Je n'ai pas parlé de légende Hindoue, mais de la même que toi
Complément:
Légende de la moitié d’orangeIl existe une légende qui dit que chacun de nous sur terre est une moitié d’orange, et passe sa vie à rechercher son autre moitié afin d’être complet.
Les anciens écrits disent qu'à la création, l'Homme était hermaphrodite, à la fois homme et femme, positif et négatif, masculin et féminin, un être complet, c'était l'être du paradis.
Dans des écritures plus anciennes qui ne figurent pas dans la Bible, la première créature était une femme du nom de Lilith, qui enfanta spontanément Adam lequel plus tard fut partagé en deux sexes, ce qui correspond à la grande tradition de la "déesse mère" vénérée dans toutes les civilisations préhistoriques du monde entier comme la mère de toute la création.
L'Homme fut donc séparé en deux sexes. La Bible dit que la femme fut créée à partir de la côte d'Adam (mal traduit, la traduction juste est: par le côté d'Adam). En fait, l'âme unique a été dédoublée et logée dans deux corps, l'un positif et l'autre négatif, et le but final et de réunir ces deux moitiés d'âme pour n'en faire qu'une, comme à l'origine. Nos vies successives se passent à rechercher, consciemment ou non, notre moitié perdue. Nos deux moitiés au point de vue spirituel cherchent à redevenir parfaites chacune de son côté afin qu'une fois le but atteint elles puissent se réunir et ne faire qu'un seul être, enfin parfait, fondu dans le Un. Ce que chacun rêve également au point de vue physique (ne faire qu'un avec la personne aimée). Un mari n'appelle-t-il pas sa femme "ma moitié"? Chacun ne recherche-t-il pas son "âme sœur?".
Ma moitié d'orange, c'est le mythe de la caverne de Platon. Celui-ci part du principe qu'en tant qu'être humain, nous ne sommes que la moitié d'un tout, comme une orange coupée en deux, et qu'il nous faut absolument retrouver notre deuxième moitié pour être heureux et complet.
Quand nous rencontrons notre moitié, nous sommes frappés d'un sentiment d'affection et d'amour, nous la reconnaissons : nous refusons alors d'en être séparés. Qu'attendent-ils donc, ceux qui passent leur vie ensemble ? Ce n'est certes pas la jouissance sexuelle. C'est quelque chose que souhaite l'âme, qu'elle ne saurait exprimer ; et pourtant elle le devine : ce qu'elle souhaite, c'est se fondre le plus possible dans l'autre pour former un même être.
C’est une envie, un besoin de fusion totale.
C'est cela que nous souhaitons tous, nous transformer en un être unique. Personne ne le refuserait, car personne ne souhaite autre chose.
« Le mythe des androgynes d'Aristophane » dans Le Banquet d'Aristote.