Selon la numérologie, celle qui permet de dresser le thème d’une personne, le nombre 4 représente le travail, la méthode, la rigueur, l’effort à fournir et l’ordre.
Et selon l’école des mystères, il représente la solidité, le temporel, la matière dense, les repères, l’échelle du temps, les quatre points cardinaux, les quatre vents, etc.
Pour pouvoir s’y référer, il n’y a pas plusieurs chemins. Ce chemin est le chemin de la croix. Il s’agit de cette croix qui ressemble en quelque sorte à un crucifix.
Pour le comprendre, il faut savoir se représenter les quatre planètes auxquelles nos anciens de l’école des mystères se référaient. Ces quatre planètes sont les quatre piliers du monde connu. Dans la notion de « monde connu », il s’agit de notre Univers connu, ou encore de l’une des formes de la Création, engendrée par la notion divine, et ayant pris la forme de l’Univers, à l’intérieur duquel tout devient possible.
Quelles sont ces quatre planètes ?
Elles sont : Aldébaran ; Antares ; Regulus ; Fomalhaut.
Où se trouvent elles ?
Elles sont comprises dans notre Univers et, pour plus d’exactitude, elles se situent dans ce que l’on connaît et que l’on définit comme étant la roue du Zodiaque.
La roue du zodiaque, si elle contient douze signes, elle contient également quatre saisons, lesquelles sont composées de trois signes. Chaque signe est composé de trois décans. Chaque décan est cardinal (qui commence), fixe (qui ne change pas) ou mutable (qui se prépare à changer).
Tout comme sur notre bonne vieille Terre, dans notre Univers, ou notre Cosmos, il est important de savoir s’y repérer. Pour cela, sur notre Terre, nous avons besoin de connaître la position du Nord (ou du Septentrion), du Sud (ou du Midi), de l’Est (ou de l’Orient) et de l’Ouest (ou de l’Occident). Dans le ciel il en va de même, bien que même si encore de temps à autres, nous ne parlons plus que très rarement du Nord, du Sud, de l’Est ou de l’Ouest.
Dans notre Cosmos, nous nous repérons selon quatre points cardinaux donnés par quatre signes. Ces signes sont le Taureau, le Lion, le Scorpion et le Verseau.
Selon le langage hermétique de l’école des mystères, ces quatre planètes sont souvent représentées sous la forme d’une tête à quatre visages, chacun des visages tourné vers l’un des quatre points cardinaux. On l’appelle aussi le « Tétramorphe ».
Chacun de ces quatre planètes représente une saison, positionnée dans le signe du milieu, et de façon plus précise encore, positionnée dans le second décan du signe du milieu, c’est à dire le décan fixe.
On ne retiendra donc, pour les signes du milieu que le signe du Taureau pour le printemps, le signe du Lion pour l’été, le signe du Scorpion pour l’automne et le signe du Verseau pour l’hiver. Et dans chaque signe, seul le deuxième décan sera retenu. Chaque planète se trouvera très exactement et géométriquement au milieu du deuxième décan.
Quelle planète appartient à quel signe ?
• Le signe du Taureau (deuxième signe du printemps) est centré selon la planète Aldébaran.
• Le signe du Lion (deuxième signe de l’été) est centré selon la planète Régulus.
• Le signe du Scorpion (deuxième signe de l’automne) est centré selon la planète Antarès.
• Et le signe du Verseau (deuxième signe de l’hiver) est centré selon la planète Fomalhaut.
Si l’on trace un segment de droite reliant Aldébaran à Régulus, puis un autre reliant Antarès à Fomalhaut, nous obtenons la représentation magnifique d’une croix, ou d’un crucifix.
Les figures ésotériques de ces quatre planètes.
• Le Taureau est représenté par le taureau ou le bœuf, mais aussi Saint Luc selon l’Église romaine catholique. Il est le symbole du corps et des forces de l’Homme.
• Le Lion est représenté par le lion ou le sphinx mais aussi Saint Marc selon l’Église romaine catholique. Il est le symbole du cœur et des passions.
• Le Scorpion est souvent représenté par l’Aigle mais aussi Saint Jean selon l’Église romaine catholique. Il est le symbole de l’âme.
• Le Verseau est souvent représenté par l’Ange ou l’homme, c’est selon, mais aussi Saint Matthieu selon l’Église romaine catholique. Il est le symbole de l’esprit et des pensées.
Une parabole étonnante.
Saint Jérôme de Stridon nous dit que les quatre « Vivants », lorsqu’ils sont ainsi rassemblés ont une autre signification que celle des quatre évangiles. Ils résument les quatre moments essentiels de la vie du Christ, si l’on se réfère à l’Église romaine catholique.
Le Verbe de Dieu s'est incarné (l'Homme).
Il a été tenté dans désert (le lion).
Il a été immolé (le taureau).
Il est monté au ciel (l'aigle).
Lorsqu'ils symbolisent le Salut, ces quatre « Vivants » (ou ces quatre signes) se trouvent précisément placés dans un ordre bien particulier, sans aucun doute retenu pour satisfaire aux canons de l’Église vaticane. Cet ordre ne respectant pas le sens de la roue du Zodiaque permet avec une certaine facilité d’écarter ce paganisme dissident qui pourrait encore permettre, quelle horreur, le retour en arrière, plutôt que d’intégrer en bon mouton la bergerie de la très sainte Église romaine catholique. Ainsi, en changeant en toute simplicité un ordre immuable, on ne commet pas de mensonge car l’enseignement de l’école des mystères s’y trouve toujours, mais on a fait exprès de perdre un peu plus le profane afin de l’empêcher de s’initier. C’est en ceci que l’on a dit que Jésus pouvait ressusciter les morts. Ressusciter les morts ne signifiant strictement rien d’autre que de permettre à un profane de devenir un initié par l’apprentissage de l’école des mystères. C’est de l’hermétisme, du langage hermétique.
Ayez confiance et repentez-vous, et surtout confessez-vous afin que nous puissions vérifier que vous ne vous écartez pas des ordres que l’on vous donne, à commencer par penser comme on vous demande le faire !
Mais à quoi servaient donc ces quatre planètes ?
Pour l’école des mystères, elles servaient de points de repère. On pouvait, grâce à elles, mesurer l’écoulement du temps avec une précision inouïe. On pouvait également, dès l’instant qu’on avait appris un tant soit peu d’astronomie, vérifier notre orbite (et pas seulement la nôtre). En la mesurant, on connaissait notre avancée dans l’année terrestre, mais aussi dans l’année galactique (puisque nous sommes dans la galaxie appelée la Voie Lactée). Et on pouvait encore aller plus loin. Pour certain, il était possible aussi d’avoir une vision éclairée sur d’autres galaxies, et notamment sur les diverses constellations peuplant la roue du zodiaque pour ne parler que d’elles, en l’occurrence des pléiades, d’Orion, de celle du Grand Chien, etc. mais là, on déborde !
Il faudrait écrire bien des livres, qui ont forcément déjà été écrits, pour parler de l’enseignement des égyptiens antiques, des babyloniens ou des acadiens (d’où venait Abraham), des sumériens et, bien avant les sumériens… pourquoi pas des atlantes et autres formes d’intelligences supérieures et non terrestres, dont il se pourrait qu’il y ait eu quelques croisements de races pour donner naissance à nos dieux…
Mais n’anticipons pas, comme disait Mathusalem à qui l’on parlait de la retraite des vieux !
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Quel que soit ton rêve, commence-le.
L'audace a du génie, du pouvoir et de la magie.
Prends pour outils l'amour comme épée et l'humour en bouclier.
Si tu crois en toi, alors l'Univers tout entier se pliera à ton désir.
Toujours plus haut.
Jean Luc Weil