images, du son, de la video) sont divisés en "paquets" qui passent dans des milliers de "tuyaux" interconnectés les uns aux autres.

Le paquet suit les "tuyaux" disponibles que sont les voies de communications mondiales : lignes téléphoniques, réseaux câblés, satellites... , qui relient tous les ordinateurs entre eux. La route particulière que prend le paquet n'a aucune importance. Chaque paquet suit son propre chemin.

Lorsqu'un "tuyau", une voie de communication n'est plus disponible, le "paquet" passe par un autre chemin.


Le premier réseau appelé APARNET, fondé par le Pentagone, pris naissance en 1969. Il concernait quatre noeuds (gros ordinateurs) qui transféraient les informations par des lignes dédiées à la transmission à haute vitesse.

Grâce à ARPANET, les scientifiques et les équipes de recherche purent communiquer rapidement et partager les équipements informatiques.

le nombre d'ordinateurs reliés s'est beaucoup accru au fil des années : 15 dans ARPARNET en 1971, 37 en 1972, jusqu'à pouvoir connecter des machines différentes et en quelque lieu que ce soit.

Se développent alors les échanges des particuliers qui s'envoient des nouvelles et des messages personnels.

Les chercheurs utilisent ARPANET pour collaborer sur des projets, pour échanger des notes sur leurs travaux, et discuter. Les gens ont leurs propres adresses personnelles pour le courrier électronique.

Durant les années 70, le réseau ARPANET s'étend à plusieurs sortes de machines différentes.




La "communication" sur le réseau ARPANET fut appelée NCP, " Network Control " (protocole de contrôle de réseau).

Puis NCP dut céder sa place à la Transmission Control Protocol appelée TCP/IP comme " standard de communication :TCP convertit les messages en groupes de paquets au départ et les réassemble à destination et IP s'assure que les paquets soient transportés jusqu'à la bonne adresse en passant par tous les réseaux.

Depuis 1980, avec l'arrivée d'ordinateurs puissants, il fut relativement simple de relier ces ordinateurs au réseau grandissant.

Des réseaux entiers adhérèrent à ce réseau, reconnu maintenant comme l'INTERNET.

Dans les adresses, les sites furent regroupés sur la base de six " domaines " Internet : gov, mil, edu, com, org et net (gov pour les institutions gouvernementales, mil pour les militaires, edu pour l'éducation, com pour les sociétés commerciales / net fait la liaison entre les réseaux).

La vraie naissance d'Internet

ARPANET a disparu en 1989.

L’utilisation des standards TCP/IP pour les réseaux informatiques est maintenant généralisée.

Les noeuds sont les gros systèmes informatiques qui transmettent les informations vers les bons endroits).
Aujourd’hui, il y a des dizaines de milliers de noeuds dans l’Internet dans 42 pays et de nouveaux s’ajoutent chaque jour. En 1991 Internet grossissait de 20% chaque mois.


En principe, chaque noeud qui utilise le protocole TCP/IP peut se connecter avec les autres systèmes; Jusqu'à présent, on peut tout mettre sur Internet.
C'est la "toile d'araignée" qui relie l'ensemble des gros ordinateurs dits "serveurs", qui hébergent, envoient, récupèrent les informations

l'utilisation d'internet

C'est la "toile d'araignée" qui relie l'ensemble des gros ordinateurs dits "serveurs", qui hébergent, envoient, récupèrent les informations.

On peut aussi facilement aller sur le "site" du Musée du Louvre que commander des CD Rom aux États-Unis ou s'informer sur la météorologie.

Pour aller chercher l'information, on utilise un logiciel de navigation (Netscape Navigator ou Microsoft Explorer) qui affiche les données sous la forme de pages graphiques.