RONGO-RONGO
rongo est le nom donné à un système de signes gravés sur bois qui pourraient constituer une écriture. Découvertes sur l'Île de Pâques en 1864 par le frère Eugène Eyraud, ces inscriptions ont résisté à toutes les tentatives de déchiffrement. Seules deux certitudes émergent de leur étude, le sens de lecture et la présence sur la tablette dite « Mamari » de deux lignes représentant un calendrier lunaire.
Vingt-six objets en bois portant des inscriptions rongo-rongo ont été collectés dans la seconde moitié du XIXe siècle et sont aujourd'hui conservés dans des musées et des collections particulières.
Les signes des tablettes présentent l'aspect d'homoncules et d'animaux stylisés, parfois de plantes, souvent de formes géométriques ou fantastiques, et d'objets que l'on devine mal.
Ils sont alignés en longues séquences, une ligne à l'endroit, une ligne à l'envers. On a pu vérifier qu'il fallait les lire de gauche à droite en partant de la ligne inférieure de chaque tablette. Leur disposition alternativement inversée fait qu'il faut retourner le support à chaque nouvelle ligne. Cette disposition unique au monde a été appelée « boustrophédon inversé ».
Ces signes sont codés par la norme ISO 15924.