La mystérieuse disparition du village esquimau d'Angikuni Un village de 2.000 hommes, femmes et enfants peut-il disparaître sans explication aucune?
Le village qui a disparu était localisé près du lac Angikuni, à environ 800 Kilomètres au nord-ouest de la base de la Gendarmerie Royal Canadienne à Churchill, dans le Nord canadien.
Bien qu’isolés, les Esquimaux qui y vivaient recevaient fréquemment la visite de trappeurs.
Joe Labelle, un trappeur canadien connaissait bien cette partie de la nature sauvage canadienne : il l’a traversée pendant environ quarante ans, et était considéré comme un invité d’honneur dans cette communauté.
Découverte du village sans vieEn Novembre 1930, Joe Labelle arrive dans le village esquimau, sur les rives du lac Anjikuni. Il est accueilli par un silence total, ce qui le déroute car -familier de l’endroit- il connaît les habitants, il est habituellement accueilli par les chiens qui se manifestent par des aboiements. Pour une communauté de pêche florissante et d'environ 2 000 habitants et d’ordinaire animée, ce silence est étrange et troublant…
Joe Labelle constate que le village est désert. Aucune trace de vie. Il visite chacune des huttes: personne ! Toutes les habitations sont vacantes. Il aperçoit un feu, il s’approche avec précaution. Sur le feu, qui est sur le point de s’éteindre, une immense marmite de ragoût noirci, froid …pour ce qui ressemble beaucoup à un dernier repas…
Il n'y a aucun signe d'une lutte dans le village. Il semble que les villageois se soient évanouis.
Joe Labelle ne sait que penser : ses amis esquimaux ne lui ont rien dit ; aucun départ collectif n’était programmé, aucune cérémonie n’était prévue…
Exode ou exil soudain et rapide ? Impossible : des pistes, des pas , des empreintes s’éloignant de la colonie auraient été repérés, même avec quelques jours de neige (Labelle ne s’est pas absenté longtemps); or aucune trace de ce type ne fut retrouvée !
Une vaste enquêteLabelle décide de se rendre au bureau de télégraphe le plus proche et envoie un message à la Gendarmerie royale du Canada. Les gendarmes se rendent sur place le lendemain. Un groupe de recherche disposant de moyens considérables est mis en place et envoyé à la recherche des disparus.
Les premiers résultats de l’enquête sont surprenants : les chiens de traîneau du village sont enterrés profondément dans des congères de glace et, apparemment, ils sont morts de faim.
Les provisions et la nourriture des Esquimaux sont retrouvées dans leurs huttes. Ce qui n’a aucun sens si l’on admet que les villageois ont migré, même soudainement…
Le mystère est de plus en plus incompréhensible avec une découverte choquante : le cimetière a été profané, les tombes sont vides…Or, le sol glacé autour des tombes est dur comme du métal, il est impossible pour des êtres humains de creuser.
Plus tard, lors de cette première nuit d’investigation, dans un silence surnaturel, les gendarmes restés avec Labelle regardent avec stupeur une étrange lueur bleue qui éclaire l’horizon. Il ne s’agit pas une aurore boréale, la lumière surnaturelle semble stable et artificielle. Alors que tous fixent ce phénomène, la lumière se fait intense, quelques secondes, puis disparaît.
Impossible de croire que 2000 personnes disparaissent ainsi de la surface de la terre, la Gendarmerie royale du Canada a donc élargi ses recherches. Au fil du temps, l'enquête a porté sur l'ensemble du Canada et continuera pendant des années. Mais l'affaire reste en suspens.
Les villageois n’ont jamais été retrouvés !
On pensait qu’une explication rationnelle finirait par faire la lumière sur ce mystère, mais la disparition massive des villageois d’Angikuni n’est toujours pas expliquée.
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