Les difficultés techniques de fabrication, de transport et de mise en place durent être considérables. A moins qu’elles ne soient une formation naturelle, comme le pensent certains savants, dans quel but ces boules de pierre furent-elles confectionnées ?
Plusieurs d’entre elles reposent sur une plate-forme rocheuse, ce qui indiquerait qu’elles y furent établies à dessein. Beaucoup sont placées en groupes, en alignements rectilignes ou orientées au nord. Il semble qu’un plan géométrique ait été suivi car certains groupements sont triangulaires, d’autres circulaires ou carrés. On a voulu attribuer une signification astronomique à ces vertiges mégalithiques.
Les têtes de pierre géantes des Olmèques, trouvées à La Venta, Très Zapotes et autres sites mexicains, peuvent être classées parmi les réalisations humaines d’un type similaire. Ces sculptures colossales, taillées dans le noir basalte, ont 1,50 m à 3 mètres de haut et leur poids varie entre 5 et 40 tonnes. Elles sont dressées sur un socle rocheux comme certaines des sphères décrites plus haut.
Les carrières de basalte les plus proches sont éloignées de 50 à 100 kilomètres ! Comment les indigènes, dépourvus de véhicules et d’animaux de trait, ont-ils pu amener ces blocs de pierre à travers la jungle et les marécages jusqu’au point où nous les voyons se dresser ?
Témoignages d'aventures cosmiques Nous abandonnons l’examen de ces sculptures énigmatiques pour l’étude de véritables restes humains ou animaux, nous rencontrons d’autres mystères.
Un crâne humain est exposé au rez-de-chaussée du Musée d’histoire naturelle, à Londres. Il provient d’une caverne de Rhodésie du Nord (Broken Hill, Zambie) et il est percé, du côté gauche, d’un trou parfaitement rond qu’aucune fêlure radiaire n’accompagne, - indice généralement présent si la blessure provient d’une arme blanche. Le côté droit du crâne est fracassé.
Les soldats tués d’une balle dans la tête offrent une apparence identique. Le crâne est celui d’un homme qui vivait il y a plus de 40 000 ans, à une époque où, comme bien l’on pense, il n’existait aucune arme à feu.
Le Musée paléontologique de Moscou, conserve un crâne d’aurochs qui remonte à des centaines de milliers d’années. Un trou rond, très net, est visible sur son front et un examen scientifique a prouvé que, malgré ce coup qui perçait l’os, le cerveau ne fut pas touché et que la bête guérit de sa blessure.
On supposait que, dans ces temps reculés, l’anthropoïde n’était armé que d’une massue, mais le trou parfaitement cylindrique - ici encore, sans fêlure radiaire, ressemble beaucoup à celui qu’aurait fait le projectile d’une arme à feu. Une question se pose : qui a tiré sur l’aurochs ?...
Les vestiges d'un passé immémorial
Une météorite, d’une forme inusitée, trouvée près de Eaton, au Colorado, offre une énigme. Son analyse par un spécialiste américain, H. H. Nininger, révèle qu’elle est composée d’un alliage de cuivre, de plomb et de zinc - autrement dit, la météorite est en bronze, métal qui n’existe pas dans la nature.
Au XVIe siècle, les conquistadores trouvèrent un clou de fer de 18 centimètres solidement encastré dans le roc d’une mine péruvienne. Comme le fer était inconnu des Indiens d’Amérique avant la conquête espagnole, les découvreurs firent, à juste titre, grand cas de leur trouvaille.
En novembre 1829, un bloc de marbre découvert à 24 m de profondeur dans une carrière près de Philadelphie, fut découpé en plaques. On trouva ainsi, en plein roc, une empreinte creuse de 4 cm sur 2, ressemblant aux lettres I U, mais dont les coins de l’U étaient à angles droits.
De telles trouvailles inexpliquées sont moins rares que l'on pourrait le croire.
Citons les galets aziliens (10 000-8 000 av. J.C.), trouvés dans une caverne de l’Ariège, au Mas-d’Azil, sur lesquels étaient peints d'anciens caractères en noir et rouge. Sur d’autres pierres trouvées au même endroit figuraient des signes plus complexes, ressemblant parfois à des capitales de l’alphabet romain...
D’après le London Times du 24 décembre 1851, un certain M. Hiram de Witt avait découvert, en Californie, un morceau de quartz aurifère. L’ayant laissé tomber accidentellement, la pierre se rompit et un clou de fer, muni d’une tête, fut trouvé à l’intérieur du quartz
Vers la même époque, Sir David Brewster fit un rapport à sensation devant l’Association anglaise pour le progrès de la science. Un bloc de pierre provenant des carrières Kingoodie, au nord des îles Britanniques, contenait un clou de fer dont la pointe à l’air libre était corrodée mais dont la tige et la tête, mesurant au moins 13 mm se trouvaient incrustées dans la roche. La grande ancienneté des couches géologiques dans lesquelles ce clou fut découvert ne permet pas d’identifier les artisans qui les fabriquèrent.
Au cours du mois de juillet 1871, Jacob Moffit, de Chillicothe, Illinois, envoya aux autorités scientifiques la photographie d’une pièce de monnaie déterrée par lui d’une profondeur de 36 m, ce qui laissait supposer une certaine ancienneté. La pièce était d’une épaisseur uniforme et semblait davantage provenir d’un atelier que d’un martelage primitif.
Les inscriptions de la pièce se situaient "entre l'arabe et le phénicien, sans être ni de l'un ni de l’autre’’. Le Pr Winchell, qui l’a examiné, a déclaré que ces motifs rudimentaires (forme d’un animal ou d'un guerrier) n’avaient été ni frappés ni gravés, mais décapés comme par un acide.
Le cas n’est pas unique, d’autres inscriptions antiques ont été découvertes aux États-Unis.
En 1838, A.B. Tomlinson, propriétaire du grand tumulus de Grave Creek, Virginie occidentale, y fit creuser des excavations. Il exhuma ainsi, en présence de plusieurs témoins, une petite pierre plate et ovale, un disque recouvert de caractères gravés. Un expert, le colonel Whittelsey, déclara que la pierre était une fraude, mais les savants du Congrès Archéologique de Nancy, en 1875, la déclarèrent authentique.
Dans une communication à la Société Ethnologique Américaine, le Dr John Evans a relaté l’exhumation, en 1859, par un laboureur près de Pemberton, New Jersey, d’une hache (ou d’un levier) portant des inscriptions ressemblant beaucoup à celles du disque de Grave Creek
En 1885, à la fonderie d’Isidore Braun de Vöcklabruck, en Autriche, un petit cube d’acier (67 mm X 47 mm) fut trouvé dans les débris d’un bloc de charbon. Une profonde incision entoure l’objet dont les arêtes furent arrondies sur deux côtés.
Le fils de Braun porta la trouvaille au musée de Linz. Des revues françaises comme Cosmos ( t. IV, 1886, p. 307) ou L’Astronomie (Vol. 5, 1887, p. 463) consacrèrent des articles à cette étrange découverte. Quelques savants s’efforcèrent de démontrer que l’objet était une météorite du tertiaire. D’autres proclamèrent son origine artificielle en se fondant sur l’observation de la rainure qui entoure le cube, sa forme parfaite et ses bords arrondis. Le débat est resté ouvert et l'objet est aujourd'hui conservée au Musée Heimathaus, à Vöcklabrück.
Ces incertitudes ne peuvent s’éclairer sans une révision de nos concepts sur la préhistoire. Les faits rassemblés ici indiquent l’existence d’une technologie en des temps que nous avons estimés être l’aube de l’humanité. Deux théories peuvent expliquer l’existence des objets fabriqués décrits dans cet article. On pourrait avancer qu’une sorte de civilisation technologique existait dans un passé immémorial ou bien que la Terre fut visitée par des êtres venus d’autres mondes.
La signification profonde de bien des pièces de musée peut avoir mis notre compréhension en échec. Certaines énigmes conservées dans le marbre, la pierre, le bois ou le bronze renferment, sans doute, un important message.
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