Au 5 de la Rue Rodriguez Acosta. A Belmez en ESPAGNE. Le 23 aout 1971 Dans une maison bien ordinaire, où habitait la famille de Juan et Maria Pereira,
un visage humain s'est dessiné de lui-même sur le plancher de la cuisine...
Les apparitions de visages se multiplientQuelques jours plus tard, les habitants de la maison détruisirent le plancher pour recouler un nouveau ciment, mais sans succès, puisque le 8 septembre de la même année, un autre dessin de visage apparut au même endroit. Cette fois, il fut découpé et mis sous verre.
Des fouilles ont été effectuées et des ossements furent trouvés sous la maison. Deux des corps, datant du XIIIème siècle, n'avaient pas de tête. Croyant découvrir la cause du problème, on inhuma les corps dans un cimetière catholique pour "apaiser les esprits", et le ciment fut coulé de nouveau.
Mais les apparitions de dessins n'étaient pas finies. Cette fois, des visages, parfois accompagnés de troncs ou de mains, sont apparus à plusieurs endroits de la cuisine, et même dans d'autres pièces de la maison.
Ce phénomène s'est poursuivi durant l'année suivante.
Intrigués par ce phénomène hors de l'ordinaire, une foule de visiteurs affluaient à la petite maison située au 5, Rodriguez Acosta. Certains visiteurs ont affirmé que des visages se sont formés devant leurs yeux.
Les dessins étaient effectivement changeants. Il arrivait que certains visages se dessinent et disparaissent au cours de la même journée. D'autres restaient plus longtemps. On a remarqué qu'ils changeaient parfois d'expression.
Lorsqu'on a essayé de les effacer avec du détergent, les visages restaient, mais l'expression des yeux changeait pour devenir plus triste... Lorsqu'un visage était découpé pour être analysé ailleurs, le même visage réapparaissait dans la maison et s'effaçait lorsque le premier revenait sur les lieux.
Les autorités ont tout de suite cru au canular, surtout que le fils des Pereira était un artiste. Mais les enquêtes qui suivirent ne purent en rien prouver une quelconque supercherie.
Plusieurs experts sont venus sur les lieux pour pousser l'enquête. Parmi eux, mentionnons le Professeur German de Argumosa et le Professeur Hans Bender.
À des fins d'analyse, la cuisine fut scellée pendant trois mois, et au bout de ce laps de temps, les visages avaient changés, et s'étaient déplacés, sans que les sceaux ne furent brisés. Tous les tests possibles ont été effectués sur les visages. Des spécialistes de plusieurs universités européennes ont tenté de trouver des matières chimiques (peinture, teinture, nitrates, chlorides, sel d'argent, etc.), mais sans résultat. Il y eut aussi des tests de radioacitivité, de rayons-x, de détection de matières organiques qui furent effectués. On a pris des photographies à l'ultra-violet et à l'infra-rouge. Aucun de ces tests ne put prouver une quelconque supercherie.
LEs voixLes enquêteurs ont finalement pensé à installer des micros dans les pièces et contre toute attente, ces appareils ont détecté des sons inaudible pour l'oreille humaine: des voix d'hommes, de femmes ou d'enfants, des gémissements douloureux, des pleurs.
- Angela (une ancêtre de Maria Pereira s'appelait Angela)
- Elle part avec tous les hommes
- L'enfer commence ici
- Je continue, enterré
- Maria, je veux partir
- Ils sont tous là.
- Ils sont tous morts.
- Le tuer
- Mamaaaaaaaaaaaan!
- On souffreL'hypothèse du cimetièreCe n'est pas pour rien que des ossements avaient été retrouvés sous la maison: en effet, le terrain sur lequel étaient construites la maison des Pereira et la demeure voisine (celle où ont lieu les autres manifestations de type poltergheist), a été un lieu de sépulture pendant des siècles. On sait qu'il a abrité un cimetière romain, plus tard un cimetière musulman, et enfin un cimetière chrétien. Ce dernier était beaucoup plus grand que le terrain des deux maisons, et il existe toujours.
Des rénovations majeures dans le cimetière et dans l'église adjacente, qui avaient même dû inclure l'exhumation et la relocalisation de certaines tombes, ont étrangement coïncidé avec l'apparition des touts premiers visages. Ce qui fait dire à plusieurs que les âmes de ceux qui furent enterrés en ces lieux, dérangées par ces déménagements, ou n'ayant pas trouvé le repos, se manifestent de cette façon.
Aujourd'hui la propriétaire est décédée en 2004. La maison a été fermée , mais est encore visitée quelques fois. Les visages sont toujours visibles !Lien de la vidéo.