La peur du noir....

voici un sujet qui donne à réfléchir. Intéressant quoique pas formément paranormal, mais qui sait si notre cerveau ne transforme pas le "normal"



Le clic de l'interrupteur, la porte qui se referme doucement, des pas qui s'éloignent et puis… le noir. Un réservoir à monstres. La frayeur enfle dans l'ombre et dévore tout l'espace de la chambre. Seul un drap protecteur lui fait barrage. Ce souvenir d'enfance banal, c'est aussi le quotidien de Sophie, une «grande fille» de 32 ans, qui n'a pas réussi à se délester de sa peur du noir.

Terre d'élection des terreurs enfantines, l'obscurité effraie parfois aussi les «grands». «Les gens qui dorment avec la lumière allumée sont beaucoup plus nombreux que l'on ne le pense», relève le médecin psychiatre Antoine Pelissolo, responsable d'un centre spécialisé dans les troubles anxieux et phobiques à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris.

«Quand je vais me coucher, rien ne doit dépasser des draps ou alors ma lampe de chevet doit être allumée», avoue Matthieu. «Je m'endors avec les volets à demi ouverts pour laisser passer un peu de lumière dans la pièce, confie Anne. La nuit, je vois des formes inquiétantes, et le moindre bruit est perceptible, amplifié. J'ai déjà eu l'impression d'entendre des respirations, alors que j'étais seule!»

Un bestiaire menaçant


Dans une société où la peur du noir est ancrée dans l'imaginaire collectif, est-ce si étonnant? «Cette couleur est associée à des légendes populaires comme la peur du loup, note la psychologue clinicienne Béatrice Copper-Royer. D'ailleurs, beaucoup d'expressions du langage courant renvoient à cette inquiétude: broyer du noir, être sur la liste noire, avoir des idées noires…» Avec le christianisme, le noir devient ténèbres, il est relié à la mort et au péché, rappelle également l'historien Michel Pastoureau, spécialiste des couleurs, dans son essai Noir, histoire d'une couleur. Après l'an mille, à une époque marquée par l'obsession du diable, le noir habille un bestiaire menaçant dont le souvenir reste encore vivace.

«La peur du noir est quasiment animale. Elle est liée à l'instinct de survie, avance Antoine Pelissolo. N'oublions pas que notre vie sensorielle est en grande partie fondée sur la vision, au détriment de l'ouïe et de l'odorat. Nous nous méfions donc davantage de l'obscurité, comme nos ancêtres qui vivaient en milieu naturel. Notre cerveau a sans doute conservé des traces de ces frayeurs ancestrales.»


Quand le soir tombe, certains sont envahis par une angoisse inexorable, peuplée de fantômes effrayants. Qu'est-ce qui la motive ?


Une absence de repères

Mais de quoi ont-ils peur ? D'un agresseur au coin d'une rue, d'un monstre derrière le rideau... « Plus que tout, ils craignent d'être surpris, poursuit Luis Véra, de se retrouver démunis face à un danger imprévu et de perdre la tête. Et si, tout à coup, les monstres existaient réellement ? Et si l'irrationnel faisait irruption dans le réel, bouleversant ses règles et ses lois ? C'est cette perte de contrôle qui suscite l'angoisse. » Aussi, ces phobiques anticipent-ils le danger, croyant pouvoir y échapper. Ils sont vigilants à l'extrême car l'obscurité les prive de tout repère. « Ils se retrouvent face à eux-mêmes, explique le psychanalyste Paul Denis. Les conflits internes prennent alors toute la place. Le monstre ou l'agresseur symbolisent ces démons intérieurs. Qui viennent en outre combler un vide angoissant : avec eux, on n'est plus seul...»
Un grand vide intérieur

« Pour l'enfant, la nuit est une rupture dans la relation avec sa mère, affirme Paul Denis. Pour retrouver celle-ci, il utilise ses ressources psychiques : il pense à elle et, même s'il ne la voit pas, il sait qu'elle est toujours là. » Il peut s'endormir tranquille, elle lui tient la main... Sauf quand le lien mère-enfant est trop distendu ou trop fusionnel : ces séparations sont alors source de profonde angoisse. « Une mère fragilisée ne peut pas communiquer à son enfant la sécurité intérieure suffisante pour lui permettre d'affronter la nuit et la solitude, remarque Béatrice Copper-Royer. Dans l'esprit de ce dernier, quand tout disparaît de son champ de vision, tout meurt. » L'angoisse de la mort, séparation ultime, se trouve donc au cœur de cette peur du noir.

Chez certaines personnes, les terreurs nocturnes de l'enfance ne se sont jamais véritablement apaisées. « N'ayant pas reçu les armes nécessaires, l'adulte ne sait pas comment calmer son anxiété, constate Paul Denis. Il n'est, en fait, pas devenu une personne rassurante pour lui-même. » Chez d'autres, ces terreurs vont être brutalement réactivées par un accident de la vie – difficultés professionnelles, séparation, deuil. « Démuni, seul dans le noir, c'est alors l'enfant en eux qui appelle sa mère », conclut Béatrice Copper-Royer.

J'ai peur du noir
je ne peux pas dire que j'ai peur de quelque chose en particulier, mais l'angoisse du soir qui tombe, je l'ai toujours ressentie.
Je n'aime pas la nuit, je ne sors pas la nuit si je ne suis pas accompagnée, et je n'y suis pas à mon aise.
J'ai toujours dormi les volets ouverts, mais depuis que j'habite un rez-de-chaussée je ne peux plus, alors j'ai toujours une veilleuse dans ma chambre, comme les enfants.
IL FAUT QUE JE VOIE quand j'ouvre les yeux, je ne peux pas rester dans le noir.
La lumière m'est indispensable.

Hi Hi, j'adore Schrödinger! Ca aurait pu être écrit par Stephen King

nous sommes tous un peu phobique du noir je pense , non ?
etant donné qu'on ne voit rien, nos angoisses remontent et nous envahissent, résultat on fantasme. et c'est tres vite la panique.....

Quand je pense à quelque chose d'effrayant, le jour, ça me paraît ridicule, et, la nuit
venue, cette chose est source d'angoisse.

Alors, j'ai envie d'allumer la lumière, mais le plus souvent, je ne le fait pas car j'ai peur
de toucher une main d'origine indécise...

Enfant, j'avais peur du noir et parfois je n'osais pas sortir une main de la limite du lit de peur d'en rencontrer une autre ! Mais j'ai pu expliquer cela par un traumatisme d'enfance car j'ai été enfermée dans une cave. Pas longtemps semble-t-il, mais cela suffit !
En général il y a une explication à toutes les peurs.

Si je ne compte pas trop sur mes yeux, j'ai développée une ouïe qui sert évidemment davantage lorsqu'il fait noir ! J'aime bien maintenant circuler dans le noir car cela exacerbe les sens. On peut sentir un mur sans le toucher (il vaut mieux car ça peut faire mal quand on "ne l'a pas vu venir" !), sentir la présence d'un animal (même si parfois on marche sur une queue qui traine) ..

Le noir est aussi la représentation du Yin, féminin, de l'inconnu, de la caverne, du tunnel... de tous les mystères de la nuit, du monde de l'invisible, et bien sûr de celui de l'inconscient. Un lieu à explorer...

voici la bande annonce d'un film tres bien fait :

Je n'ai pas peur qu'il m'arrive quelque chose de particulier, je ne suis pas particulièrement peureuse, plutôt même quelquefois inconsciente dans certains cas, c'est juste que la nuit n'est pas mon élément; c'est la nuit par elle-même qui m'angoisse.

moi j'aime la nuit, elle m'inspire et me tient éveillée.
meme si je le considère avec respect, car elle est enveloppante et terrible !
je trouve plus rassurant de dormir au matin, plutot que la nuit.
je fais pleins de choses la nuit, le menage, je repasse, je lis, je fais de l'ordinateur....
je mange aussi

Ah Chantara! Tu loupes le lever du soleil, c'est le plus beau moment de la journée!
Moi je fais ma salutation au soleil chaque matin quand il est là, quand il n'y en a pas je suis fâchée.

Bonne nouvelle, ma Triskel, le soleil se lève chaque matin

(Je sais ce que tu veux dire, je te taquine! )

Moi j'aime bien le noir. Petit, je traversais la maison dans le noir. Je ne voulais pas allumer
Je me sens en sécurité. Quelqu'un peut il m'expliquer ?

Ceci dit,du moment que le soir tombe :violon: sans blesser personne ....

Et sans se faire mal ... et sans bruit!

comme,je voit ce post,
je vais dire que,je n'ai pas peur du noir du tout,
quant j'étais enfant,mon grand pére pour nous punir,car nous faisiont des bétises,mon frére et moi
nous envoyait dans les bois,le soir venant,il habitait tout prés d'une forêt
au début bien sur,pas rassuré,mais l'habitude venant,aprés,nous faisiont des bétises exprés
pour étre puni, pour écouter les bruits de la forêt,et,j'en ai appris des choses
expérience super,je voudrais bien redevenir enfant,mais,ce n,est pas possible

Hé non, redevenir enfant quand on est grand, ça porte un autre nom...

La nuit représente le Yin, c'est l'inconnu, le sombre, le monde de l'invisible, le mythe de la caverne, ce qui fait peur donc, et pourrait parler de la peur du féminin. Je pense que, lorsqu'on a bien intégré son féminin, la nuit ne fait plus peur. Mais c'est juste là mon interprétation.

Il y aussi des expériences malheureuses qui s'impriment dans l'inconscient et donne le même résultat.

Je pense aussi aux visuels qui font confiance dans leurs yeux, alors que la nuit, les autres sens sont en action. Lorsque j'habite un nouveau logement, je m'exerce à m'y promener la nuit pour que mon corps s'imprime de l'espace tandis que les oreilles captent les sons alentours, je dirais même la respiration du logement et de l'entourage. On peut aussi détecter ainsi des fuites d'eau - ce qui m'est arrivé deux fois où j'étais - alors que les gens passaient à côté sans rien entendre. D'où l'importance de développer tous les autres sens, en zappant par moment la vision.

Enfin, on peut penser que le soir qui tombe ("sans faire de mal" ) est l'archétype de la mort. Vous savez mieux que moi la signification qu'en donnaient les Égyptiens. Beaucoup n'aiment pas voir descendre le soir à cause de cela.

Certes, Lune, ceci dit, le soir qui descend reste toutefois statistiquement moins dangereux que de descendre de l'escabot, surtout de nuit :tornade:

J'ai toujours détesté le crépuscule, le soir qui arrive, la nuit qui tombe, ça m'angoisse. Quand j'étais en pleine dépression je pleurais de voir le soir arriver.
Je déteste la nuit, mais ça n'a rien à voir avec la peur de la mort. Dans la nuit je n'aime que la Lune! C'est un bel astre qui nous éclaire.
Je suis une fille du Soleil, je ne peux pas vivre sans soleil, j'ai besoin de lumière, j'ai besoin de VOIR.

Après une journée trépidante, le nuit qui tombe apaise les âmes et les esprits. Le recul qu'elle permet donne du relief aux choses importantes de la journée, soit finalement rarement grand chose, et relativise beaucoup du reste, plaisant ou moins plaisant.
Au final, il ne faut retenir que ce qui nous a fait avancer et repartir le jour qui suit sur cette donnée là
Bisous Triskel

Bisous à toi Aetius, quand tu es sérieux tu as une belle philosophie!

Ha bon ? est quand je ne suis pas sérieux alors ??

J'ai aussi une peur du noir ,qui pourrait cacher une présence ! Invisible ! Il y'a deux histoires de mon enfance qui ne mont jamais quitté ! ! !

Celui dun soir ou jetais dans mon couloir chez moi , jetait normalement puni mais je m'était glisser discretemtn dans ce couloir pour regrder en douce la télé.. La chambre au fond du couloir était ouverte ,de ce couloir ou je me cachais j'ai senti quelques choses mattraper les pieds et qui me tirer vers le dessous du lit ...j'ai l'impression que je ne pouvais pas parler ni crier parce que peur que ma mère me dispute !!!

Le second ou jetait assis sur le canapé un soir devant un film et on a vus dans ce couloir passer un croque mort !! Seul un de mes frères dormait dans la chambre au bout du couloir , on est allés le voir et on la vus en train d étouffé sous la couette !

Franchement cette appartement de journée comme de jour ,je m'y suis jamais sentie bien ..un sentiment bien négatif

Je te comprend lumiere. Petit j'avais des terreur nocturne et ne supportais pas de dormir sans lumière. c'est passé avec le temps, mais un tel sentiment... Je n'avais pas peur du noir en lui même mais plutôt de ce qu'il révélait. c'étais mon impression.

Depuis aucun problème, jusqu'à peu, et alors j'évitais de marcher près du bord de mon lit comme on a tous fait un jour. Enfin, lundi je crois, me suis réveillé en pleine nuit comme souvent, seulement j'ai comme sentis une présence. Je me suis concentré dessus par habitude. On ne peux plus stupide. Ce n’était pas un fantôme ou ce genre de chose, je ne crois pas, juste de l’énergie négative sans doute. Mais c’était puissant. De jour j'aurais géré sans problème, de nuit essayer d'apaiser la chose...

J'ai fait comme je magnétise, je n'avais plus trop le chois, j'ai "discuté" avec cherchant à calmer. J'ai sentis comme du froid et de l’innocence. Je suis resté calme mais je tremblais comme une feuille, alors j'ai finis par me mettre à chanter, une bonne demi heure. Quand j'ai arrêté j'ai perçu un sifflement, qui changeait d'intensité... Alors j'ai vite repris ma chanson.

Le grand garçon il en menait pas large. j'ai finit par me calmer pour enfiler la combinaison complète, pantalon, haut, chaussette... Si j'avais eu un manteau et une cagoule j'aurais été ravit vraiment. J'ai courut vers la lumière à l'autre bout de ma chambre. Elle est resté allumée tout le reste de la nuit, et moi de même.

Maintenant plus rien, pas même une appréhension. Je peux sans doute paraitre fous, je le suis peux être, après tout j'ai une imagination débordante. Mais mon constat c'est que privé de notre sens prédominant, la vue, nous nous en remettons à l'instinct qui gagne en perception. La peur y ajoute son grain de sel et boum, cocktail ravageur.

Après pour toi cela semble être un tout autre niveau de puissance.

Je pense que notre pensée débordante y joue bcq.. J'ai encore cette peur, je te dis quand je dois aller me coucher le soir, j'éteins les lumières, je me retrouve dans le noir complet et je me retrouve avec les jambes qui flanchent ! Le plus souvent J'allume mon téléphone pour avoir un bref moment de luminosité mais le sentiment reste la, quelques chose qui mangoisse.. On est quand meme adulte, ca ne devrait plus arriver, on est censée est lucide et savoir que "normalement " rien ne peut arriver !!

statistique
40 % de la population est effrayée par l’obscurité et ne se sent pas rassurée lorsqu’il faut se déplacer chez soi quand les lumières sont éteintes.

Également appelée nyctophobie, cette peur du noir est en majeur partie une forme d’anxiété. Elle touche la plupart des enfants puis disparaît pour la plupart d’entre-eux au fil des années. Elle est provoquée par l’absence de repère et l’ignorance de ce qui se passe, par exemple dans une chambre lorsqu’un bruit se fait entendre. La partie du cerveau qui cause ce genre d’émotions stressantes est la partie reptilienne du cerveau. Autrement dit, cette sensation de peur du noir est causée par la partie du cerveau déjà responsable du vertige ou de la peur d’animaux potentiellement dangereux.

La peur de l’obscurité atteint le cerveau soit en observant et en assimilant les peurs des autres en tant qu’enfant, soit lorsque le cerveau relie un objet à ce sentiment de peur, ou encore à la suite d’une expérience traumatisante (une attaque de chien par exemple). Ce type d’expériences est à l’origine des phobies. La peur du noir peut aussi être liée à des troubles du sommeil durant la nuit. Une étude a montré que les personnes qui s’endorment plus facilement s’habituent au bruit, alors que ceux qui ont peur du noir sont plus enclins à anticiper les sons. Ainsi, les personnes qui dorment mal sont supposées être plus anxieuses dans l’obscurité, car ils vont avoir tendance à l’associer à leur incapacité à trouver le sommeil.

Pourtant, dormir avec la lumière allumée n’est pas une solution. En effets, il a été démontré que dormir avec une trop forte luminosité pouvait avoir un effet néfaste sur la structure du cerveau et serait facteur de dépression. La nyctophobie peut heureusement être soignée, à l’instar de nombreuses autres phobies, par des traitements adaptés. La thérapie la plus simple et la plus efficace est celle où progressivement, le sujet va s’habituer au noir et petit à petit surmonter ses craintes vis-à-vis de l’obscurité. Cela s’appelle la théorie d’exposition, le sujet entre dans la situation qui l’angoisse (dans ce cas le noir), il fait ensuite le point sur son niveau d’anxiété, et puis il faut qu’il attende afin de voir par lui-même si effectivement quelque chose de mal va lui arriver dans le noir. Ainsi, l’absence de danger dans le noir va faire s’apaiser progressivement l’anxiété du sujet.


Bpn evidement ca c'est la théorie, dans la vie les choses ne sont pas aussi simples.
Comme pour Lumière qui apparement avait dans son appartement une "présence" (ou entité) et ici négative, la il y avait une raison. De plus les comtes pour enfants (qui en passant sont horribles : ogres, monstres, dragons, princesse enfermées etc) n'arrangent pas la distance qu'il faut prendre avec les ténèbres. cette terreur remonte à la nuit des temps....
Alors et bien a chacun de faire comme il peut

Cest ca aussi, me réveiller la nuit tres angoisser !! Dur de se calmer sauf s emmitouflée sous la couette et encore, ca n'aide pas a me rendormir..

Merci chantara pour ton message

De rien lumière