Voici une des mes autre vies, sous les traits d’une femme, relatée par la médium NB (la même que pour Terence).
Vous vous prénommez Pénélope et vous êtes née à Londres en 1679 dans une famille bourgeoise et assez conservatrice. Vous aimiez bien décortiquer les paroles des gens, tourner leurs dialogues en dérision, enfant vous répétiez les phrases des adultes en prenant une petite voix pincée et snob. Vous aimiez écrire, poser vos feuillets manuscrits en tas sur votre bureau en les classant par thème, rien ne devait dépasser d’un millimètre, vous étiez très maniaque. Pour vous, il y avait le bien et le mal, ce qui est permis et ce qui est interdit. Jeune, vous aviez déjà des idées très tranchées sur la manière dont les gens devaient vivre, une morale qui n’a fait que s’accentuer en fur et à mesure de votre vie.
Grâce au prénom, à la date et au lieu de naissance, j’ai pu retouver la trace de Penelope, dont voici l’essentiel de la vie résumé par Wikipedia:
Penelope Aubin (1679-1738) fut une romancière anglaise, traductrice et poète. Elle fut la fille de Sir Richard Temple et d'Anne Charleton, cette dernière fille du médecin et philosophe Walter Charleton. Penelope épousa un Français, Abraham Aubin, en 1696 et ils eurent trois enfants, Marie, Abraham Harcy, né en juin 1699 et Penelope, née en mars 1701. Apparemment à la fois catholique et huguenote, Penelope gérait les affaires de la famille tandis que son mari négociant se déplaçait beaucoup pour rendre visite à ses contacts, ses agents et ses clients. Elle a été considérée comme un écrivain moralisateur. Ses premiers écrits sont d'aspect politique, The Stuarts: A Pindarique Ode (1707), The Extasy: A Pindarique Ode to Her Majesty the Queen (1708) et The Welcome: A Poem to His Grace the Duke of Marlborough'(1708), aujourd'hui oubliés. Puis vinrent à partir de 1721, The Life and Amorous Adventures of Lucinda (1722), The Noble Slaves (1722), The Life of Charlotta Du Pont (1723), The Life and Adventures of Lady Lucy (1726), et The Life and Adventures of Young Count Albertus (1728). Penelope Aubin était déjà connue pour sa poésie parue en 1707. Au cours des années 1720, elle a également traduit des ouvrages français et a donné de nombreuses conférences sur des sujets moraux, particulièrement en 1730. Cette même année, à court d'argent, elle fit jouer une pièce de théâtre au Haymarket, The Merry Masqueraders or, The Humorous Cuckold (1732). Elle est morte en avril 1738. Son mari lui survécut deux ans. Les œuvres de Penelope Aubin ont été réunies en recueil après sa mort et publiées sous le titre A Collection of Entertaining Histories and Novels, Designed to Promote the Cause of Virtue and Honor''. Bientôt cependant, ses livres tombèrent dans l'oubli, vraisemblablement en raison des intrigues rocambolesques, de son ton moralisateur et de son style particulièrement fleuri.
Comme pour les autres vies, je n’ai pas de souvenirs da ma vie en tant que Penelope Aubin. En cherchant des points communs, on pourrait trouver mon gout pour la poésie et parfois une envie d’écrire qui me démange. Et j’ai un petit côté moralisateur, mais pas trop je pense :) Autre fait intéressant, Penelope est décrite comme « à la fois catholique et huguenote », ce qui peut sembler paradoxal mais reflète sans doute la complexité, les passions et parfois les haines liées aux querelles de religion qui nous semblent bien futiles aujourd’hui. Il n’en demeure pas moins que, dans ma vie actuelle, je suis assez fasciné par ces querelles, même si cet intérêt traduit davantage une curiosité de comprendre les arguments doctrinaires qu’une recherche de la « vrai foi ».