Fin 2012 : fin du voyage !

Fin 2012 : fin du voyage !
Quelques semaines auparavant, j’ai compris ce qui est susceptible de m’attendre et j’ai demandé à quelqu’un d’assurer mes arrières, sachant que je serai démuni. Puis le jour J est arrivé. Un de plus...
Une perfusion est dans mon bras, le liquide coule. Je le sens et... plus rien.
Une salle blanche, ou un couloir, je ne sais pas. J’ai beaucoup de mal à comprendre où je suis. Et... des personnes devant moi tout en blanc vraiment très lumineux mais je ne crois pas que je les connaisse, ou ne m’en souviens pas. Tout est vraiment très blanc, très lumineux. J’ai du mal à distinguer et pourtant je ne suis pas du tout ébloui. Je me sens très bien, en toute sécurité et en paix mais... je ne comprends rien de ce qui m’arrive. Ces personnes sont devant moi et je ne peux pas passer.
- Fin du voyage !
- ... ? ...
- Jean Luc, tu peux rester. Tu es allé jusqu'au bout. Ce chemin est terminé.
- Ah ? Mais je ne peux pas. Et les autres ? Et puis il y a Chantal, Alexandra, Noémie et Éloïse. Et Chantal a déjà beaucoup trop souffert et j'ai juré devant Dieu. On est marié. Elle n'est pas encore protégée totalement. Et tous les gens de l'asso, et puis il y a... et aussi... puis encore...
- Arrête !
- Mais je ne peux pas !
- Mais ton chemin est terminé.
- Mais enfin... (je me sens à bout d’argument)
Ils se parlent entre eux, juste devant moi, tout proche. Je les vois faire mais je n’entends pas ce qu’ils disent.
Frédérique est là. Je ne la vois pas mais je sais qu'elle est là, en retrait, comme dans un coin d’ombre mais il n’y a nulle part de l’ombre. Je la ressens et elle le sait. Elle observe et écoute absolument tout avec une attention que je ne lui connaissais pas. Son côté amusé ne semble pas du tout être au goût du jour. Je ne comprends qu’une seule chose, c’est que tout est vraiment très sérieux, solennel.
- Tu as terminé ta mission. Tu peux rester.
- Quoi ? J’ai fini ma vie ? Comme ça ? Tout simplement ?
- Oui. C’est terminé. Si tu veux, tu peux rester.
Là, je me sens vraiment très tenté. Là-bas, derrière, tout est devenu si difficile, compliqué, lourd...
- Si je veux ? Parce que j’ai le choix ?
- Oui. Nous venons de te le dire. Tu as créé une mise en mouvement qui n’était pas attendue. Elle est créée et elle est importante pour nous.
Je me prends à réfléchir sans vraiment comprendre ce à quoi je réfléchis, ni encore moins de ce dont on me parle. Puis d’un coup, un peu comme une réaction, je comprends très bien et je réagis.
- Oui, mais je ne peux pas. J’ai compris et je suis d'accord pour rester mais si je peux encore faire quelque chose en bas ?
- Alors tu peux y retourner, mais avec une nouvelle mission.
- Laquelle ? (et je comprends que dès qu’on me l’aura dite, le choix n’existera plus)
- Il te faudra ...............................................................
- Mais comment je vais faire ?
- Tu verras bien.

Et puis je me retrouve à essayer de rentrer dans mon corps pendant cinq heures, et à rebondir dessus et à m'énerver, parce que pour mes deux NDE et mes décorporations non commandées, je n'ai jamais éprouvé de difficultés aussi minimes soient elles, pour ré intégrer mon corps, sauf un peu à ma seconde NDE car ce n'est pas très réjouissant d'intégrer un corps douloureux de partout à la suite d'un accident de voiture.

Une infirmière et un infirmier de chaque côté, s'apercevant que rien n'est normal avec moi. Je leurs explique comment faire pour m'aider à rentrer dans mon corps, que je sais avec exactitude ce que je suis en train de vivre et le leurs explique... avec une voix que je ne me suis jamais entendue. L'infirmière prend peur. L'infirmier accepte de faire ce que je lui dis. Il commence et prend peur très vite à son tour. Ils s'en vont précipitamment, me laissant seul sur mon lit de clinique. J’ai compris qu’ils ont fui mais je n’ai jamais compris pourquoi. Qu’ont ils vu ? Qu’ont il ressenti ? Qu’ont ils entendu ? Cela reste un mystère pour moi. Ce qui est bien concret, par contre, est qu’encore une fois, c’est à moi de me débrouiller tout seul et que je n’aurai aucune aide de qui que ce soit.
Plus je force à rentrer dans mon corps et plus je rebondis fort. Exactement comme sur un trampoline avec l’apesanteur en plus. Et voilà que je rebondis encore plus fort sur mon corps. Ce coup-là, le rebond a été sans doute très fort car je suis reparti quelque part dans l’univers mais je ne sais pas où je suis. Je ne suis pas sur terre, c'est certain. Le décor, le paysage ? Aucune idée ! Je n’ai pas le temps de m’en rende compte. Combien de temps ? Je ne sais pas non plus.

Puis me revoilà de nouveau dans la clinique. Je suis dans le couloir de l'étage où se trouve ma chambre, non loin de ma chambre.
Dans mes paumes de mains se trouvent sans doute des yeux car c'est avec mes mains que je peux voir les choses. Mes yeux ne bougent pas. De ma bouche sort une voix qui n'est pas la mienne, que je ne reconnais pas. Et je suis obligé de forcer énormément sur ma gorge pour articuler quelques mots, qui me semblent très caverneux. De toute façon, personnes ne m'entend dirait-on.
Mes oreilles fonctionnent particulièrement bien car j'entends un peu les pensées des infirmiers à côté.
Je dirige un peu mes mains pour regarder... mais non, ils ne parlent pas. Ce sont bien leurs pensées.

Puis je me mets de nouveau à réfléchir. Allons bon, mais tu ne peux pas arrêter un peu tes conneries, et encore une nouvelle expérience ! Et on se repose quand, enfin, quoi ! C'est la énième anesthésie générale, la seconde opération majeure et tu continues de faire le con !

Il faut que je me sorte de là. Je ne peux pas rester dans cette situation. Mais qu’est-ce que je peux faire ?

Je suis dans ma chambre, au-dessus de mon lit.
Toi le corps, tu restes tranquille et tu me laisses rentrer. Ici, c'est moi qui commande !

Puis d'un coup, je me sens apaisé, très calme, et...
Ah ben m... alors !
Et ben voilà, ça y est !
Je suis enfin dans mon corps. Il est 22H.
Je prends mon portable sur la petite table de nuit, me prends en photo, puis préviens les miens : “ je suis réveillé et je me sens très bien ”.

Plusieurs jours plus tard. Je suis en convalescence, chez moi, et me dirige vers mon fauteuil pour m'y assoir et regarder un peu la TV. Je marche encore un tout petit peu courbé mais ça va déjà beaucoup mieux. Je m’assoie dans mon fauteuil et sort le repose-pied car si je vais mieux, je ne peux pas rester autrement que debout ou allongé, ou encore semi-allongé. Et d’un coup très soudain, je me relève brutalement et me retrouve debout, au milieu de la pièce, bien droit, sans aucune douleur. Et là, sortent de ma bouche des mots que je ne comprends pas. Je prononce ces mots et je ne sais même pas pourquoi. C'est indépendant de toute volonté de ma part.
- Mais comment je vais faire pour faire tout ça ? C'est pas possible !
Et je me mets à pleurer. Je me sens seul et un peu con d'avoir accepté l'impossible.
Mais de quoi s'agit-il ?
Je ne sais pas.
Et je ne me souviens vraiment que d'avoir accepté de revenir, avec du boulot dans mon cartable. Rien d’autre.

Début 2014 : le voyage continue !
Je commence enfin à mieux comprendre mais je ne peux rien dire de plus.
Si je ne peux rien dire de plus, en revanche, je peux faire. Et je rends grâce, pour toutes celles et ceux qui ont fini par faire de moi quelqu'un de patient, curieux, qui ne veut pas rester les mains dans les poches et qui refusent les vérités toutes faites aussi fort que possible.
Avec une tête de bois comme la mienne, je comprends qu'il ait fallut 55 ans pour y arriver !
Aujourd'hui, je suis fier de moi car je suis fier de vous, mes guides, terrestres ou non.

Je continue donc, mais plus fort et différemment.
Je ne ferai pas d'annonce publique précise quant à ce que je fais, jamais. Mais ce qui est sûr est que je ferai et j'ai commencé.
Il appartient à celles et ceux qui comprennent ce que je fais de prendre le relais et de faire à leur tour. Tout le monde peut faire.
Par avance, je les en remercie.
Paix sur vous.

Nous arrivons à la fin de l’année 2015.
Les choses commencent à se dessiner tout doucement, ou en tout cas un semblant d'ébauche semble se montrer. Toutefois, je ne peux dire que ce qui suit.

Il appartient à celles et ceux qui ont compris ce que je fais de le faire à leur tour. Je ne n’expliquerai rien à personne, sauf à celles et ceux qui ont compris et qui font l’effort de commencer à faire. Qu’elles fassent mais qu’elles se taisent. C’est alors qu’elles montreront l’image de ce qu’elles sont et finiront par donner envie sans ne jamais chercher à convaincre qui que ce soit de quoi que ce soit. Qu’elles fassent et qu’elles se placent dans l’apposition et jamais dans l’opposition.
Quelques uns parmi vous font. Je les en remercie au nom de... qui vous voudrez ! Au nom de l’Énergie Sacrée, peu importe.
Énergie que vous pouvez rejoindre en regardant au-dedans de vous, aussi profondément que possible. C’est le seul chemin pour aller à l’extérieur de vous que de commencer à prendre celui de l’intérieur.
Ne dites plus je ne sais pas faire. Ne dites plus je n’en suis pas capable. Ne dites plus ce n’est pas fait pour moi. Ne dites plus je n’y comprends rien.
A t’on déjà vu un combattant arriver à la victoire sans ne jamais livrer aucune bataille ?
A t’on déjà vu un guerrier victorieux ne jamais être découragé, ne jamais tomber, ne jamais avoir pleuré, n’avoir jamais été blessé ni n’avoir jamais eu peur ?
Vous êtes réellement et concrètement ce que vous pensez, même si l’apparence est contraire.
Faites vos choix vous-mêmes mais gardez toujours en vos cœurs et vos esprits que si vous voulez le bonheur, la joie, le rire, l’abondance (et non l’opulence), alors pensez-le comme un résultat déjà obtenu et visualisez-vous dans la victoire déjà obtenue avec le rire. Ne lâchez jamais, surtout jamais, un seul pouce de terrain.
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Quel que soit ton rêve, commence-le. L'audace a du génie, du pouvoir et de la magie. Prends pour outils l'amour comme épée et l'humour en bouclier.
Si tu crois en toi, alors l'Univers tout entier se pliera à ton désir.

Jean Luc.

Waou... Magnifique expérience.
Mon Dieu ! ca doit chambouler grave ca.
Bon donc tu as été autorisé a avoir du rabe a condition d'emener des devoirs de maison.
Bon ! te voila ici et maintenant. Toi! sais tu ce que tu dois faire ?
si non ? c'est un problème.
si oui ? Parfait ! fait le ou fait tout pour y arriver. Et bien sur, profites de se rabe magnifique, bénni et merveilleux et embrasse ta famille pour moi.
ton histoire m'a mis les larmes aux yeux

Oui c'est une expérience extraordinaire et j'aime bien comme Jean Luc raconte. J'ai lu attentivement tout ce qu'il a posté mais je ne suis pas toujours à même de commenter.

Je prends le temps de lire tranquillement. Jean Luc écrit tres bien. Et il mérite qu'on lui fasse des réponses qui soit à la hauteur de ce que ses posts contiennent comme message.
je vais donc y allez doucement aussi.

Jean Luc, tu ne peux pas parler de cette nouvelle mission.
je crois comprendre... mais arrives tu au moins à digérer ou a assimiler cette expérience.
Je veux dire que ce supplément de vie as tu bien conscience que tu en profites parce que tu as qq chose à faire ? ou as tu tendance à bruler la chandelle par les deux bouts et à inhaler la vie avec ta famille par les narines dilatées ?


je suis obligée de partir ce soir, mais je repasse demain..
a bientot

Chantara, oui.
Je n'ai pas en présence consciente la totalité détaillée de ce que je dois maintenant faire mais j'en ai aujourd'hui une bien meilleure vision. Et faire un petit passage par chez vous me semble en faire partie.
En fait, je n'ai pas choisi votre forum mais j'ai été amené dessus.
Pour le moment, je n'ai pas trouvé réponse à ma question, mais j'ai trouvé autre chose.
Ce que j'ai à faire ici, et bien je pense, Chantara, que tu dois commencer à en avoir une idée en me lisant.

Oui, j'ai eu tendance à brûler la chandelle par les deux bouts durant toute ma vie, jusqu'à ce jour de décembre 2010 où la cause semblait perdue. Mais plusieurs fois déjà, la cause a été perdue pour moi et je suis toujours là. Plusieurs NDE, ça fait quand même énormément. Ne serait-ce qu'une seule est déjà énorme.
Alors depuis, oui aussi je continue de brûler la chandelle par les deux bouts. Soyons bouillants, soyons glaciaux, mais de grâce, ne soyons surtout pas tièdes. La vie terrestre est une chose aussi dure qu'elle est magnifique.

Quant à digérer toutes ces informations...
Au risque de paraître prétentieux, oui, je les digère très bien et facilement.
Mais en fait, je ne me pose pas de question. Je prends ce que j'ai à prendre et j'en prends autant que possible. A condition toutefois de pouvoir redonner à mon tour. C'est à ce prix que cela fonctionne le mieux.
Il ne faut surtout jamais oublier que la connaissance n'a de valeur vraie que celle du partage.

J'ai ma petite idée sur ce qu'est cette mission, mais je ne comprends pas pourquoi tu ne peux pas en parler, alors je me trompe peut-être...
J'aime ta dernière phrase et je suis en accord avec toi, merci.

Pourquoi ne pas en parler ?
D'une part je ne peux pas tout dire car ce serait dire aussi plus de choses sur moi. Je tiens à conserver mon jardin secret.
D'autre part, ce n'est pas avec un cours magistral qu'on peut donner envie de grandir, et de le faire chacun dans sa propre autonomie et liberté. Ce ne sont que de belles paroles et rien d'autre. Les écrits sont utiles, oui, c'est vrai, mais ils resteront toujours bien moins percutant que l'image affichée, celle qui donne envie de la suivre et donne envie de la fuir, peu importe, mais qui ne laisse pas indifférent.

Bien faire et laisser dire, c'est faire et se taire.
Cela dit, je ne fais pas que me taire. Dans un milieu où je me sens entendu, compris, reconnu, alors je parle beaucoup plus librement. Ce que je fais ici.

Alors merci de te sentir bien ici, ça fait plaisir.

tu es ici chez toi autant que tu le souhaites et pour aussi longtemps que tu en auras envie. Nous accueillons généralement les membres avec plaisir et les initiés avec encore plus de plaisir car c'est une joie d'offrir à tous, mais nous aimons également apprendre.
merci d'etre venu.