Eugène-François Vidocq, né le 24 juillet 1775 au 222, rue du Miroir-de-Venise à Arras, France, et mort le 11 mai 1857 au 2 rue Saint-Pierre-Popincourt à Paris (actuellement 82 rue Amelot), est un aventurier et détective français. Forçat évadé du bagne, il fut également chef de la police de sûreté. À la tête de cette brigade de sûreté, d'abord officieuse et qui deviendra par la suite le service de sûreté de la préfecture de police, ancêtre de la direction régionale de la police judiciaire parisienne, il est le père de la police judiciaire.
Fils de boulanger, François Vidocq commet divers larcins au cours de son enfance. Sa forte taille (à 12 ans, il a une taille d'adulte) lui rend la besogne facile. À l'âge de 16 ans, il quitte Arras après avoir volé ses parents et s'engage dans l'armée révolutionnaire. Il se bat alors à Valmy et à Jemappes puis déserte l'armée. Il en est renvoyé en 1793. Il poursuit alors une vie aventureuse de voleur et d'escroc entre Paris et le nord de la France.
Il finira tres vite au bagne pour 8 années. À Bicêtre, où il sera initié à la savate par Jean Goupil. Il sévadera plusieurs fois en utilisant des déguisements, c'est un véritable transformiste.En 1809 il propose ses services d'indicateur à la police de Paris.
En 1811 le préfet le place officieusement à la tête de la Brigade de Sûreté, un service de police dont les membres sont d'anciens condamnés et dont le rôle est de s'infiltrer dans le « milieu ». Excellent physionomiste, il repère, même grimée, toute personne qu'il a préalablement dévisagée, Il excelle lui-même dans l'art du déguisement.
l'habit ne faisant plus le moine....
En 1827, Vidocq démissionne de ses fonctions de chef de la Sûreté. Il s'installe à Saint-Mandé, près de Paris, et crée une petite usine de papier. Il invente le papier infalsifiable. En 1828, il publie des Mémoires qui connaissent un grand succès, et qui inspirent notamment à Honoré de Balzac son personnage de Vautrin. Ruiné par son affaire d'usine de papier, il occupe à nouveau durant sept mois le poste de chef de la sûreté en 1832, puis quitte définitivement le service public et fonde en 1833 le Bureau de renseignements pour le commerce, la première agence de détectives privés, qui fournit aux commerçants, moyennant finance, des services de renseignement et de surveillance économique, ainsi que des informations sur les conjoints volages.
Âgé de 81 ans, François Vidocq meurt à Paris des suites du choléra, le 11 mai 1857, au 82 rue Amelot Son lieu de sépulture est aujourd'hui inconnu. Une rumeur le disait enterré avec son épouse à Saint-Mandé, toutefois les services municipaux de la ville ont réfuté cette information.
Alors flic ou gangster ? on sait pas tres bien, mais le savait il lui - meme ?