NASA Projet Mars One : VIVRE SUR MARS (colonisation) 2023/25
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Sujet: NASA Projet Mars One : VIVRE SUR MARS (colonisation) 2023/25 Lun 31 Aoû 2015 - 9:16
source : le parisien
VIVRE SUR MARS Ils testent pendant huit mois les conditions de vie sur Mars
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] L'équipage qui a pénétré la semaine dernière dans le dôme de Hawaii (Etats-Unis) pour expérimenter les conditions de vie sur Mars. (HI-SEAS.)
Chambres spartiates, douches rares, communications très ralenties... Dans un dôme digne d'un film de science fiction, six volontaires expérimentent, à Hawaii (Etats-Unis), les conditions de vie sur Mars pour les futures missions de la Nasa.
Trois femmes et trois hommes, âgés de 26 à 38 ans, ont été choisis parmi 150 postulants pour leurs qualifications professionnelles et leurs traits psychologiques : un ingénieur aérospatial de la Nasa, deux étudiantes, un microbiologiste, un ingénieur des matériaux composites et une spécialiste des piles photovoltaïques. Des profils semblables à celui d'un astronaute.
Surtout, le type de personnalité recherchée était celui de «quelqu'un avec des nerfs solides, de nature optimiste et qui se distrait aisément», expliquent les chercheurs du programme Hi-Seas, financé par l'agence spatiale américaine. «Les grands émotionnels» ont été écartés d'emblée, soulignent-ils. Car le «voyage» débuté la semaine dernière doit durer huit mois et s'effectue dans des conditions très particulières.
Des sorties limitées, dans un milieu aride. Le dôme est installé à 2.400 mètres d'altitude sur le volcan Mauna Loa, dont le sol rappelle celui de Mars. Les six participants, cinq Américains et une Canadienne, doivent faire quatre sorties par semaine de deux heures chacune, pour mener des expériences scientifiques comme ils le feraient sur la planète rouge. Ils ne peuvent pas sortir à l'extérieur du dôme sans être vêtus d'un scaphandre spatial qui simule celui que porteraient des astronautes sur Mars, mais sans le système de maintien des fonctions vitales. Pour plus de réalisme, ils doivent passer par un sas à chaque fois qu'ils entrent ou sortent du dôme. «C'est une expérience d'isolation, nous ne pouvons simuler que certaines choses dans un dôme en vinyle», explique Vincent Paul Ponthieux, directeur de Blue Planet Research, la société qui a conçu le dôme, interrogé par Leparisien.fr. L'air à l'intérieur est donc un air... terrestre !
Des communications restreintes avec la Terre. Le courrier électronique est le seul moyen de communication avec l'extérieur. Les transmissions sont retardées de 20 minutes pour simuler le temps de latence entre l'émission et la réception d'un message. Un délai qui peut s'avérer long en cas de problème, puisque aucune communication en temps réel n'est possible, note le «New York Times». Les volontaires ne peuvent accéder qu'à très peu de sites, essentiellement des pages web statiques, dont le contenu ne peut varier à l'inverse des pages dynamiques. Mais à quoi bon surfer sur Internet quand on a l'espace à soi...
Un peu de convivialité, quand même ! Hi-Seas a déjà mené deux expériences, avec également six volontaires, mais elles avaient duré deux et quatre mois. L'accent avait alors été mis sur l'alimentation. Pour la première fois, l'équipage du dôme passera des fêtes importantes comme Thanksgiving, Noël et le Nouvel an. Mais comme les autres plats, la «dinde» sera lyophilisée ou déshydratée. Cela suffira-t-il à remonter le moral en cas de déprime ? Car, dans un dôme, sur Mars, le sentiment d'être isolé peut se manifester. Sans oublier les tensions qui peuvent apparaître.
Un confort sommaire. Le dôme fait 10 mètres de diamètre, pour une superficie de 93 mètres carrés sur deux niveaux. Les six volontaires disposent chacun d'une très petite chambre, juste la place d'un lit simple, d'une chaise et d'un mini-bureau. Heureusement, l'équipe peut utiliser une imprimante 3D au cas où des objets auraient été oubliés à la maison. Le second étage est construit comme un loft et la hauteur du plafond a été pensée pour limiter la sensation de confinement. Pour la lumière, les concepteurs du dôme ont privilégié des LED à intensité variable aux panneaux fluorescents. C'est le choix qui avait été fait, à partir de 2012, dans la Station spatiale internationale (ISS) pour prévenir l'insomnie. Pour entretenir la forme, un tapis de course et un vélo stationnaire sont disponibles, auxquels s'ajoutent un programme d'entraînement.
Une hygiène minimum mais des ressources préservées. Le dôme n'est pas stérile. Cependant, affirme Vincent Paul Ponthieux, «il est fait attention à ce que soit évité le transfert d'éléments pathogène de l'extérieur». Manque d'eau oblige, les habitants du dôme n'ont droit qu'à huit minutes de douche par semaine ! Pour la même raison, ils utilisent des toilettes sèches. Ainsi, les déchets peuvent permettre de nourrir les plantes lors du prochain voyage, imagine «Wired». Des panneaux solaires fournissent de l'électricité et chargent les batteries nécessaires à la vie du dôme. Si le niveau d'énergie disponible tombe en dessous de 5 %, des piles à combustible d'hydrogène d'une capacité totale d'environ 40kWh prennent le relais. En cas de problème de santé mineur, les occupants peuvent recourir à de la télémédecine. En cas d'urgence, le membre d'équipage est pris en charge hors du dôme.
Dernière édition par chantara le Sam 12 Sep 2015 - 10:13, édité 6 fois
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Sujet: Re: NASA Projet Mars One : VIVRE SUR MARS (colonisation) 2023/25 Lun 31 Aoû 2015 - 9:22
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Pour faire avancer la recherche spatiale, Cyprien Verseux, fondu de l’espace, n’a pas hésité à se porter volontaire pour une expérience de la Nasa. Il va vivre dans une simulation des conditions de vie sur mars, isolé avec 5 comparses, durant 365 jours. (DR.)
Passer un an entassés à six dans un dôme de 11 m de diamètre sans contact direct avec le monde extérieur, se nourrir d'aliments déshydratés, sortir vêtu d'un scaphandre et prendre une douche de quelques minutes par semaine, le tout le corps bardé de capteurs et sous l'œil constant de caméras : Cyprien Verseux, 25 ans, en est tout excité.
Pis, il s'est porté volontaire, comme il le confie sur son blog. Sur un volcan désertique de l'île d'Hawaii, cet étudiant français en astrobiologie participe, à partir d'aujourd'hui, à une mission de simulation de vie sur Mars, la plus longue jamais lancée par la Nasa, l'agence spatiale américaine.
Sa passion pour l'infini et l'au-delà remonte à l'enfance, quand, lors de nuits passées à la belle étoile, son père lui racontait des histoires sur les astres et les planètes. Ses études l'orientent ensuite vers la biologie. Passé par l'université d'Evry (Essonne) et l'école d'ingénieurs Sup'Biotech, il collabore aujourd'hui avec la Nasa, où il a effectué un stage de fin d'étude. Le jeune homme n'a pas hésité une seconde à se lancer dans cette expérience incroyable. « Le plus difficile sera de ne jamais être exposé à l'air libre et ne plus sentir le soleil sur ma peau », avance-t-il.
Cependant, pour Cyprien Verseux, le bronzage n'est pas une priorité. « Je vais travailler pour une cause qui est la plus importante en tant que scientifique », assure-t-il. Et, si une expédition « pour de vrai » vers la planète rouge se profile, il compte bien faire partie du voyage. « Sans exploration, sans découverte, sociétés et individus déclinent. Si on pense à plus long terme, ce sera un premier pas vers la transformation de l'humanité en une espèce multiplanétaire », prévoit-il. En attendant, sur son temps libre, dans son dôme de 140 m², Cyprien Verseux compte apprendre à parler le russe, à danser la salsa et à jouer d'un instrument. Il continuera aussi ses recherches, à savoir comment vivre sur Mars et y développer des ressources en utilisant les matériaux présents sur place. En effet, il s'agit de penser à tout : pour les pionniers de la planète rouge, la jardinerie la plus proche se trouvera à 225 300 000 km.
Citation :
Une « vraie » mission d'ici à 2030 La Nasa prévoit, si ses finances suivent, une première mission habitée vers Mars à l'horizon des années 2030. Durée du voyage : trois ans ! L'agence spatiale américaine multiplie aujourd'hui lesmissions de simulation afin de garantir l'intégrité physique et mentale des futurs pionniers. Les conditions de ces expériences sont ultraréalistes. Les communications des chercheurs cobayes respectent par exemple le délai de transmission entre la Terre et Mars, jusqu'à vingt minutes. La probabilité d'un voyage vers la planète rouge progresse. Début août, la première salade cultivée dans l'espace a été dégustée à bord de la station spatiale internationale.
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Sujet: Re: NASA Projet Mars One : VIVRE SUR MARS (colonisation) 2023/25 Lun 31 Aoû 2015 - 9:38
Premier round pour Mister Univers
Les débuts de la conquête de la planète rouge comme si vous y étiez… Ce mois-ci, Tracks est en duplex avec Cyprien Verseux, notre correspondant apprenti astronaute depuis le prototype d’une station d’exploration martienne.
Il a 24 ans, il est ingénieur en biologie synthétique à la NASA et s’apprête à vivre l’expérience la plus importante de sa vie : tenter de décrocher son ticket pour Mars. Cyprien Verseux est l’un des 21 finalistes du concours Mars Arctic 365, une mission de simulation d’exploration spaciale d’une durée d’un an, dans une base isolée en plein milieu de l’Arctique. Objectif : sélectionner les scientifiques les plus aptes à être envoyés un jour sur la Planète Rouge.
Une mission pilotée par la Mars Society, une organisation internationale dédiée à l’exploration de Mars, parrainée entre autres par Buzz Aldrin, le deuxième homme à avoir posé le pied sur la Lune lors de la mission Appolo 11. Tracks avait embarqué à bord de la base de simulation de la Mars Society dans le désert de l’Utah, aux Etats-Unis, en 2011.
C’est dans cette base de l’Utah que Cyprien est arrivé hier. Il va y rester trois semaines à expérimenter la vie en autarcie avec un minimum de ressources, comme il faudra le faire sur Mars. Mais aussi, il va tenter de mener à bien une experience biologique qui pourrait servir aux futures missions de colonisation de la Planère Rouge. Si Cyprien et les six candidats qui sont partis avec lui font leurs preuves, ils décrocheront leur ticket pour aller passer un an dans la base de la Mars Society installée dans le désert polaire.
Tous les jours, Cyprien nous enverra son journal de bord depuis le vaisseau témoin : les repas intégralement lyophilisés, la vie en communauté dans une structure de 8 mètres de diamètre, l’hygiène dentaire au bicarbonate de soude, l’isolement dans le désert… bref tout ce qui lui passe par le casque d’astronaute pendant cet entraînement en conditions extrêmes avant le grand saut, peut-être, vers la latitude de 75° Nord…
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Sujet: Re: NASA Projet Mars One : VIVRE SUR MARS (colonisation) 2023/25 Lun 31 Aoû 2015 - 9:39
Des nouvelles de la Mars Academy
Notre candidat à l'expérience « Mars Arctic 365 » vit désormais la phase finale des présélections de l'intérieur. Avec, à la clé, une mission d'un an dans le grand Nord. Il nous raconte.
"Je vous écris depuis le désert, dans le sud de l’Utah, à quelques dizaines de kilomètres du Colorado. Plus précisément dans un cylindre à deux étages de 8 mètres de diamètre, dans lequel j’habite en ce moment avec 5 autres personnes que je n’avais jamais vues il y a quelques jours. Après un an de tests, je suis l’un des 21 finalistes sélectionnés pour l’évaluation finale : deux semaines dans le désert au sein d’une des trois équipes de 7 finalistes formées par le comité de sélection. Seule l'une d'entre elles sera sélectionnée pour l’Arctique.
J’ai donc rencontré les 5 autres membres du « Crew 142 » (le sixième candidat ayant abandonné avant la mission) dans le Colorado vendredi. Etant donné le nombre d’emails échangés et le temps passé en téléconférences pour préparer la mission, j’avais l’impression de déjà les connaître. Le lendemain, après quelques heures de route au milieu de nulle part, nous sommes arrivés sur place. L’endroit est magnifique et l’analogie du terrain avec Mars saute aux yeux.
La vie dans le cylindre est sobrement royale. Une luxueuse chambre de la largeur d’un lit (une planche), de raffinés repas de nourriture réhydratée, et une relaxante douche d’un minute trente tous les trois jours. Les ressources limitées poussent à restreindre leur usage ; je n’imaginais pas, par exemple, la surface que l’on pouvait nettoyer avec un chiffon et un seau rempli de deux centimètres d’eau.
L’équipe est très active du réveil au coucher. Notre temps est partagé entre la recherche, l’entraînement (gérer les situations d’urgence, utiliser l’équipement…), l’entretien de l’habitat (si vous voulez de l’électricité cette nuit, prenez soin du générateur…), les relations médias et les divers rapports techniques.
Il y aurait beaucoup plus à dire, mais très peu de temps pour. Plus de nouvelles dans quelques jours !"
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Sujet: Re: NASA Projet Mars One : VIVRE SUR MARS (colonisation) 2023/25 Lun 31 Aoû 2015 - 9:40
Objectif Mars (ou presque), épisode 2
Suite des aventures de Cyprien, qui vit actuellement dans une boîte de conserves en plein désert américain avec cinq autres candidats à l'expédition finale : une virée longue durée dans le grand Nord.
Nous avions laissé Cyprien en pleine découverte de son espace de vie, il rentre maintenant dans le vif du sujet :
"Pour ce qui est de la recherche, l’un des projets sur lequel je travaille vise à développer un système permettant de transformer le sol martien en substrat fertile pour les plantes, en utilisant les ressources disponibles sur Mars. Un autre est d’échantillonner des microorganismes particuliers dans le désert, à la fois pour mes travaux en laboratoire, pour évaluer les difficultés pratiques de l’échantillonnage sur Mars et pour m’entraîner pour l’Arctique.
Les autres membres de l’équipe travaillent avec moi sur ces projets ou sur d’autres (construction d’équipements divers, utilisation de drones pour assister les missions…) et tous s’entraînent pour les tâches qu’ils auront à effectuer si nous sommes sélectionnés pour la mission d’un an.
Nous sommes en simulation de mission sur Mars, ce qui implique entre autres que nous ne sortons pas de l’habitat sans combinaisons spatiales (même si nous n’avons pas encore reçu les véritables casques, et que nous utilisons pour l’instant ce que nous avons de plus proche : des casques de moto). Ces sorties (« EVA » - Extra-Vehicular Activity) doivent être prévues de façon détaillée et approuvées par l’équipe « au sol ». Elles sont réalistes dans la simulation avec, par exemple, un SAS de décompression, une orientation par coordonnées GPS, des communications radio fréquentes et plus généralement une grande partie des contraintes et mesures de sécurité qui seront a priori présentes sur Mars. Pour les longs trajets, nous utilisons des quads, ersatz de rovers."
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Sujet: Re: NASA Projet Mars One : VIVRE SUR MARS (colonisation) 2023/25 Lun 31 Aoû 2015 - 9:40
Mister Univers et sa capsule pour Mars (épisode 3)
Cyprien Verseux est maintenant en plein cœur de sa période de présélection. Si lui et son équipe réussissent, la Mars Society les enverra une année entière dans une base scientifique dans le grand Nord !
"Cela fait une semaine aujourd’hui que l’on habite ce cylindre. L’environnement est maintenant familier et on a le sentiment de rentrer chez nous lorsque l’on termine une expédition à l’extérieur. Les tâches et règles de discipline fixées au début de notre mission se changent en habitudes, nous permettant de nous focaliser pleinement sur la science et l’ingénierie.
Chaque équipier surprend les autres avec une simulation de situation d'urgence, dans le cadre de notre entraînement. Ici, Christiane a été ramenée dans l'habitat après un coup de chaleur simulé en mission. Sur la seconde photo, Carmel, l'une des scientifiques, apprenant aux autres équipiers à faire un brancard avec des sacs à dos.
Notre journée type commence à 7 heures du matin. Après un petit-déjeuner préparé par l’équipe de cuisine (un duo, qui change chaque jour), nous finalisons l’emploi du temps de la journée. A l’issue de ce briefing chaque équipier peut savoir précisément ce que chacun fera à une heure donnée de la journée. En théorie. En pratique, nous devons adapter nos plans aux imprévus et ceux-ci sont nombreux : pannes de quad au milieu du désert avec des radios qui ne captent plus, simulations de situations d’urgence manigancées par l’un des membres de l’équipe pour nous préparer au pire, dysfonctionnements des infrastructures et autres surprises. Heureusement, la combinaison des compétences des membres de l’équipe nous ont jusque-là permis de gérer toutes ces situations. S’isoler un an dans l’Arctique ne serait sans doute pas une bonne idée si ce n’était pas le cas, sachant que les secours peuvent mettre jusqu’à 3 semaines à se rendre sur place depuis le continent le plus proche.
Après le briefing, la journée est partagée entre recherche dans l’habitat et la serre, travaux de construction et maintenance, et expéditions à l’extérieur (EVAs). Les EVAs me permettent principalement de récolter des échantillons de sols et de roches habités par des microorganismes particulièrement résistants à la sécheresse, l’irradiation solaire et le manque de nutriments. La combinaison rend les choses bien plus longues, notamment à cause de la visibilité réduite par les casques et la dextérité réduite par les gants. Cela ne m’empêche pas d’apprécier ces sorties : le désert est magnifique. Les photographies que vous pouvez en voir en donnent une idée mais ne transmettent pas le sentiment que l’on éprouve lorsque l’on est immergé dans ce décor."
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Sujet: Re: NASA Projet Mars One : VIVRE SUR MARS (colonisation) 2023/25 Mar 1 Sep 2015 - 9:13
Le projet est réel
source : france 3 aquitaine -janvier 2015
site non officiel du projet mars one en francais : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Jérémy Saget est très demandé depuis que la liste des 100 a été publiée, lundi dernier. "J'ai une tonne de sollicitations" dit-il et un métier très prenant : médecin généraliste.
Pour répondre aux sollicitations de la presse, il envoie une interview réalisée par les acteurs du projet Mars One, par courriel (à lire ci-dessous), et une photo.
Car son projet est tout bonnement incroyable. Marié et père de deux enfants, médecin spécialisé dans les vols paraboliques,au sein de Novespace, filiale du CNES à Mérignac, petit-fils d'un pilote de chasse déjà candidat à l'aventure spatiale, il est prêt à partir s'installer sur Mars sans aucun espoir de retour sur Terre.
Jérémy Saget a réussi les deux premières étapes de la sélection. Il lui en reste une, la dernière, axée sur ses capacités à vivre en communauté.
S'il est retenu, il le saura au mois de juillet, il commencera les séances d'entraînement inhérentes au projet avec les 23 autres personnes sélectionnées pour le programme. 12 hommes et 12 femmes au total.
Ces candidats à la vie sur Mars seront séparés en 6 groupes de 4 personnes. Le premier groupe partira à l'horizon 2025, le dernier en 2038. Si tout va bien.
Car si le projet est bien réel, nombreux sont les sceptiques qui pointent du doigt le coût financier, évalué à 6 milliards de dollars pour la première phase mais certainement sous-estimé.
Ils se demandent aussi comment ces humains pourront vivre en autonomie, dans de petits modules. Ils devront trouver de l'eau, produire leur oxygène, cultiver leur nourriture... sur le grand désert martien où la température moyenne est de - 63° et où l'atmosphère est essentiellement constituée de dioxyde de carbone.
Par ailleurs, il faudra survivre aux 7 mois de voyage soumis à des radiations cosmiques qualifiées de dangereuses.
Mais pour les auteurs du projet comme pour les candidats au départ, le rêve est plus fort que la réalité.....
Dernière édition par chantara le Mar 1 Sep 2015 - 9:25, édité 1 fois
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Sujet: Re: NASA Projet Mars One : VIVRE SUR MARS (colonisation) 2023/25 Mar 1 Sep 2015 - 9:21
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Ses motivations pour ce voyage sans retour
Lorsque j’avais 2 ans, j’affirmais vouloir être « savant », la soif de connaître sans doute. Ensuite j’ai voulu être cascadeur, et à 5 ans je trouvais qu’astronaute était une belle synthèse de vocation ! Puis j’y suis toujours revenu, mais il y a des métiers qui ne paraissent réalistes qu’à des idéalistes comme moi. Sans doute un grand-père pilote de chasse, formés aux états-unis et lui-même candidat astronaute à la fin des années 60’ a eu une petite influence… A 20 ans, à l’occasion de la mission Mars Pathfinder, je suis tombé sur un article sur la future mission habitée vers mars, projetée à cette époque à 2020 (depuis von Braun, on prévoit une mission habitée « dans 30 ans ») et j’ai alors compris que notre génération, pour la première fois de l’humanité (!), verrai l’homme sur Mars, le spatiopithèque, le début de l’homme universel, une espèce multi-planétaire quoi. Un peu comme une révélation, une prise de conscience à la « overview effect » décrit par les atsronautes. J’ai promis de m’y consacrer d’une manière ou d’une autre, de vivre cela de près, un peu moins de 1m90 si c’est possible !
J’ai développé une foi dans ce projet, parce que c’est cohérent avec ma vision, une convergence de mes passions pour la science, la technologie, l’humanité. Et j’en accepte tous les paradoxes.
L'entretien de sélection
Nous étions soumis à une clause de confidentialité, pour les sélections futures. Mais il s’agissait s’affiner le profil psychologique et les motivations du candidat, d’évaluer les connaissances sur la planète Mars, les technologies spatiales, le projet Mars One lui-même sur un plan très technique, de tester la pertinence, l’adaptabilité, la résistance au stress du candidat.
Pourquoi as t-il été choisi lui ?
Je pense qu’être médecin aérospatial en ce qui me concerne a joué largement en ma faveur, mais ce n’est pas la bagage qui prévaut, d’ailleurs il faut voyager léger… En somme, il est plus aisé d’exclure-« select out » que d’inclure-« select in » sur la base de certains critères. J’ai donc sans doute évité le couperet sur différents aspects cruciaux. Bref, s’attendre à l’inattendu, rester soi-même, se connaître et vibrer d’une passion sincère. Je suis resté surtout loyal à ce que je sais de moi. Il faut, à mon avis, penser qu’on peut changer le monde, un peu, sans naïveté, avoir confiance, vouloir se dépasser, avoir le goût les défis, le sens de l’engagement.
La suite du processus ? Date et lieu de l’entraînement physique ? Le défi principal est d’ordre psychologique. Le Dr Kraft, qui a une grande expérience en matière de missions en conditions extrêmes d’isolement, a donc listé un certain nombre de critères psychologiques. Mais il s’agit de sélectionner les bons groupes, avec les bonnes dynamiques inter-individuelles, mutli-culturelles. Ce sont les défis des prochains rounds. Profils psychologiques poussés, challenges en groupe, puis simulations avec déclinaisons de bases martiennes depuis la version alpha, encore accessible et peu contraignante pour l’entraînement précoce jusqu’aux simulations reproduisant au mieux sur Terre les conditions martiennes, dans les années à venir. Pas de précision sur les dates et les lieux pour l’instant. Processus incrémental et heuristique. A contre-courant comme tous les changements de paradigmes et les coups de génie...
Contacts avec les autres candidats ? Je n’ai jusqu’à présent que des contacts via les réseaux sociaux, j'ai donc tout plein d'amis... J’ai en fait hâte de retrouver bientôt la fine équipe pour partager plus encore que cette originale passion commune, du spatial au moins spacieux, et pour voir comment ça mars entre nous.
Dans un communiqué datant du mardi 14 juillet dernier, Mars One présente les détails des prochaines phases d’affinage des candidats sélectionnés pour devenir les premiers colons sur Mars. Le but est de réduire le nombre de candidats, qui vont passer de 100 à 24.
La semaine dernière, l’organisation Mars One a publié un communiqué en ligne intitulé « Screening from 100 to 24 », dans lequel sont détaillées les trois prochaines phases d’affinage des candidats qui rejoindront la planète rouge, dans le but de réduire leur nombre à 24.
Norbert Kraft, médecin en chef de Mars One, annonce que la prochaine étape se déroulera sur cinq jours et se focalisera sur la dynamique de groupe. Les candidats seront divisés en groupes de 10 à 15 personnes, et leur capacité à travailler ensemble sur différents challenges et à résoudre les problèmes sera observée. Ce round permettra de réduire le nombre de candidats à 40.
Isolation prolongée
L’étape suivante consistera en une période prolongée d’isolation en groupe. En effet, les 40 derniers candidats devront passer neuf jours ensemble dans une unité d’isolation. « Il est très important que les candidats soient observés de près pour examiner comment ils agissent dans des situations de contact étroit et prolongé avec l’autre », déclare le Dr Kraft. « Durant leur voyage vers Mars ainsi qu’à l’arrivée, ils passeront 24 h/24 ensemble. C’est à ce moment que les choses les plus simples peuvent commencer à devenir gênantes. Il faut une équipe dynamique spécifique qui soit en mesure de gérer cela et il est de notre devoir de trouver ceux qui sont les mieux adaptés pour ce défi » ajoute-t-il. Cette étape permettra de réduire leur nombre jusqu’à 30.
Enfin, une dernière étape verra ces 30 candidats participer à la Mars Settler Suitability Interview (MSSI). Il s’agit d’une entrevue qui va durer plus de quatre heures durant laquelle les candidats seront jugés sur leurs aptitudes pour les missions spatiales de longue durée. Au terme de cette entrevue, Mars One aura ses 24 candidats qui se verront offrir un emploi à plein temps, et dont la première équipe de 4 s’envolera pour la planète rouge en 2025.
Nom : Agent Monica Reyes Messages : 5419 Date d'inscription : 12/05/2009 Age : 1271 Localisation : Dans une chaumière au fond des bois, près d'un ruisseau ...
Sujet: Re: NASA Projet Mars One : VIVRE SUR MARS (colonisation) 2023/25 Mar 1 Sep 2015 - 9:32
Je voyagerai dans l'espace quand les vaisseaux voyageront à la vitesse de la lumière comme dans Star Wars!
Oui, j'ai vu à la télé ce dont tu parles. Merci.
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Sujet: Re: NASA Projet Mars One : VIVRE SUR MARS (colonisation) 2023/25 Mar 1 Sep 2015 - 9:46
tu te rends compte, une colonisation de Mars pour une présence permanente en 2023-25 ! c'est fantastique quand on sait que les choses n'etant pas encore tout a fait au point, les candidats (qui seront filmés 24/24) n'ont pas de billet de retour .. ils partent s'installent et resteront à vie la bas. hommes et femmes pour un nouveau départ.
Nom : Agent Monica Reyes Messages : 5419 Date d'inscription : 12/05/2009 Age : 1271 Localisation : Dans une chaumière au fond des bois, près d'un ruisseau ...
Sujet: Re: NASA Projet Mars One : VIVRE SUR MARS (colonisation) 2023/25 Mar 1 Sep 2015 - 10:23
Oui, tout à fait! C'est vraiment fascinant.
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Sujet: Re: NASA Projet Mars One : VIVRE SUR MARS (colonisation) 2023/25 Sam 12 Sep 2015 - 10:15
La mission Mars One vient de se séparer de l'un de ses 100 finalistes : le docteur Joseph Roche a en effet révélé certains points noirs du projet dans les colonnes d'un journal britannique. Entre projet scientifiquement irréaliste et méthodes de sélections discutables, la colonisation de Mars ne sera peut-être pas si facile. Il ne reste maintenant plus que 99 finalistes en lice pour l'ambitieuse mission Mars One qui vise à envoyer des Terriens pour un aller sans retour vers la planète rouge. L'un d'entre eux a en effet été écarté suite aux critiques qu'il a émises dans les colonnes du Guardian la semaine dernière. Il faut dire que bien que sélectionné, l'astrophysicien Joseph Roche a abondamment critiqué le projet. Ce titulaire d'un doctorat, et ancien collaborateur de la NASA, a abordé les lacunes scientifiques du projet, mais aussi les coulisses de la sélection des participants. Pour lui, la mission Mars One ne serait pas assez sérieuse pour espérer un jour envoyer des colons sur la planète rouge. Un projet coupé du monde scientifique Premier élément qu'avance Joseph Roche : une étude indépendante réalisée par des chercheurs de l'Institut de technologie du Massachusetts et publiée en octobre 2014. Celle-ci avait conclu que le programme de production d'eau à partir des ressources du sol martien ne permettrait pas de soutenir une colonie sur le long terme. Selon eux, le premier membre de l'équipage mourrait au bout de 68 jours. De son côté, Joseph Roche a déploré à ce titre le manque de proximité entre Mars One et le monde universitaire : "Je pense que les lacunes du processus de sélection, couplés avec leur réticence à s'engager et à collaborer avec la communauté scientifique, signifient que le temps pourrait être venu pour Mars One de reconnaître l'invraisemblance de cette aventure particulière". À l'époque, le PDG de Mars One, Bas Lansdrop, avait répondu que des tests menés en collaboration avec des entreprises comme Lockheed Martin avaient prouvé l'efficacité des technologies évoquées. Les chercheurs avaient alors regretté que Mars One ne partage pas les données qu'elle posséde sur la question avec le reste de la communauté scientifique. Un processus de sélection à points ? Autre point noir : la sélection des candidats pour le fameux voyage. D'après l'astrophysicien, les méthodes pour départager les candidats sont loin d'être celles que l'on attendrait pour choisir les 4 futurs habitants d'un monde inconnu : "Vous obtenez des points pour passer chaque étape du processus de sélection, puis la seule façon d'obtenir plus de points est d'acheter des produits Mars One ou de leur donner de l'argent", a-t-il expliqué au Medium. Au vu de la potentielle mission qui les attend, le candidat a regretté que l'accent ne soit pas mis sur des tests psychologiques. Face à de telles critiques, d'autres finalistes, ou anciens candidats en lice, n'ont pas tardé à réagir. Sur le système de sélection par exemple, la Française Florence Porcel donne des détails supplémentaires sur son blog. Elle explique avoir dû fournir des documents médicaux, réaliser une courte vidéo, et passer un entretien de 15 minutes sur Skype. "Ce n’est sans doute pas la meilleure manière de sélectionner de futurs astronautes. Mais une sélection classique se passe de la même manière : questionnaire en ligne, tests médicaux, entretiens…", relève-t-elle. Quant au système de points, il y en avait bien un, confirme-t-elle mais "comme je n’aime pas trop ce genre de truc, je ne m’y suis pas intéressé – ce qui ne m’a pas empêchée d’atteindre l’étape de l’entretien". Pas pour 2024 Si de nombreux aspects du programme Mars One ont déjà été dévoilés et ont suscité des critiques, le témoignage de ce candidat n'a donc fait que relancer le débat. "Qu’un candidat qui se trouve impliqué dans l’aventure depuis 18 mois semble tomber des nues maintenant et découvrir l’absence de budget, le manque de moyens humains et les difficultés du projet à se monter, ça me semble un peu étrange", relève Florence Porcel. Mais Joseph Roche a tenu à justifier ses critiques. "Mon pire cauchemar est que les gens continuent de soutenir ce projet et de donner de l'argent", s'il est voué à l'échec, "les gens vont finir par perdre foi en la NASA et même les scientifiques", a-t-il ajouté. Alors le projet Mars One est-il réellement faisable ou non ? Pour la plupart, certainement pas dans les délais annoncés au début par la société qui prévoyait un premier départ pour 2022 ou 2024. Néanmoins, de nombreux candidats ont déclaré qu'il fallait laisser le temps au projet de germer. Pour sa part, Gerard 't Hooft, lauréat du prix Nobel et lui-même ambassadeur de Mars One avait déclaré que la mission ne serait sans doute pas au point avant 100 ans.
Nom : Agent Dana Scully Messages : 20937 Date d'inscription : 09/05/2009 Age : 63 Localisation : entre ciel et terre
Sujet: Re: NASA Projet Mars One : VIVRE SUR MARS (colonisation) 2023/25 Dim 27 Sep 2015 - 13:33
super merci triskel. je vais essayer de faire quelques clichés si je suis (on est) courageuse. debut des festivités 2h12 à 3h07 pour la super lune et 4 h11 à 5h37 pour l'eclipse bisou
Messages : 9230 Date d'inscription : 23/02/2012 Localisation : Avalon
Sujet: Re: NASA Projet Mars One : VIVRE SUR MARS (colonisation) 2023/25 Dim 27 Sep 2015 - 13:40
Malheureusement je ne la verrai surement pas, je vois la lune à son lever, mais elle se couche dans une partie du ciel que je ne vois pas de chez moi, et de plus les nuages arrivent, alors...
Bon je n'aurais pas du poster ici, tu supprimeras après l'éclipse!
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Sujet: Re: NASA Projet Mars One : VIVRE SUR MARS (colonisation) 2023/25 Dim 27 Sep 2015 - 13:41
ici ils ont prévus temps dégagé et clair. je verrai ce que je peux faire
Le samedi 20 février, et ce pendant une période de deux semaines, six étudiants de l’école d’ingénieur de SupAéro de Toulouse vont s’enfermer dans une petite capsule pour réaliser une simulation de mission martienne, en vue d’une mission habitée sur Mars, que la Nasa prévoit pour 2039.
C’est au beau milieu du désert rouge de l’Utah, aux États-Unis, que six étudiants de l’école d’ingénieur de SupAéro de Toulouse vont partir s’isoler pour une durée de deux semaines. Ils s’enfermeront à l’intérieur d’une petite capsule, pour une durée de deux semaines, afin de reproduire les conditions d’une mission martienne, dans l’isolement et la promiscuité.
Mehdi Scoubeau, le commandant, et les cinq membres d’équipages, tous sélectionnés par la Mars Society, cohabiteront donc durant deux semaines dans un cylindre de huit mètres de diamètre, comportant deux étages. Tous leurs faits et gestes devront simuler ceux d’une véritable mission sur la planète rouge : demandes d’autorisation d’exploration de la surface martienne à la base de contrôle, attente de plusieurs minutes pour chacune des réponses et instructions de cette dernière, rationnement de la nourriture, recyclage de l’eau, etc.
L’objectif principal de cette courte mission sera de contribuer à la préparation à une mission habitée sur Mars, que la Nasa prévoit pour l’an 2039. Un rapport de la simulation sera également remis au CNES (Centre National d’Etudes Spatiales). « On dit que le premier homme qui posera le pied sur Mars est déjà né. C’est peut-être moi, je l’espère en tout cas. Pour moi c’est complètement un rêve, c’est ce dont je rêve comme beaucoup d’enfants depuis tout petit. Petit à petit, il commence à se concrétiser » explique Jeremy Rabineau, l’un des membres de cet équipage.
Car le rêve de Mars est réalisable, et même plus tôt que prévu. Technologiquement, l’Homme pourrait y poser le premier pied dans une dizaine d’années, comme l’avance l’ingénieur spécial Alain Souchier, le président de Planète Mars. Le réel souci est financier : un coût situé entre 150 et 300 milliards de dollars, quand la Nasa n’obtient « que » 16 milliards de dollars. Un montant que la fondation privée Mars One estime de son côté à seulement 5 milliards de dollars, mais elle n’envisage de son côté aucun retour sur Terre et le projet semble aujourd’hui au point mort.
Nom : Agent Dana Scully Messages : 20937 Date d'inscription : 09/05/2009 Age : 63 Localisation : entre ciel et terre
Sujet: Re: NASA Projet Mars One : VIVRE SUR MARS (colonisation) 2023/25 Mer 7 Juin 2017 - 17:21
mise à jour de la feuille de route de Mars One
pour plus de renseignements : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Mars One a modifié la plupart des échéances inscrites à sa précédente feuille de route afin de disposer de plus de temps pour trouver de nouvelles sources de financement. Le récent rachat de la société Mars One Venture par InFin Inovative finance AG a permis de réunir 10 millions de dollars qui serons utilisée pour la phase de sélection et d’entrainement ainsi que pour des projets liés aux développement de technologies nouvelles mais les missions vers Mars (habitées ou non) vont nécessiter plusieurs milliards de dollar…
Voici la nouvelle feuille de route révélée par Mars One dans son communiqué du 7 décembre 2017:
2017 Les 100 candidats sélectionnés par Mars One vont participer à une nouvelle phase de sélection à l’issue de laquelle il n’en restera que 24 qui constituerons entre 3 et 6 groupes. (La téléréalité devrait être diffusée à partir de cette étape. 2018 – 2031 Les 24 candidats participent à un programme d’entraînement à plein temps et sont considérés comme des employés de Mars One et sont rémunérés. 2022 (au lieu de 2020) Une première mission test (non habité) est envoyée vers mars. Elle est constituée d’un atterrisseurs réalisé suivant le modèle de la sonde Phénix (arrivée sur Mars en 2008) qui doit comprendre une caméra capable de diffuser en continu (en streaming), un test de système d’extraction d’eau, différents modèles cellules photovoltaïques ainsi que des instruments proposés par des universités. 2024 (au lieu de 2020) Envoi de ComSat, un satellite géostationnaire (marsostationnaire ?) destiné à assurer en permanence les communications entre Mars et la Terre. 2026 (au lieu de 2022) Envoi d’un rover destiné trouver un site adapté au futur camp de base des colons. Un second satellite de communication est envoyé, il est mis en orbite autour du Soleil et, avec le premier satellite, permet de communiquer 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 entre Mars et la Terre. 2029 (au lieu de 2024) Mission Cargo, des équipements, du matériel et un second rover (travaillant en collaboration avec le premier) sont envoyés pour préparer l’arrivée de la première émission habitée et mettre en place les différents supports de vie. 2031 (au lieu de 2026) Départ d’une équipe de 4 astronautes pour un voyage de 7 mois vers Mars. 2032 (au lieu de 2027) Arrivée de la premières mission habitée et de l’équipement destinée à la seconde mission. 2034 (au lieu de 2029) Arrivée sur Mars de la seconde mission et du matériel destiné à la troisième mission.
Nom : Agent Dana Scully Messages : 20937 Date d'inscription : 09/05/2009 Age : 63 Localisation : entre ciel et terre
Sujet: Re: NASA Projet Mars One : VIVRE SUR MARS (colonisation) 2023/25 Ven 8 Sep 2017 - 15:02
C’est sans aucun doute le projet le plus ambitieux mis sur pied pour la planète Mars. Un voyage sans retour pour 24 terriens débutera en mars 2022 afin d’y installer la première colonie humaine permanente.
Mars-One est le nom de ce projet fou d’un ingénieur en mécanique, Bas Landscorp. Son objectif, envoyer en 2022 la première colonie humaine vivre sur Mars. Seul problème, c’est un voyage sans retour. »Nous avons la technologie pour envoyer des hommes sur Mars et les garder en vie. En revanche, nous n’avons pas encore découvert celle qui leur permettrait de revenir sur Terre » a t’il expliqué.
Mars-One, un projet évalué à 5 milliards d’Euros L’équipe de Mars-One n’est toutefois pas sans idée et s’est associée avec Paul Römer, le créateur de l’émission de télé-réalité Big Brother. Ils préparent un énorme programme mondial de télé-réalité qui devra permettre de suivre la sélection des futurs colons, leur voyage de huit mois jusqu’à mars puis leur vie sur place. Grâce aux droits télévisés et à la publicité, ils espèrent en tirer les 5 milliards d’euros nécessaires.
8000 personnes auraient déjà déposées leur candidature pour ce voyage sans retour. Pour être candidat, il d’être âgé de plus de 18 ans ,d’être en bonne santé et peut être de se faire à l’idée de ne plus jamais revenir sur Terre après son départ. La sélection s’annonce bien évidemment très compliquée car il faudra aux candidats être sélectionnés par des experts puis passer un entretien. Passé ces deux étapes, il leur faudra se mesurer aux pré-selectionnés de leur pays face aux caméras, il n’en sortira qu’un gagnant. Une fois choisi par son pays, il se confrontera aux candidats des autres pays dans de nouvelles épreuves télévisées. Enfin, au terme de 8 années de sélection, les 4 premiers sélectionnés quitteront la Terre pour toujours.
Les 24 astronautes seront divisés en 6 groupes de 4 et partiront chacun tous les deux ans. En 2036, tous devraient donc se trouver au sein la première colonie humaine sur Mars. Le projet est soutenu par de grands scientifiques comme le président de la Société spatiale néerlandaise Gerard Blaauw ou le Prix Nobel de physique 1999, le Néerlandais Gerard ‘t Hoofd. Il reste toutefois encore de nombreuses questions à examiner comme les éruptions solaires.
Les conditions sont simples : avoir plus de 18 ans et être en bonne santé. Les candidats seront ensuite sélectionnés par des experts, puis passeront un entretien. Passé ces deux étapes, il leur faudra se mesurer aux pré-selectionnés de leur pays face aux caméras, il n’en sortira qu’un gagnant. Une fois choisi par son pays, il se confrontera aux candidats des autres pays dans de nouvelles épreuves télévisées.
Enfin, au terme de 8 années de sélection, les 4 premiers sélectionnés quitteront la Terre pour toujours … oui, pour toujours ! Les 24 astronautes seront divisés en 6 groupes de 4 et partiront chacun tous les deux ans. La colonie devrait donc être complète aux alentours de 2036, pour démarrer une toute nouvelle vie.
La base sera constituée de 5 types de modules :
– Des module de stockage qui contiendront 2500kg de nourriture. – Des modules de vie permettant de produire 1 500 litres d’eau potable et 120 kg d’oxygène par période de 500 jours, – Des modules d’habitation comportant les commodités de base (cuisine, douche, toilette..) – Des modules d’atterrissage qui seront utilisés pour l’atterrissage sur Mars. – Et des modules Rover qui sont transporteront les rover (véhicules) sur Mars.
Le projet “Mars Direct” Ce projet a été lancé par la NASA dans le but d’envoyer un équipage humain sur Mars. L’ingénieur Robert Zubrin propose d’envoyer tout d’abord un module automatique destiné à produire les différents éléments nécessaires à la vie humaine sur la planète rouge, et au retour de l’équipage sur Terre. Une unité d’habitat sur Mars y serait ensuite envoyée (6 mois de voyage avec escale sur la Lune) avec un équipage de 4 à 6 personnes.
Ce projet est représentatif de la superpuissance américaine. Le montant de cette mission est de 30 à 35 milliards de dollars. Un projet de cette envergure nécessite des technologies de pointe, découvertes à ce jour, mais maitrisées uniquement par les Etats-Unis. Ils bénéficient d’une industrie efficace qui produit à moindre coût des technologies avancées. R Zubrin propose que cette entreprise soit menée non pas par la NASA, agence gouvernementale, mais par des industries privées.
Les grands groupes américains sont très dynamiques et prêts à investir beaucoup dans ce genre de projet. Un super prix de 20 milliards de dollars serait versé à l’organisme privé qui réussirait l’atterrissage sur Mars d’un équipage en le ramenant vivant après la mission.
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Nom : Agent John Doggets Messages : 94 Date d'inscription : 04/09/2017 Age : 60 Localisation : Dans mon bureau
Sujet: Re: NASA Projet Mars One : VIVRE SUR MARS (colonisation) 2023/25 Ven 8 Sep 2017 - 17:13
Fascinant ! L'homme se doit de conquérir l'espace. mais il se doit aussi de ne pas l'abimer comme il a pu abimer notre terre. L'espace est vaste, alors la lune . OUI . Mars, pourquoi pas ? mais audela ce n'est pas pour maintenant, ni pour les générations a venir. Tout du moins sans une aide exterieure, je veux parler d'une aide technologique E.T. pour nous offrir la cryogénisation, la téléportation, les voyages à la vitesse de la lumière et tutti quanti
Car nos colons , une fois sur mars ils y resteront. Pas de voyage de retour possible en l'etat actuel de nos progrès technique. Un aller simple
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Sujet: Re: NASA Projet Mars One : VIVRE SUR MARS (colonisation) 2023/25 Mer 20 Sep 2017 - 18:17
La sélection doit etre tres exigeante. Comment prends t on la décision de partir pour un voyage sans retour sur mars ? J'adorerai pouvoir poser la question aux participants de cette expédition. A suivre
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Sujet: Re: NASA Projet Mars One : VIVRE SUR MARS (colonisation) 2023/25 Mer 20 Sep 2017 - 20:17
Je suppose que faire partie de l'Histoire de l'humanité en étant sur la liste des colons partant coloniser Mars, c'est une raison suffisante. Si en plus on est passionné(e) par l'espace et la science fiction. je suppose qu'alors on signe.