Quelques lignes ou quelques vers

magnifique résonnance.
ton style fait résonner les émotions.
Merci SD
n'hésite pas a notre partager ta poésie et tes textes en général .

Merci Chantara, oui, si j'ai des choses, c'est avec plaisir que je le fais, sachant que ça plait. Ces derniers temps, je fais beaucoup de "poésie" astrale, j'ai donc deux trois petites choses.

La Balade de Nolwenn

Je me rappelle
De tes sourire
Et tes mensonges
Laids à vomir

Je me rappelle
De ton regard
Je n'osais pas
Veiller trop tard

Je me rappelle
De ce chagrin
Celui que tu
ne comprends pas bien

Au point d'en dire
Que c'était rien

Je me rappelle
De l'ignorance
La vérité devenue
Violence

Je me rappelle
De cette chaîne
Celle qui me
faisais devenir
Blême

Je me rappelle
De cette histoire
Petite aurais je
Eu peur du Noir

Je ne veux plus
Faire semblant
Ca tourne en
Boucle tout le temps

Je me rappelle de
Ses yeux clairs
Que m'avais
Dit pour me
Faire taire

Je me rappelle
Oui mais pourtant
Je suis sensée
Avoir 16 ans
Pourquoi j'y songe
Constamment

Mon oncle que me
Caches tu vraiment
Il est parti mais
Je le ressens
Tu n'as trahie
Que faire

Maintenant

Je suis Complice


Je n'ai rien fait
Je ne sais que dire
Je te croyais

J'avais confiance


Ah naïveté
Revenir en haut Aller en bas

Le Dilemme de Clément

Demander ou pas
Un mot de trop
Un faux pas

Se taire ou rester
Quelques paroles
C'est compliqué

Sourire ou crier
Dire que je me doute
Ou que je sais

Se rendre compte
Le pressentir
C'est comme un jeu
Fait pour meurtrir

Gémeau à l'ascendant
Capricorne Solaire
Hésitation et tâtonnement
Maison 8 quelle affaire

Mettre le masque
Etre honnête
Mercure Sagittaire
Ah mal de tête

Jouer à l'imbécile
Etre léger
Apparence futile
Pas envie de jouer

Dissimulation
C'est détestable
L'amitié repose
Sur l'honnête
Fait indéniable

Je ne vais quand
Même pas me
Sentir coupable
De trouver cette
Danse intolérable

Que Vénus et Mercure
Soufflent le Sable

Les Songes de Nathael

Bleu c'est pour demain
Rouge pour tout à l'heure
Gris pour la semaine
Vert pour le bonheur
Mes pinceaux sont prêts

Droite c'est pour Maman
Gauche pour des amis
A côté pour une fille
J'aurais jamais fini
J'ai dit trop de fois oui

Mettre sur papier
Toutes ces idées
Ecrire ces commandes
Pourquoi tout céder
Rendre les gens heureux
Histoire d'exister
J'ai déjà plus d'encre

Changer cette image
De muse indécente
En artiste actif
Oh, bien plus plaisante

En réalité je sais
Que je dors
Laissez moi rêver
Que je compte encore
Avec un visage
Qui ne froisse
Pas l'Aurore

Soleil Vénusien
l'Art exige alors
Maison Saturnienne
Devoir jouer le Fort
Ascendant Solaire
Carré aux Remords

le Choix de Thérèse

J'ai disparu
Je suis une Ombre
Une Vestale Bleue
En Costume Sombre

J'ai convaincu
Le petit Monde
Faisant Taire
Les rumeurs immondes

Pour toi puisque
Tu ne m'aimes pas
Je jouerais un rôle
Protecteur plutôt
Qu'amoureuse
Je deviens Soeur

Uranus m'a joué
Un Drôle de Tour
Mon Soleil y a baigné
Sans vrai Recours

Le Don de Neptune
A ma naissance
Doit sans doute beaucoup
A ces Circonstances

J'habillerai mes traits
D'un Loup de Velours
Je ferai danser les Fils
Que Pluton et Saturne
Se rassurent je sais être
Une Alliée des plus habile

Il faut dire que j'ai vu le Jour
Sous un ascendant adaptable
Et qu'au lieu de le faire fourbe
Il jouera sur une Partition Serviable

Laisse moi devenir la Madone
Qui réchauffera votre Flamme
La Gardienne de vôtre Foyer
Je balayerai le Jeu de Dames

Variations Astrales : Etienne ( c'est le nom d'un recueil que je posterai peut être, je ne sais pas trop où)

I Ascendant

Au creux du Verseau règne
Le Neptunien des Grandes Idées
Pincé l'Echanson trébuche
Sur la Taurine Route Mercurienne dégagée
Il peut compter sur le Secours
Du Jupiter en maison de Lune
Dont le Gémeau Malicieux
Agitait parfois la Plume
Et l'assistance non des moindres
D'une Cérès de Feu Vénusienne
Vesta quelque peu malmenée
Tente de faire la maison V Sienne
Lilith a teinté ce Verseau

II Soleil

Un Bélier à domicile
Uni ses forces à l'Action
Ca devrait être facile
Mais se pose une question
Oui car il fallait compter
Sur la présence de Chiron
Ainsi que celle de Saturne
Mercure et aussi Junon
Et n'oublions pas La Lune
Dont trois en signe du Poisson
Carré à la Vestale d'Eau
Et au Maître précité
S'achevait sur un Trigone
Au Prince des Immensités

III Mars

Un trigone au Milieu du Ciel
Un rêve de toucher les Etoiles
Mais un blocage sur les Autels
Cachés dans la Maison Solaire
Et sous l'épaisse carapace
Qui couvre le corps du Cancer
Sextile à Venus l'Uranienne
Où le Grand tout a son Domaine
Où les angoisses vont et viennent
Produisant tant de phénomènes

IV la Lune

Une opposition Electrique
Portée par la Main de Cérès
Conduit en Terres de la Balance
Fait reproduit à l'identique
Vers l'Exécuteur de Sentences
De leurs dix doigts métaphoriques
Avaient forgé la Lourde Alliance
L'Interdiction du Dogmatique
N'a pas vraiment aidé la Danse
Fort heureusement le Mystérieux
Offrit la tendresse à l'Enfance
L'amalgame au Centaure Blessé
Aux Forces vitales en pleine puissance
A la Froidure, au Jeune Pressé
Brisent le Sagittaire en plein Vol
Et ce n'est pas la Stratégie
Qui consolera de son Obole

V Vénus

Dormant aux Royaumes Inconnus
Prométhéen guidant la Flèche
Accords harmonieux et suprêmes
Se trouve avec la Force de Mèche
Mais dissonances en Illusions
Dans les Hautes Etudes cela pêche
Aux Confins de la Déception
l'Amour en deviendrait revêche
La Distance pour seule Solution
jusqu'à ce que les Rives s'assèchent
Air fixe avec distanciation
Entre les mensonges, les secrets
On tente la mentalisation
Et on offre à l'Humanitaire
De vrais élans de Compassion
Et on se voue aux nombreuses Soeurs
Pour autant de compositions

VI Mercure

Vivacité du Premier Signe
Ardente, puissante Volonté
Envie de faire encore ses preuves
Refus de finir entravé
Faire avec une nature timide
Et une forme de fragilité
Sur des bases pas toujours solides
D'une apparente rigidité
Désirs de justesse: de justice
Rêveries de créativité

la Venus d'air

En Gémeau, maison de l'Avant dernier
La Venus ondulait son corps pâle
Quelque chose en elle séduisait
Un petit rien la rendant spécial

Peut-être l'origine familiale

Car elle subissait les assauts
Du Froid Dirigeant Souterrain
Lequel s'était fait Virginal
Deux pas après la maison I

Où baignait la Nocturne Matrice
Laquelle ne fut pas protectrice

Le Grand Blessé est aquatique
louvoyant les terres du Mystique
Pour Venus ne s'était pas fait
Un ami des plus sympathique

Et l'Amant en puissante Amure
S'est montré un ennemi drastique
Il avait avait pourtant revêtu
Ses plus beaux autours au Zénith

Quant à la Disciple de la Cause
Elle s'était parée du costume
Aux mêmes couleurs que la Demeure
Et le tout en domaine posthume

Cette Vénus aimait les Arts
Mais sous une forme obscure
Et parler de choses "bizarres"

Conjuguant l'amour pluriel
N'en subsistait pas moins que
Elle rêvait régulièrement
Au cadet Soleil de Feu

Object de ces Convoitises
Dont elle se serait passée
Ces intentions qu'on déguise
Ceci pour mieux Abuser

En échos au Volatile
Tristement Rétrogradé
Non loin des Hauteurs subtiles
Partiellement aspecté

l'Astre Porteur de chaleur
Abritait son taurin Maître
Dans une semi restriction
Put-elle lui empêcher d'Etre

La Venus aux Tourmalines
Une réputation légère
Une chevelure d'ébène
Une Conclusion assassine

J'avais écrit ça il y a quelques temps, c'est "fictif" donc ça va "ici".

début juin 1985, Paris

Ce soir, c'est le Grand Soir. Tu te tiens sur scène, droit debout, ton micro à la main. Tu chantes comme si ta vie en dépendait et les larmes d'émotion perlent sur mon visage. Ta prestance, ton charisme me touchent. La main de Arno serre fort la mienne alors que nous sommes assis et je sens à quel point il est ému.

Tu enchaînes, d'abord "je promets d'être Sage", "Sweet Berlin", "Blessure et meurtrissures", en tout dix chansons. Nathael applaudit et crie son soutien. Même Julien, qui d'ordinaire ne parle pas, ne s'exprime pas beaucoup a un immense sourire qui refuse de quitter son visage.

Comme tu es à ton aise devant un public, Etienne, je peine à reconnaître le garçon timide, maladroit et effacé que tu es d'ordinaire. Tu te transformes, tu deviens véritablement toi. Oui, autant le dire: ton potentiel enfin s'exprime.

Rien ne saurait me faire plus plaisir que te voir révéler à la face du monde qui tu es, totalement. Sans doute pour ça que je pleure en partie. C'est si "beau".... Oui, pas besoin de me le dire, j'assume d'être une "Minette".

Ta voix, quelle puissance dedans, qu es ce tu vibres...Pour un peu je te verrais briller, je sens les notes de couleur à travers tout ce que tu transmets. Il y a de l'espoir mais pas seulement. En tout cas, tu me captives...

Julien m'extirpe trente secondes de la bulle, entre sa main se dessine un paquet de mouchoirs. Mon jean est trempé aux cuisses, je ne m'en apercevais qu'à peine. Un échange de regards mi tendre, mi amusé. Je me surprends à rougir.

La soirée se déroule dans une atmosphère unique. Peut être que je manque d'objectivité mais pour moi, il s'agit d'une réussite. D'un sans faute sur tout les plans. Je sors de mon sac ce que j'avais confectionné pour toi, que je voulais te donner à la fin du concert.
Je me souviens que d'une chose ensuite, le moment où je t'ai serré dans mes bras en te félicitant, gentiment écarté par Nathael qui me demande de te laisser respirer. Surtout parce qu'il veut t'enlacer à son tour. Julien se rapproche, une boite à la main. Il s'excuse de ne rien avoir eu le temps de réaliser par lui-même. Tu ris. Pas grave.

Comment aurais-je pu prévoir que j'avais raison, que c'était bien la dernière fois... Qu'au moment même où tu avais salué la foule de cette petite salle de concert sans prétention, tu saluais un tout autre public. Des machinations se tramant dans l'ombre...
Bientôt, une nouvelle prestation se jouerait à guichet fermé et aucun d'entre nous n'aurait d'invitation.

Le Tourment de Corentin

Pourquoi il a mal
Mais tu ne le vois pas
Pourquoi il a peur
Tu cherches encore

L'Ombre de Vénus a drapé tes joues
Elle exerce sur tes lèvres un sourire
Tu dis loin de tout on sera heureux
Mais la Lune en toi a masqué les Ombres
Faisant des projections de lumières
Sur la Caverne de ce que tu appelles le Monde

Tu ne vois le Dard qui parfois perce la couche épaisse
Dans la nuance du Mercure Solaire aux Colonnes Saturniennes
Où la Fiancée Léonine peine à tenir son Bouclier
Provoquant ces élans d'émotions que Mars pouvait conduire

Et ta voix se faisait messagère puissante
S'élevant au dessus des Hauts Corridors
Et ta gestuelle devenait parfois menaçante
Maladresse, empressement se confondant alors

L'Action qui entravait l'Ascendant
Donnait lieu en terres Jupitériennes
A de véritables Ouragans
Echo de la Douleur Ancienne

Carnivore de Junon
Sous tutelle Cancérienne
Tu levais ton Glaive
Aux intérêts d'une Sphère d'argent

Balançant sous les yeux
Des Iris Colombiennes
Séduit par le charisme
De Prunelles familières

Mais le Passé dormait
Dans des bijoux d'Ebène
Le Bleu Sombre des Glaciers
France Métropolitaine

Ayant déjà cédé aux appels de l'Hier
Dans une chevelure brune
Un regard marron clair
La Mémoire importune

La Promise Aérienne aux allures Terrestres
A teinté le Charmé du Bélier
Et le Baiser Plutonien a rapidement son œuvre
D'ami tu le passes à Amant

Que veut la Blessure Cérésienne
Est-ce la mère et son rejet
Face à des amours Uraniennes
Où l'Amitié fut bien en peine

Les larmes Ardentes coulaient d'elles-mêmes

magnifique tu a une tres belle plume...
merci de nous faire partager.
a bientot.

Merci beaucoup Chantara, je compte continuer et ajouter les thèmes en spoiler pour montrer à qui est curieux.

J'ai retrouvé ce ci que je n'avais pas transféré.

J'avais pris pour "modèle" la chanson "et tu danses avec lui de C. Jérôme.


*
1979, Fouesnant fête des pommiers
Tu ne te rends compte de rien. Comme tu pourrais le voir? Tu rigoles, tu pouffes, fais attention hein... Tu vas finir par terre. Tu l'as fait venir en plus. Lui... J'en reviens pas, tu as osé. Tu m'avais invité, moi, aux dernières nouvelles. Je serre mon verre. Salaud.

J'essaie de me consoler avec le goût du cidre, mais, même lui a l'air proprement: dégueulasse. Voilà, c'est comme ta trahison. Comme le coup dans le dos que tu viens de me donner. C'est pareil, Corentin: PAREIL! Nolwenn me regarde en buvant du coin de l'oeil, es-ce qu'elle veut m'empêcher de faire un scandale? Quelle pimbêche, je rêve.

Tu profites d'un moment où personne ne voit pour lui voler un baiser. C'est rapide, fugace, on a à peine le temps de s'en rendre compte. Mais, moi, t'inquiète pas que je l'ai bien vu, va. Mais qu'es ce que je fiche encore ici? J'ai l'air tellement ridicule à te bigler comme ça.
Il ne faut pas que je pleure, pas devant eux, et certainement pas devant toi. Vivement le feu d'artifice, je pourrais enfin m'intéresser à autre chose. Pourtant, j'arrive pas, ça me tue de te voir vous afficher. Ca me flingue. Je vais vomir, ces pommes sont infectes.

Et lui, qui reste planté là avec ses yeux de poupée, ouh, qu'il m'énerve... Je passe une soirée affreuse! On aurait dû avoir un bon moment tout les deux...Mais, t'as pas été foutu de tenir ta promesse. Encore. Je veux rentrer chez moi. Mais je veux pas qu'on me remarque. Ce serait une défaite et je le supporterais pas. m...!

C'est moi que tu aimes. Tu m'as dit, c'est moi que tu as embrassé...Pourquoi Corentin? Pourquoi, tu me fais ça? Hein? Pourquoi? De quoi tu cherches à me punir? Qu es ce que j'ai oublié? A quel moment je t'ai vexé? Quand je t'ai blessé? S'il te plait, réponds-moi: que je répare ça tout de suite

Si ma peine est profonde
C'est parce que je connais
La plupart des Douleurs de ce Monde
Que j'ai assisté spectatrice impuissante
A ses Heures les plus Sombres

Que j'ai vu se répandre
Tout ces mensonges Immondes
Au beau Milieu des Batailles
J'ai voulu crier la Paix

En ignorant les Entailles
Que les Lames avaient causé
J'ai serré entre mes mains
Les Espoirs les plus Divers

Traversé tant de Chemins
Dont j'avais vu les Lumières
Je ne suis pas celle que tu crois
Je suis Beaucoup plus Vieille que Ca

Si tu avais eu le Choix
N'aurais tu pas pas voulu
mettre fin au Combat

J'ai connu ces Lieux avant
A une époque moins amère
J'ai la sensation d'an temps
Quand on connaissait peu la Guerre

Il a existé autrefois quelque chose
Dont j'ai le Souvenir
Et pour le revoir
Que je me refuse de Partir

Je ne suis pas un de vos Soldats
Je suis venue sans aucune Arme
Mes mains n'en ont touché aucune
C'est contraire à mon Ame

Qu'importe ce qu'on peut dire
C'est comme une inscription ancienne
Je préfère tomber sous les coups que
Répondre à la Haine

J'ai tant perdu que je ne compte plus
Je n'ai même pas d'Amertume
Je n'ai que la Peine pour vous
Quand on vous englue de Rancune

J'ai la sensation d'être au Bout
De ce qui ne s'exprime qu'à peine
Aujourd'hui j'aspire à faire ce que je dois

Et à retrouver ceux que j'aime
Si vous avez oublié que ce qu'est la Foi
La CROYANCE n'est plus mon problème
Si vous désirez encore porter vos Croix

Accusez-moi donc de Blasphème
J'ai brutalement ouvert les yeux
La mémoire m'est d'un coup revenue
Ce que vous désiriez me prendre

M'a été à présenté rendu
Je vais désormais bien Ailleurs
Guidée par mes Aspirations
Et les battements de mon coeur

Sont le Tambour de ma Mission
Je vous entends tout les heures.
Je perçois vos cris et vos Pleurs
Je peux ressentir vos Douleurs

Il est temps que l'Horreur s'arrête
La Vérité doit être Dite
Les Masques ont besoin de Tomber
Je cherche seulement où vous êtes

En unissant ce que nous sommes
Nous allons réussir
Il est Temps de nous accomplir
Après trop de siècles à souffrir

Nous sommes les Enfants du Silence
Les Ignorés, les Sacrifiés
On a vu le Pire de l'Offense
Et nous avons pardonné
Notre Savoir, nos existences

Vous sont bien souvent consacrés
Je parle d'une seule Voix mais fait
Nous sommes des centaines des Milliers
Nous avons connu les Mystères

Nous sommes bien souvent Initiés
Si ce Monde ne veut pas de nous
Car nous dérangeons une Poignée
Quand nous rend notre propre Histoire

Les Voiles peuvent se dissiper
Les Survivants s'expriment ce Soir
Je resserre nos Liens par ce geste
Nous possédons en nous l'Espoir

Je sens cette Force qui nous connecte
Mais nous ferons le Reste ensembles
C'est cet Amour qui nous rassemble

Merci pour ce partage, cette offre magnifique.

C'est un plaisir de te voir déployer pleinement tes ailes blanches. Et je marche avec plaisir à ta suite, avec un petit sourire, amusé et émerveillé. Les premiers pas d'un autre chemin.

Je suis d'autant plus touchée que cela fait "résonnance" avec toi. C'est un immense plaisir pour moi que de partager en toute justesse mais respect en fait l'intensité de ma propre Réserve aux trésors. C'est autant "fun" que profondément émotionnel, pour moi ces partages. Au plaisir également de lire ton propre travail.

Plaisir très largement partagé. Et ta réponse me touche infiniment. Comme regarder les étoiles épaules contre épaules. Et se rouler dans la farine.

J'aurais très bientôt de quoi partager aussi.

Ho l'idée est tellement "Cancérienne" que j'en ris tiens hihi! Par contre après bonjour pour le nettoyage, il faut avoir de quoi, ça colle bien la farine, même si l'idée est rigolote. Ho, miam mia! Lecture. Et la première idée me rappelle A, elle aussi m'en avait parlé. ( le rêve s'assoir sur les rochers et contempler le soleil se coucher ou les bulles de lumière luire). La plage... le cadre idyllique.

Ta tristesse et ta solitude je les partage à ma façon, trop de chemin et de rencontre et à chaque tentative un échec. Si bien que je me contente des petits reflets que la beauté laisse parfois au milieu des décombres. Un horizon d’espoir que je ressent mais ne vois jamais. Pourtant dans tes mots j'y goutte déjà.

Merci beaucoup, je suis touchée faute de mot plus juste que mon petit texte puisse trouver écho en toi. C'est un simple constant d'observation autant qu'une expérience intimement vécue et plutôt douloureuse qui s'exprime ici. Je n'avais jamais vraiment "souffert de ça" avant que je ne tente d'offrir et de partager quelque chose de ma propre profondeur.

Je respecte, autant que faire se peut, il arrive cependant que cela m'attriste. Surtout quand je sens toute la détresse de l'autre face à celle / celui qui refuse d'écouter. Bien souvent, je vois la personne se mettre en colère face à autant de non considération, voire de "froideur". Puis la colère finit par gagner en face.

Ma profondeur t'écoute. Je n'aurais pas les mots juste pour en dire plus que cela là mais oui je connais des sensations proches.

"Bonsoir" / bonjour 

Comme ce texte est fictif, il va ici. La date elle-même apparaît comme l'étant. Ce serait plus juillet, visiblement. 


23 juin 1974


J'ai retenu mes larmes comme je pouvais mais ça coulait toujours. Mama était furieuse et m'avais 
crié dessus. Elle disait que ce n'était pas possible de raconter des histoires pareilles, ou de dire "oui" quand on me posait des questions comme celles là. Pourtant, tu disais la vérité Yohann. Celle que les grandes personnes ont ignoré, tout simplement.


Tia Eliane et Mama étaient assises dans la cuisine chez toi, ce qui allait devenir ton ancienne maison. Mais, à ce moment, je ne le savais pas, bien sûr. Mama pointait un doigt accusateur sur Tia Eliane, en lui ordonnant d'arrêter de raconter n'importe quoi à sa famille, elle hurlait si fort... Elle agitait en parlant si vite que j'avais peine à suivre ce qu'elle disait, tout ce que j'entendais se résumait à son intonation.


Ta Maman soupirait en secouant la tête, répétant avec un certain calme, malgré la colère et l'agitation en face qu'elle n'avait jamais rien dit. Que c'était toi, qui répétais dès que tu le pouvais qu'il se passait quelque chose. Que P ne se montrait pas gentil avec moi, qu'il me parlait méchamment. Et que Mama avait trop tendance à s'énerver contre moi... C'est toi, répétait Tia Eliane, qui parlais de coups, de blessures...


A ce moment précis, j'ai eu un réflexe, celui de dissimuler ce qui se dessinait depuis la veille sur mon poignet. C'aurait été aller dans ton sens, que les montrer, ou ne pas les cacher. Mais, la peur grandissante m'a poussé à ne pas vouloir les exposer. Il se trouvait à l'endroit de la pliure, comme une sorte de bracelet rosé / rouge. Là avait marqué ma peau.
Puis V a fait irruption dans le salon, me poussant, comme pour me montrer explicitement qu'elle ne se trouvait pas de mon "côté". 


Comme si j'avais attendu le moindre soutien de sa par, depuis le temps, je sais que ma cousine ne m'aime pas. Ou, que mon sort l'indiffère. Et peu importe, au fond. Ce qui compte surtout, c'est toi Primo Yohann.


Suite à cette énième altercation, Tia Eliane, Tio, V ainsi que toi avez quitté Fouesnant. Ce soir-là, Mama en personne m'a corrigé avec une gifle bien sentie et des accusations. Quand allais-je apprendre à tenir ma langue? Arrêter de raconter ce qui se passait à tout le monde de cette manière? La pudeur, la discrétion, ça ne me disait rien? Et bien, elle allait me l'apprendre. Car elle n'en pouvait plus de mon comportement.


P s'est contenté de me regarder sans un mot, mais, rien qu'avec ses yeux je devinais presque tout ce qu'il pensait. Combien, jusqu'à quand, jusqu'où j'allais devoir "payer" mon attitude. Ce simple petit hochement de tête, voilà ce qu'il avait entraîné. Dire que je n'avais pourtant, dans les faits, absolument pas ouvert la bouche. Cela t'avait suffi, Primo, pour en comprendre l'essentiel.
Mama s'est ensuite jetée sur son lit où je l'ai entendue pleurer bruyamment. Elle hoquetait, demandant pourquoi elle avait mis au monde un enfant comme moi... Je l'entendais répéter en boucle cette phrase...A chaque rappel, la culpabilité me gagnait davantage.


Comme c'était douloureux...Pourtant, une part de moi estimait que je méritais de souffrir... De me sentir mal, car par ma faute, Mama et Tia s'étaient disputées. Et l'une avait fini par partir... Tout ce gâchis, j'en étais le triste auteur.


La nuit qui a suivi ton départ et celui de ta famille, j'ai trempé silencieusement mon oreiller, ne voulant réveiller personne. Autant pour ne pas être puni que par respect pour leur sommeil. Je suis demeuré muet, sachant étouffer mes larmes, elles ruisselaient sans bruit sur mes joues. Je les sentais descendre en sillons chauds.


J'ai serré fort mes mains et j'ai joint une "prière" à mi mots. Celle que, même si nos chemins se séparaient il ne t'arrive rien. Ni à toi ou au reste de ta famille. J'ai de nouveau aussi demandé qu'on apaise la douleur de Mama, qu'on l'aide à surmonter son immense chagrin. Celui qui ne la quittait plus depuis notre départ de Colombie. Elle pouvait tromper qui elle voulait, mais certainement pas moi, tant il s'agissait d'une évidence.


Le lendemain à l'école, j'avais eu beau faire, ça avait été trop, et j'avais craqué. Sanglotant dans un coin espérant de tout mon être que personne ne me trouverait et que je pourrais sécher mon visage. Faire comme si de rien n'était. Ca n'a pas été le cas, Madame Annick avait fini par me découvrir. Je n'avais pas su prononcer une parole, pas même ton nom. Tout ce que je voulais se résumait en une phrase: qu'elle s'en aille.


Face à ses questions je n'avais pas eu d'autre réaction que continuer de pleurer, la mettant, je le voyais à ses gestes, le sentais à ses réactions: mal à l'aise. Et la mettait face à son impuissance. J'avais à peine suivi la classe, alors que j'ai pourtant toujours été un bon élève autant qu'assidu, attentif. Cependant ce jour là, je me sentais à peine présent.


Il m'a fallu pratiquement un mois pour me remettre pleinement de ton départ. Jusqu'à ce que je n'apprenne que tes parents m'invitaient. Durant cette période, j'avais baigné, flotté dans une sorte d'entre deux, accomplissant toutes mes tâches en une gestuelle mécanique. J'avais accompli tout mes obligations dans un mutisme détaché. La lessive, le ménage, les quelques préparations à la portée de mon âge. La vaisselle, le...le reste...

C est très beau. Cela me fait penser à un journal intime. Je suppose que tu "captes" ces mots par ton esprit.
C est plein d émotion.
Merci de ce partage.

Etoiles

As tu les yeux clairs
Gris marrons ou bleu
Noisette, vairons, verts
Vous, nous, il et eux

Dans ce cercle en quatre
J'essaie d'entrevoir
Quelle symbolique
Inscrit ton histoire

Arrive fin septembre
La Roue qui ajoute
Une nouvelle bougie
Sur un gâteau triste

Que pourrais donc
Prochainement écrire
Au Vierge de Pluton
Craignant de mourir

Le Poids du Passé
La Lame du Futur
Auront ils raison
De nos pauvres Murs

L'amour sous la Cendre
Le secret des Ombres
Enfants de Neptune
Voient tourner le Monde

Avons nous grandi
Avez vous muri
Ou pour nous hier
demeure aujourd'hui

Ils nous disent absurdes
Ils te disent sinistre
Nous sommes confus
Tu es Tourmenté

Nos mains sauront
toujours
Se retrouver

J'aimerais que ce soit toi qui me le dise
Que ce soit toi qui m'y emmènes
Que ce soit toi qui m'y conduises
Que ce soit toi qui me l'amènes

Je voudrais que ce soit toi qui le commences
Je voudrais que ce soit toi qui le retrouves
Je voudrais que ce soit toi qui me l' avances
Je voudrais que ce soit toi qui redécouvres

Je souhaiterais que ce soit toi qui le dessine
Je souhaiterais que ce soit toi qui les écrives
Je souhaiterais que ce soit toi même qui affirmes
Je souhaiterais que ce soit toi qui le décides

Cependant, comme tu n'es pas là
Pour le moment il ne reste qu'à espérer
Que je ne me plante pas
Autant que ça
On verra

Je te dédie ces vers
Mais pas seulement à toi
Tu sauras

Trois fois Toi


J.L


Ta main s'égare sur ma taille
Elle sait où aller et quand s'arrêter
Tu connais le sens de mes limites
T'appliques à toujours les respecter

Tes lèvres se posent sur mon corps
Les rideaux moitié entrouverts
Donnent en cette fin d'été
L'intimité de l'atmosphère

Ton Lac Montagneux
Je m'y plonge volontiers
Tes cils blonds
L'ont protégé

Ta voix profonde susurre
Je savoure mon silence
Juste une respiration
Témoignent de nos présences

Nos doigts qui s'entremêlent
Nos sourires timides
Le soudain appel
Sans pulsion avide

Puis le moment cesse
Car l'heure indique que
Mettre fin aux caresses
Plus amants mais amoureux

Je sais que tu as envie
Malgré ta tendre patience
Je l'ai parfaitement Compris

Le temps viendra

Promis

A.D

Sur le canapé on paresse
Comme deux félins bruns
Dans leur paisible mollesse

Mon épaule rencontre ton majeur
Tes yeux d'acier brillant
Se font rieurs

A côté quelques bonbons
Trônent dans une coupelle

Je risque le contact
Avec tes cheveux
Ne rien dire pour
Sublimer l'Aveux

Je vois tes paupières
Se baisser au ralentit
Tu joues du moment
Tu réfléchis

Nous voilà blottis
J'aimerais dormir
Là tout contre toi
Je me sens partir

Tu le fais déjà
Respiration lente
Je vais t'imiter
Le sommeil me tente

Bulle de bien être
De tendre réconfort
Avec toi il n'y avait
Rien de plus doux dès lors

C.L

Déjà sans vêture
Je te te contemplais
Dos sur le matelas
Sans réaliser

Au dessus de moi
Tu me dévorais
De tes prunelles bleues

Pas vraiment à l'aise
Malgré mon amour
Je savais pourtant
Qu'il faudrait un jour

Mais trop de souvenirs
Souillaient ce moment
Mon cœur battait
Douloureusement

Les mots me chantaient
Au creux de l'oreille
Tu me chouchoutais
J'étais ta merveille

Ton Ange, ton Soleil

Ma peau devenue froide
Voulait sa parure
Et tu demandais
De perdre la mesure

Poupée immobile
Mes yeux translucides
N'exprimaient rien d'autre
Qu'un désespoir vide

Je ne pensais qu'à toi
Qu'à te faire plaisir
Je n'éprouvais pas
Une once de désir
A ce moment-là
J'aurais voulu fuir
Ne sentant le droit
Pour ne pas tout détruire

Bien sûr tu y vois
Nos précieux souvenirs
Toutes nos premières fois
Mais comment te dire

Les autres ne disent rien
Mais ils savent le Pire
Pardon du silence
Tu ne peux pas tenir

Ce soir tu dors seul
Et si tu pouvais
Ne pas le haïr
Nous sommes qu'amis
Cesse de rugir

Le choc continuel se résume à si peu
Des toxines ont eu raison de mon sommeil
J'aspire à me reposer tout proche de toi
Juste te savoir à quelques centimètres
Puis dormir après un léger bonne nuit

Me lever le matin et entendre le bruit familier
Des bols et leur musique
Ecouter la conversation ou profiter du silence
D'un calme petit déjeuner

Découvrir ton espace
T'inviter dans le mien
Contempler à ta fenêtre
Ce que tu vois régulièrement

Ajouter ton nom au répertoire
A la liste d'adresses
T'envoyer un petit message
Ou bien une image qui dit tout

Retrouver l'intense de ton regard
Ou découvrir tes toutes nouvelles
Nouer un autre lien par Miroir
Ou de celui: incarner Celle

Je pense à toi
J'ai envie
De reprendre
Ou nous en étions

Ou d'écrire l'autre partition
Ancien ouvrage remis à jour
Ou composition à trois mains

Vers quel Chemin se diriger
Où est-il plus simple
De tourner

Je vous embrasse

Mon Ange ce soir
J'ai envie de te dédier
En ce jour non spécial
Quelques vers vite tapés

Mon Ange ce soir
J'aimerais réaffirmer
Que malgré les jours Noirs
Je ne lâcherai jamais

Mon Amour ce soir
J'aimerais te préciser
Que dans toute notre histoire
Je ne fus jamais lésé

Mon Amour ce soir
Je ne sais où tu es
Sous un autre miroir
Tout un Etre à chercher

Mon Astre ce soir
J'aimerais te consoler
Je te sens parfois choir
Mais comment 'en blâmer

Mon Astre ce soir
Je voudrais t'enlacer
Je ne peux pas te voir
Mais je te sens tu sais

A vous trois à jamais
Amours, famille ou autres
Je demande un APRES