Le pélérinage où l'adultère est requis

En Indonésie, le pèlerinage où l’adultère est requis

C'est une colline qui ressemble à des milliers d'autres, au milieu de l'île de Java, à une trentaine de kilomètres de la ville de Solo. En bas, une entrée où il faut acheter un ticket puis une volée d'escaliers qui donnent sur la tombe d'un prince musulman toujours vénéré, Samodra. Les pèlerins viennent pour lui rendre hommage et le couvrir d'offrandes, mais pas seulement. Dès midi, le vendredi de Pon – une fête qui a lieu tous les 35 jours selon le calendrier javanais – les fervents s'y retrouvent pour avoir des relations sexuelles avec d'autres personnes que leur conjoint. C'est le Gunung Kemukus, une pratique qui détonne dans le plus grand pays musulman du monde, et auquel le Global Mail consacre un reportage fleuve.

Le journaliste y suit notamment Sarimah, une grand-mère de 63 ans, qui vient régulièrement en pèlerinage sur la colline. Le rituel commence par plusieurs séances de prières rythmées par la litanie des versets du Coran sur la tombe de Samodra et de sa mère. Viennnent ensuite les offrandes, puis le "cœur" du sujet : la recherche d'un partenaire sexuel, avec pour seul exigence qu'il ne soit pas du même sexe que soi et qu'il ne soit pas son conjoint. C'est le seul moyen de voir ses vœux accomplis, selon la croyance. Pour beaucoup, le rituel, pratiqué depuis le XIXe siècle, ne fonctionne même pleinement que quand on accomplit sept fois l'acte d'adultère. Sarimah confesse d'ailleurs au journaliste que l'acte s'accompagne parfois d'un don financier du partenaire, qu'elle accepte bien volontiers "même si l'argent peut détraquer un peu l'esprit et le pouvoir du rituel", explique-t-elle.
L'histoire de ce pèlerinage est longue et extrêmement complexe, bien que détaillée avec soin par le Global Mail. Une histoire de mélange de religions, avant tout, mais aussi une illustration de l'exception indonésienne. "Toutes les cultures sont issues d'un mélange d'influences. Mais dans la culture javanaise, l'un des éléments fondateurs est cette capacité à mélanger des idées contradictoires et des systèmes de croyance qui conduirait n'importe quel autre peuple à la division. Le type de culture qui peut autoriser un rituel d'adultère public et un code moral très strict hérité de la péninsule arabique" constate ainsi le journaliste.

Le pèlerinage, non seulement toléré, est devenu au fil des ans un commerce pleinement assumé. Des commerces ont ouvert sur la colline, où l'on trouve nourriture, aphrodisiaques, mais aussi salles de karaoké, bars ou chambres d'hôtel pour plus de confort – les pèlerins n'avaient que les buissons pour accueillir auparavant leurs ébats. Entre 6 000 et 8 000 personnes, majoritairement des hommes, fréquentent le site pour chaque Pon, selon les responsables locaux. Rançon du succès, de plus en plus de prostituées occupent le temple pour satisfaire les pèlerins. Une situation qui préoccupe les ONG locales, qui s'inquiètent de voir la prostitution autorisée par les autorités.

Lemonde.fr

je pense savoir,ou,il y a un endroit comme ca a Paris

Mon dieu ! l'adultère pardonné et meme recommandé par la prière....
avec un truc comme ca, les hommes vont tous changer de réligion.
compostelle a coté passerai presque pour ridicule

il y a certains qui ne reculent devant rien,pour assouvir leurs pultions,vraiment navrant,pour l'humain
en faire une sorte de religion en plus,c'est a faire attraper une crise cardiaque,a notre pape
ho,le pauvre

le pape est mort , vive le pape...
le suivant devrait etre le dernier !

Moi, ça me fait penser aux bonobos.
Après tout, on a remarqué que leurs relations sulfureuses apaisaient leurs tensions. Peut-être que ces humains-là ont compris la leçon...

Bien entendu, le côté commercial qui s'incruste toujours partout dans le monde, risque fort de salir la chose.

Mais personnellement l'idée de base ne me choque pas. On parle souvent des moeurs débridées de pas mal de civilisations, dont les romains. On juge souvent par rapport à notre conception du couple par rapport à notre époque, notre contrée etc. Mais dans tous les cas, je dirais que si cette façon d'agir leur convient (convenait, car à mon avis, ça va virer au ridicule) qui sommes-nous pour les juger?

sans juger Quinqua
regarde le fait extraordinaire que fesaient les pharaons
ils se mariaient entre fréres et soeurs,pour garder le sang pur des pharaons
mais,il y avait des droles d'erreurs,souvent,exemple Toutankamon,une partie des Ramsés Akénaton ect
a cette époque,ils ne savaient pas que ca allait faire des dégats

pour de qui est,des bonobos,ils réglent leurs problémes de cette sorte d'entente
j'en suis venu ,a me dire que certains de nous ont cette souche de départ
les violeurs,par exemple,je ne voit d'ou viendrait leurs pultions
car,les autres ont l'air d'étre (normaux)

La folie de certains ne rend pas toute une conception fausse. Les pharaons ont sans doute eu la folie des grandeurs et les violeurs sont justement des gens qui n'ont pas de vie sexuelle correcte et ça engendre des problèmes psychologiques, ou inversement.

Nous sommes quand même un animal étrange, le seul qui cache ses attributs sexuels comme si c'était sale ou ne faisant pas partie de notre corps. Une femme peut mettre un décolleté mais si jamais on voit l'aréole, tout à coup c'est comme si elle était nue? Sur la plage, on n'est pas tout nu quand on se met une ficelle entre les fesses?

Je pense vraiment que c'est ce genre de contradictions évidentes et d'imbécillités qui embrouillent notre cerveau et nous font toujours avoir des réactions étranges et parfois disproportionnées face à une chose naturelle.

Ceci dit, étant donné que nous n'avons pas de cycles sexuels et que les femmes peuvent tomber enceintes n'importe quand, on comprend qu'on ait mis des barrières. D'ailleurs, l'article n'en parle pas. Ces femmes ont-elles toujours eu des moyens de contraception ou bien avaient-elles des enfants de n'importe qui?

oui interessant, on sait qu'au moyen age, les femmes avaient recours a des plantes pour ne pas tomber enceinte



6000 avant Jésus Christ.

L'usage du préservatif remonte à plusieurs millénaires


1500 avant J.C.

Le roi de Crète Minos aurait utilisé un sachet en vessie de chèvre.


1350-1220 avant J.C.

Au cours de la XIX dynastie (1350 - 1200 avant notre ère) le "préservatif" en lin était destiné à se protéger des maladies.

Ier Siècle avant J.C.

Les Romains aussi connaissaient une forme de condom, fabriqué à partir d'intestins ou de vessies d'animaux.

etc, etc.....