DEBAT N° 15 : Choisissons nous nos parents avant notre renaissance...

J'avais posé la même question ailleurs dans le forum. Je ne sais plus ce qu'on m'a répondu, j'avoue...

Voilà quelque chose qui mériterait d'être dans le débat sur la réincarnation.

J'avais effectivement posté une réponse quelque part, je ne sais plus où non plus.
En gros, chaque planète de l'univers est habitée par des âmes suivant leur niveau d'évolution, qui ne sont pas incarnées dans notre apparence et n'ont pas les mêmes besoins environnementaux. Leur niveau vibratoire est différent du nôtre et ils nous sont donc invisibles.
Certains être d'un niveau vibratoire plus bas que le nôtre évoluent sur leur planète, et lorsqu'ils sont arrivés à notre niveau s'incarnent sur terre, pendant que sur terre d'autres arrivés à un niveau plus élevé vont revivre sur une autre planète d'un plan supérieur.
Ils semblerait donc que beaucoup arrivent à notre niveau, tandis que ceux qui atteignent les plans supérieurs sont plus rares.

Il y aurait aussi des âmes plus évoluées, de vieilles âmes, qui choisiraient volontairement de revenir sur terre à notre époque pour nous aider, on parle des enfants indigo ou des Maîtres...

ha ! merci de ta réponse Triskel
Tres intéréssant,

lorsque j'etais jeune (30 ans) j'ai lu un livre qui parlait d'un initié
d'ou le titre : L'INITIE [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
et qui raconte la vie et les pensées philosophiques et spirituelles d'une vieilles ames revenues sur terre comme guide. j'avais été tres impressionnée .

Je le vois comme toi, Triskel, pour ce qui concerne l'évolution dans les différents espaces-temps.

Je maintiens cependant - jusqu'à "preuve" du contraire, la volonté des parents d'accueillir l'enfant, même s'il s'agit d'un viol par exemple. Cela ne veut pas dire qu'une femme qui se fait violer souhaite l'enfant qui est issu de ce viol. Cela signifie que l'enfant qui vient dans ce cas a dans son programme le fait d'arriver avec cette problématique, et la femme de l'accueillir ou de le rejeter de ce fait.

Pour faire simple: je décide de m'incarner pour faire l'expérience douloureuse du rejet. Peut-être parce que j'ai moi-même rejeté mon enfant dans la vie précédente, et que j'ai besoin de comprendre ce qu'il a ressenti car je ne l'ai pas fait volontairement et que je n'ai pas prêté attention à son ressenti et l'ai fait souffrir ainsi.
Il me faut donc trouver une mère qui va me rejeter.
Elle, doit expérimenter le jeu de la victime d'un viol car elle a très peur de l'acte sexuel tout en le souhaitant. Oui, je sais, c'est tiré par les cheveux, mais à chacun de trouver son exemple.
Donc les conditions sont réunies entre l'enfant à naître et la future mère.

Il y a des milliers de situations différentes, et chacun peut y trouver son compte en fonction de ce qu'il a à vivre. Tant que nous avons le désir de vivre des expériences, quelles soient douloureuses ou joyeuses, nous nous réincarnons. Lorsque nous lâchons le désir, l'incarnation n'est plus nécessaire. Et nous ne lâchons ce désir que lorsque nous avons lâché toutes les attaches. Nous pouvons alors vivre le présent, sans attente, sans désir, libres.

Ton explication se tient en ce qui concerne la mère et l'enfant non désiré, c'est possible.

Mais le désir de se réincarner, moi je dirais plutôt le besoin, car nous avons encore des choses à apprendre et à expérimenter et nous sommes dans l'obligation de le faire.

Je comprends très bien ton point de vue, Triskel, et je 'lai longtemps partagé. Jusqu'au jour où j'ai compris (ou cru comprendre, bien sûr) que nous sommes responsables de nous-mêmes, et que, si nous avons des guides, c'est nous qui prenons la décision de l'incarnation.

La différence est que notre raisonnement là-haut est différent de celui d'en bas.

Perso, j'aimerais arrêter ce cycle des réincarnations car c'est vraiment fatiguant, même si j'apprends plein de choses. Mais j'en vois mieux la finalité maintenant et surtout le travail à faire: le détachement, le lâcher prise, l'absence de désirs, vivre dans le temps présent.

Tant que nous avons des rancunes, des peurs, des attachements aux êtres ou aux choses, tant que nous nous agrippons à des fausses sécurités, nous devrons revenir pour nous libérer de tout cela. Et nous choisirons donc les parents qui vont nous aider à vivre cela, parfois de façon tellement cruelle que nous envoyons tout paître pour ne pas en mourir (physiquement ou psychiquement).

Mais il y a aussi des vies complètement "inutiles" (ou que je perçois comme tel), des gens qui vivotent sans rien chercher à comprendre, sans se poser de questions sur le sens de leur vie, qui sont là pour profiter comme ils peuvent et puis partir.
Inutiles ? Je ne sais pas. Peut-être pour se préparer un karma bien comme il faut pour en baver davantage dans la vie suivante ?

Ta vision est donc que nous nous incarnons pour apprendre à nous détacher de tout et de tous.
Ce n'est pas la mienne, je reste sur l'idée que nous DEVONS faire des expériences afin d'élever notre âme et il est nécessaire d'atteindre une très grande spiritualité avant de pouvoir terminer ses incarnations.
A ce moment là on a atteint le sommet de ce qui est possible sous cette forme humaine.
 
Parce que, comme tu le dis dans le cas de vies que tu perçois comme "inutiles", ces êtres là n'ont certainement pas le DESIR de se réincarner.
Mais chacun son point de vue, personne ne détient la vérité.

Je crois que nous nous incarnons POUR faire des expériences en effet. Mais au bout du compte, une fois que nous avons expérimenté ce que nous voulions (en l’occurrence, je le crois, toute la panoplie des émotions), nous en arrivons à la conclusion que nous pouvons CONSCIEMMENT cette fois, choisir la voie de la Lumière, de l'Amour puisque tout le reste ne nous donne pas satisfaction.

Nous avons passé des siècles à courir après un bonheur éphémère et rien ne fonctionne, nous courrons toujours après. Nous avons expérimenté la violence la plus extrême, la pauvreté et la richesse, la gloire et le bannissement, la souffrance et les joies les plus futiles, l'amour volatil et volage, la tristesse, la frustration, mais aussi des moments de joie intense, de paix intérieure.

Ces derniers nous ont ré-appris qu'il y a autre chose, que nous venons d'ailleurs, que nous ne sommes pas ici pour galérer, mais que nous avons fait ce choix pour l'instant.

Nous pouvons maintenant en faire un autre. Ce choix passe (selon les Traditions et ma modeste compréhension personnelle) par le détachement à tout ce à quoi on tient, car l'attachement est souffrance. Je ne parle pas de l'Amour inconditionnel, mais de l'amour terrestre, à une chose, l'argent, un bien, un animal, un humain. Souffrance car on tient et on ne veut pas lâcher. Or rien n'est fait pour durer. Tout vient et s'en va. Et tant qu'on a peur de perdre, on ne vit pas l'instant présent, on anticipe.

De plus, c'est souvent quand on lâche les résistances que les choses se font naturellement, que tout coule de source, et on se sent alors dans le flot de la vie.

Aimer, c'est laisser libre.

Pas facile, certes. Je parle d'un idéal, pas de la marche à suivre (je serais bien prétentieuse !)  

 quelle sagesse !
je suis sans voix

comme on en a discuté ailleurs, je rappelle que l'on se réincarne avec son groupe d'ames.
a ce propos il m'est venue une idée qui mérite qu'on en discute.
1) est ce que c'est pour ca que l'ammour maternelle est si poussé chez les femmes parce que nos enfants etaient déja dans notre vie d'avant et en ce réincarnant dans cette vie comme nos descendants , il décuple la fibre maternelle ?
2) a contrario, lorsque l'on n'éprouve pas d'amour instinctif vis à vis de son enfant , est ce parce que cet enfant (qui a choisi de ce réincarner dans ces conditions) ne faisait pas partie de notre famille d'ames ?
j'ai pensé à cela en me reveillant et j'ai envie de connaitre vos avis.

Je ne sais pas si ça concerne notre famille d'âmes, il peut y avoir plusieurs raisons à cela.
D'abord la personnalité de la femme, qui peut être au fond d'elle même très protectrice et aimante, autant avec les gens qu'elle aime qu'avec son enfant, une autre sera plus détachée, voire indifférente parce que beaucoup moins sentimentale. Une autre sera rebutée par la maternité pour plusieurs raisons, (refuse les responsabilités, refuse de s'attacher à un être, refuse de voir son corps déformé...) ou enfant accidentel et non désiré.
Il est possible aussi que cet enfant ait été dans une autre vie une personne en conflit avec elle, une personne qu'elle n'aimait pas, c'est un sujet complexe, autant que les relations parent/enfant.

Ha merci triskel de me donner ton avis, cette question m'est venue en me reveillant et me trotte dans la tete. effectivement, cela pourrait etre une explication.

Je suppose tout de même qu'il y a un minimum d'instinct à la base. Cet instinct qui permet, depuis la nuit des temps, aux petits d'hommes si fragiles à la naissance de pouvoir grandir et devenir adultes. Et comment faire si la mère s'en désintéresse? Le nourrisson a toute une stratégie pour se faire aimer : les risettes (il sourit aux anges), les babils etc...
Tout ça pour décupler l'amour de sa mère, son instinct de protection, son abnégation.

Il a été aussi reconnu que les nourrissons qui ne recevaient pas d'amour pouvaient mourir (je crois que les bébés singes aussi d'ailleurs)

Je crois donc que l'amour maternel est une donnée intrinsèque de notre survie contre laquelle nous ne devrions pas pouvoir lutter. Il aura pourtant fallu pas mal de recul aux mères qui nous ont précédé face à la mortalité infantile pour pouvoir continuer à vivre en acceptant ces échecs.

De nos jours, la mortalité des bébés, et des mères aussi, a fait un bond spectaculaire à la baisse et on peut dire que la perte d'un enfant est devenu aussi rare que le fait d'en garder un à l'époque (je crois avoir entendu parler que dans les campagnes, on peut considérer qu'un sur deux mourait avant ses deux ans...). Si on pense "réincarnation", on peut se demander alors combien d'âmes depuis des millénaires ont "choisi" de naître pour mourir quasiment aussitôt...?

C'étaient peut-être des "galops d'essai" pour en arriver où nous sommes aujourd'hui, une ère où tout devient possible et qui annoncerait un changement dans l'évolution. Le bout du bout, le début de la fin, le début d'un recommencement?

En tout cas, l'instinct maternel se doit d'être sous-jacent maintenant plus que jamais. Les "ratés" peuvent être dus à une enfance terrible, un traumatisme existentiel, une vie décevante ou maussade etc... Peut-être aussi à des âmes qui ont été plus hommes que femmes dans leurs vies antérieures et qui ne savent pas gérer ça.

Mais je ne crois pas bien aux conflits des vies antérieures. S'il est vrai que nous renaissons pour nous améliorer, pour apprendre. S'il est vrai que là-haut, tout n'est qu'amour et sérénité, alors aucun conflit, dans l'idéal, ne devrait survenir avant notre naissance.

Que nous choisissions nos parents avant notre renaissance, pourquoi pas. Que nous les choisissions même si nous savons que, dans leur vie actuelle sur terre, ils auront du mal à nous aimer parce que leur vie n'est pas idéale, d'accord. Mais j'ai du mal à supposer qu'un conflit puisse naître (si j'ose dire) de nos vies d'avant.

D'ailleurs, puisque tu dis, chantara, qu'il est possible que le conflit vienne du fait que l'enfant ne ferait pas partie de notre famille d'âmes, comment une chose comme ça peut arriver? Les familles d'âmes ne sont pas fermées, protégées? Il y aurait des envahisseurs?

Je ne sais pas si on choisit ses parents avant sa naissance mais en tout cas je suis bien tombé. Ma mère est géniale :)