Les fantômes de GLAMIS

Glamis Castle est l'un des châteaux les plus célèbres d'Ecosse. Il a vu grandir la reine mère et naître la princesse Margaret. Une superbe allée bordée d'arbres conduit au manoir surmonté de tourelles. A l'origine le château était l'un des nombreux pavillons de chasse du roi des Scots. En 1372, Sir John Lyon reçut en don la propriété de Glamis des mains du roi Robert II et quatre ans plus tard, il épousa sa fille Joan. Le château ancien est encore visible dans la construction que l'on voit de nos jours.

Glamis a été agrandi à de nombreuses reprises. Au XIVème siècle, l'édifice était une tour haute et étroite, difficile à conquérir mais peu confortable. Au XVIème siècle, les Lyon perdirent le soutien de la couronne. Le mariage de John, sixième Lord de Glamis, avec une Douglas, soeur du comte d'Angus soupçonné de trahison, fut à l'origine de leur disgrâce. Après la mort de son époux, Lady Glamis fut accusée de sorcellerie, jetée en prison où elle perdit la vue, puis brulée vive devant le chateau d'Edimbourg. C'est ainsi, que le fantôme de Glamis n'est autre que la "dame grise" c'est à dire Lady Glamis

Riche d'une histoire qui remonte au 14ème siècle, le château de Glamis, demeure de la famille Bowes-Lyon, est considéré comme l'un des lieux les plus hantés de fantômes d'Ecosse.
Le spectre d’une Lady Glamis du 16ème siècle (surnomée également «Lady Grey» - La « Dame Grise »), est réputé hanter la tour de l’horloge. A en croire la légende, La « Dame Grise » serait le spectre de Lady Janet Douglas.

Accusée de sorcellerie, elle fut condamnée au bûcher en 1537. Depuis, Lady Douglas hanterait la chapelle familiale et la Tour de l'Horloge.
Un autre esprit présent à Glamis serait celui d'Earl Beardie, ou Alexandre, comte de Crawford.
Une nuit, ivre et vindicatif, il demanda à ses convives de jouer aux cartes; ses hôtes refusèrent... il répondit qu’il jouerait alors avec le Diable lui-même. Un inconnu se présenta alors au château...
Beardie et lui entamèrent une partie de carte. Plus tard, au milieu de la nuit, des hurlements se firent entendre. Selon la légende, Beardie aurait perdu son âme en jouant contre l’inconnu. Il continuerait aujourd'hui à jouer aux cartes avec le Diable.

On raconte également qu'un enfant « affreusement difforme », né en 1821 fut gardé reclus toute sa vie dans le château avant d' être « emmuré » dans sa chambre après sa mort. Son fantôme aurait été observé par plusieurs témoins.

D’autres esprits hanteraient le Château de Glamis : celui d'une femme au visage mutilé, sans langue; Celui d’une jeune servante en pleurs, d’un jardinier à la main coupée..
Les témoignages ne manquent pas mais la notoriété des fantômes en question n’atteint pas celle de la légendaire « Horreur » de Glamis, dont le secret n’est connu que du chef de famille; ce qui n’a pas empêché les conjectures sur la nature de cette « Horreur ».
On a dit qu’une pièce secrète du château renferme les squelettes des membres d’un autre clan qui, voici des siècles, y ont été enfermés et y sont morts de faim.

Le monstre de Glamis

La légende la plus connue est celle du Monstre de Glamis, un enfant affreusement difforme, né en 1821, fils ainé du 11e comte George Bowes-Lyon et de son épouse Charlotte Grimstead, arrière-arrière-grands-parents de Elizabeth Bowes-Lyon, la reine-mère. Selon l'histoire, il aurait été gardé reclus dans le château toute sa vie, et ses chambres murées après sa mort. Une version alternative de la légende serait qu'un vampire nait à chaque génération de la famille et est gardé à l'intérieur des murs de ces chambres. Une vieille histoire raconte que des invités auraient accroché des serviettes aux fenêtres de chaque pièce pour tenter de trouver les chambres murées du monstre. Lorsqu'ils regardèrent le château de l'extérieur, de nombreuses fenêtres n'auraient pas montré les serviettes. Cette légende peut être inspirée par l'histoire réelle des Ogilvie. Quelque part dans les murs épais de presque cinq mètres se trouve une chambre remplie de crânes, où la famille Ogilvie cherchant protection contre le Clan Lindsay serait morte de faim emmurée. Enfin, un autre monstre aurait habité dans le Loch Calder à proximité de Glamis.

Jouer aux cartes avec le diable



Earl Beardie (identifié comme étant soit : Alexander Lyon, 2e Lord Glamis ; soit : Alexander Lindsay, 4e comte de Crawford au XVe siècle) était invité au château. Une nuit, il demanda à jouer aux cartes alors qu'il était ivre et ses hôtes refusèrent son offre car c'était le jour du sabbat. Furieux, il déclara qu'il jouerait avec le diable lui-même. Un inconnu se présenta alors au château et demanda si Beardie souhaitait un partenaire aux cartes. Ils commencèrent à jouer dans une des chambres et, plus tard, les serviteurs entendirent des hurlements et des malédictions proférées venant de la pièce. L'un d'eux jeta un coup d'œil à travers le trou de la serrure et l'histoire raconta qu'un jet de lumière l'aurait blessé. L'inconnu disparut, emportant l'âme de Beardie avec lui. De nombreuses personnes prétendent avoir entendu des cris et des bruits de dés ; on prétend que le comte continuerait de jouer aux cartes avec le diable.