L’inventeur de cette machine, l’ancien militaire australien Philip Haig Nitschke, est persuadé que le fait de choisir sa mort est un progrès de l’humanité qu’il faut promouvoir. Celui-ci propose de mourir en paix dans l’engin de sa conception.
Philip Haig Nitschke est un auteur, humaniste et ancien physicien connu pour être surnommé « le Elon Musk de l’euthanasie ». En effet, l’intéressé est le fondateur et directeur d’Exit International, un organisme sans but lucratif militant pour la légalisation de l’euthanasie dans le monde, mais son surnom provient surtout du fait que l’homme est un précurseur en ayant fabriqué une machine à suicide.
Cet appareil imprimé en 3D baptisé Sarco Capsule, sans jeu de mots avec le nom de l’ancien président français, est une sorte de longue cabine en forme de sarcophage posée sur un socle à la manière d’un téléphone et permettant d’y installer une personne. L’engin diffuse ensuite un flux d’azote en continu. Résultat, l’occupant éprouve une sensation de tournis comme après quelques verres d’alcool et au bout de quelques minutes, perd connaissance en raison du manque d’oxygène. À peine cinq minutes plus tard, la mort intervient sans souffrance.
Alors que la capsule détachable est prévue pour être la dernière demeure du défunt, Philip Haig Nitschke prévoit de bientôt partager les plans open source de l’appareil. Ceci pourrait permettre de démocratiser l’idée dans le monde et de faciliter sa reproduction par d’autres personnes. Il faut savoir que Philip Haig Nitschke a pu fabriquer cette machine car là où ce dernier vit, à savoir l’état de Victoria dans le sud-est de l’Australie, l’euthanasie a déjà été légalisée.
Il faut également prendre connaissance du fait que la Sarco Capsule offre différentes possibilités, comme celle de changer d’avis à tout moment, de mourir dans le noir, ou encore avec une vue sur l’extérieur. Également, Philip Haig Nitschke a fixé un âge limite (50 ans) afin de rendre son projet plus acceptable.
Actuellement, la cabine est mise à la disposition des personnes atteintes de maladies mentales ou sujettes à des dépressions sévères et désirant mettre fin à leurs jours. Cependant, il a été exigé que ces personnes passent un test afin de savoir si celles-ci sont pleinement conscientes de leur décision. Il serait également possible d’imaginer que le dispositif puisse être adapté aux personnes en phase terminale de graves maladies telles que le cancer.