Voila ca fait un moment que je voulais raconter cette vie possible, l'une parmi la « première série », mais que je n'avais pas pris le temps d'écrire. Elle a des ressemblances avec la première que j'avais raconter sur le forum et je pense qu'elles sont proche l'une de l'autre, comme les autres que j'avais entraperçu à ce moments. Qui ont toutes la même ambiance un peu spécial, comme si le temps était un peu ralentit mais c'est peu être un effet de la façon dont je les ais découvertes
Je vais faire assez simplement et ne pas trop m’attarder sur les sensations pour ne pas me perdre.
J'ai un creux au ventre, un vide qui semble vouloir tout aspirer, qui m'aspire en lui. Ce vide me parle d'un manque profond, je suis en enfant sans famille, je vis seul dans la rue, je ne connais que la survie. Je n'ai appris à aimer que dans la survie.
Ensuite je peux encore toucher du doigt des sensations plus légère, un peu comme un vent qui souffle sur mes épaules et mon visage, se glisse entre mes doigts, qui me parle plutot de l'ambiance, une grande ville aux nombreuses ruelles plutot grande dans un pays plus chaud peut être, beaucoup d'activité, des marchés. Une époque ancienne mais je ne saurais dire à quel point, des tenues chaleureuse, des couleurs et de l'animation.
Je passe une part des sensations qu'il me manque depuis le temps, mais il me semble que je survis en faisant des petits spectacles, jonglage ce genre de chose, je n'ai pas un talant fous cela dit et je suis doué en réalité pour savoir à qui voler et quand, juste de quoi survivre, je suis prudent. Je suis doué pour filer comme le vent entre les gens dans les ruelles et me glisser dans des endroits ou personne n'aurait eu l'idée de passer. La je m'amuse, et je crois qu'étant donné que je n’ai connus que cela je ne pose pas trop de question sur l'avenir, je suis encore jeune, peut être une douzaine d'année par là je dirais.
Je rencontre une jeune fille qui regarde quelque chose sur l'étale d'un marchand en pleine rue, je crois qu'elle est accompagnée de gardes. En tout cas elle m’impressionne. Là je me souviens d'une sensations sur mon coté droit, une sorte de reconnaissance, comme si je trouvais quelqu'un comme moi. Je joue un tour pour attirer son attention, peut être que je vole quelque chose en prenant soin qu'elle le remarque, en tout cas elle me regarde. J'arrive à l'intriguer, l'amuser, mais c'est une personne bien plus importante que moi je le sens, et en même temps on se regarde d'égale à égale en un sens.
Son regard me met au défit, d'oser être, et me jauge, comme si elle me disait « vas y j'attends de voir, montre moi ce dont tu est capable, même si je doute vraiment de toi ». Et je ressens une forme de solitude chez elle aussi, le manque d'une figure maternelle, qui me fait ressentir un besoin de la divertir, de la soutenir.
Je n'ai pas grand chose à perdre alors dans cette vie je suis pres à tout laisser de coté et à partir, c'est sans doute pour cela qu’après cette rencontre (ou une autre), et je ne sais pas trop comment je finit par la suivre jusqu'à chez elle à distance. C'est une propriété en dehors de la ville, relativement éloignée. Une sorte de construction renforcée, un bâtiment avec une grande cours intérieur, celle ci est entourée par un chemin couvert ponctué de pilier avec des voutes, au rez de chaussé et également à l'étage supérieur. On pourrait y voir un peu un ancien monastère plus qu'un palais ou qu'une caserne, mais elle semble plutôt remplir la fonction de ces deux dernier. En pierre plutôt grise et sombre, froid et brut mais avec une forme d'élégance dans l'ensemble.
Encore une fois je ne sais trop comment mais j'arrive au bout d'un moment à ce qu'on me laisse entrer, sans doute la jeune fille parvient à convaincre son père qui est le « seigneur », je ne sais pas sur quel territoire il règne réellement, peut être aussi à t'il perdue en influence sur cette région et possède un pouvoir en partie symbolique, je ne suis pas sur. Tout est bon pour sortir sa fille de son état dépressif même lui accorder ce « divertissement », mais même si je suis bien une simple distraction son regard montre aussi autre chose, un véritable intérêt qui ne s’exprime pas en mots, aussi je n'ai pas de problèmes à jouer le rôle qu'on me donne.
J'entre et je me confronte à ce monde qui n'est pas le mien, il y a surtout des gardes/soldat, qui rigole sans doute plutôt qu'autre chose en me voyant. J'en viens à vivre ici, à manger avec les gardes d'ailleurs peut être, et à retrouver la fille durant son temps libre, elle à vue en moi un moyen de sortir de son ennuie et de sa solitude et je cherche les moyens de prolonger cette relation, ainsi je passe mes journées à pousser mon imagination dans ses recoins pour la surprendre, pour lui proposer des aventures à travers le « palais », ou tout le monde nous laisse bientôt plus ou moins nous déplacer et fouiller à notre guise, inventant sans doute des complots ou nous lançant des défis. Explorant.
Il y a notamment une sorte de fête organisé par le seigneur ou nous ne devrions pas être et ou nous cherchons à nous dissimuler au yeux des convives en entrant à la dérobé, peut être pour surprendre des conversation entre certaines personnes.
Le temps passe et peu à peu nous devenons proche, elle s'ouvre un peu plus à une forme de simplicité, cherche moins à pousser pour trouver une énergie qui la ferait se sentir vivante, et moi je trouve de la confiance sans doute. Le jour vient ou je rencontre son père formellement et ou il m'accepte lui aussi. On ne sort presque jamais de la propriété je crois, peut être qu'elle a une santé fragile ou que sa mère est morte à l’extérieur et qu'elle ne s'éloigne pas beaucoup pour cette raison.
J'ai un enfant avec elle, une fille, et celle qui est alors ma compagne trouve la mort juste après cette événement qui l'a fragilisé. Sa fille elle même a une santé fragile et sa vie est tres courte. Ses deux événement son tres douloureux mais ma vie a été riche et j'ai le sentiment d'avoir eu tout ce dont je pouvais rêver, aussi c'est avec une certaine sérénité que je laisse passer les années qui suivront, sans chercher à accomplir plus, écoutant simplement la musique en attendant qu'elle finisse par s'arrêter, ce qui je crois est assez long, et je vis sans doute quelque petite chose qui entre temps m'oblige à être présent et vivre pleinement. Mais je reste en ce lieu.
J'ai quelque autres images mais ici c'est ce qu'il en est de plus fiable, tout relativement.
Merci de votre attention.