Bonsoir / bonjour
Je viens d'acheter aujourd'hui deux ouvrages de Stéphane Allix, chose que je prévoyais de faire depuis près de deux ans, mais une "stupide" inquiétude par rapport à l'argent m'a freinée, chaque fois que je le voyais.
Chaque référence à la condition Juive me "blesse" et me fait "souffrir, je pleurerais pour un peu. Je sens que mon intuition doit être juste. J'ignore à peu près tout de cette incarnation mais j'aurais été une petite fille en Autriche de mère dite "Aryenne" et d'un père "Juif. Cet homme, serait de plus Albanais. Et au moment où j'écris je me souviens de du malaise et ma difficulté à parler lorsque, dans le cadre du projet au lycée sur la déportation nous avions eu à parler des couples dit "traites". Je peux encore citer mot pour moi ce qu'il y avait d'écrit sur ce "panneau" qui tenait cette jeune femme "je suis la pire des truie celle qui ne peut épouser que les Juifs" Et à l'époque, j'avais eu à coeur de vouloir montrer que tout les "Allemands" n'avaient pas collaboré, j'ai voulu parler des résistants mais on m'a objecté qu'il n'y avait pas de documentation sur eux. J'avais senti une tristesse m'envahir. Possible qu'à cette période Autriche / Allemagne c'était bonnet blanc ou blanc bonnet.
Etrange quand même en un sens, pourquoi j'ai voulu me concentrer à ce "point" sur les "résistants" Allemands? La plupart des gens surtout en France ce serait penché sur eux, sur ces figures glorieuse telles que Jean Moulin dont notre république Post Vichy est baignée? Non, je voulais parler des Allemands. Montrer que tout le monde n'avait pas été un "mouton" ou un "fanatique" ou un "lâche". Et rien que d'écrire ces mots il se passe quelque chose que je ne saurais décrire...
Dans cette vie les parents de cette enfant aurait "résisté". Mais comme beaucoup en vain. Ce qui leur ai certainement coûté la vie. Et celle de la petite par l'occasion. J'ai d'ailleurs très rapidement évoqué cette histoire pendant une séance de "soin". Je ne sais pas quoi en faire encore. J'ignore le nom de cette petite fille ( enfin le nom, surtout le mien, c'est la croix et la bannière haha). Mais, lire l'histoire de ce journaliste réincarnation d'un SS réveille sans doute en moi les mémoires de cette enfant. Et tout ce qu'il décrit à quelques détails ressemble tellement à ce que je vis tout les jours. Sauf qu'il n'est pas "happé" par l'émotionnel au point que l'information presque est absente ( coup de chance pour lui haha). Ce livre réveille en moi l'envie de faire "quelque chose". C'est plus en plus présent.
Si j'ai peu de "souvenirs" je me rappelle à quel point cette année à travailler sur le sujet pendant un an a été douloureuse, me menant à la lisère de la dépression nerveuse. Je ne sais pas encore quoi en faire, mais il doit y avoir "quelque chose" aussi.
Merci d'avoir lu.