LE TEXTE EST UN PEU LONG MAIS VAUT LA PEINE D'ETRE LU :
Publié le 24 juillet 2011 par Le Passeur
En-dehors de ceux qui ne perçoivent aucun changement et ne voient toujours que routine dans leur vie, il semble que nombre d’êtres qui se sont éveillés à ces changements vivent désormais dans l’attente de quelque chose. Ce quelque chose est plus ou moins indéfinissable mais pour beaucoup il semble prendre l’aspect des annonces catastrophistes véhiculées par des prophéties, des films, des médias et certains canaux médiumniques (ou channels) qui s’expriment dans la littérature New Âge ou sur Internet.
Les peurs de toutes sortes, mais aussi un certain immobilisme s’infiltrent ainsi parmi ceux qui ont vocation à évoluer. Or à ce jour, je n’ai jamais rien vu d’évolutif dans la peur. Bien au contraire. Les prophéties ont eu un sens lorsqu’elles ont été faites, celui de transmettre un avertissement aux générations futures. Las il semble que l’avertissement ne fut pas entendu à la hauteur des risques encourus. Le changement radical de comportement que l’homme devait opérer dans son rapport avec la vie et avec ses nombreuses formes d’expression n’a pas eu massivement lieu. La planète est chaque jour un peu plus détruite par l’avidité de quelques uns et l’indifférence d’autres. On peut s’en désoler, mais c’est ainsi.
Que surviennent ou ne surviennent pas des évènements de nature à changer la face du monde pour amener enfin l’homme à comprendre qui il est et quelles sont ses responsabilités vis à vis de la vie n’a pas d’importance au regard de ce que l’on est sensé faire du présent.
Ce dont je suis sûr, comme je l’ai déjà dit, c’est que le système d’échange des rapports de force entre les hommes, basé essentiellement sur la manière de répartir les richesses, n’a aucune chance de perdurer plus longtemps. Non seulement tous les indicateurs socio-économiques le disent, mais il est tout bonnement impossible à un système aussi inique et pesant de survivre à l’élévation vibratoire de la Terre et de ses habitants.
Par ailleurs, tel que le monde est organisé autour de ce paradigme, les chaînes qui nous ont maintenus dans l’esclavage déguisé et la soumission sont justement celles de la finance et plus particulièrement de la dette. Il n’est pas besoin d’aller gratter bien loin dans l’actualité de ces derniers mois, pour voir à quel point ce sujet est devenu brûlant pour les individus tout autant que pour les Etats. Il n’y a plus de compatibilité entre les énergies du nouveau monde portées par une vibration plus élevée et les énergies que représentent ces rapports de force dépassés.
Pour le dire autrement, de plus en plus nombreux, les hommes aspirent désormais au-delà de leurs peurs à une organisation de vie qui leur apporte le bien-être, la fraternité et l’harmonie. C’est ce courant qui est important. Et il est constitué de l’intention d’être de chacun.
C’est pourquoi attendre que l’extérieur amène la solution, soit à travers des catastrophes, soit à travers l’intervention d’êtres venus d’ailleurs comme beaucoup semblent l’attendre, soit par l’arrivée d’un Sauveur aux connotations fortement religieuses, relève une fois de plus de la déresponsabilisation et du désir apeuré de trouver une aile protectrice au sein du chaos.
Une attitude extrêmement risquée, en ceci qu’elle est la porte ouverte aux pouvoirs qui s’accrochent de tenter de restaurer une fois encore leur main mise sur les populations. Il ne leur sera pas difficile alors d’orchestrer la peur et d’illusoires réconforts et il y aura fort à parier que nombreux seront ceux qui réclameront eux-même qu’on leur serre la vis « pour leur sécurité ». L’arsenal législatif des Etats est en tout cas bien en place dans cet objectif, il suffit de s’informer des lois et décrets passés en catimini ces dernières semaines en France par exemple.
Si nous avons des alliés et même des amis en-dehors de ce monde – et nous en avons, ils n’interviendront jamais contre notre libre-arbitre parce que cela irait contre les grands principes de l’entraide des peuples de l’univers. Par respect pour la Terre, je pense qu’ils empêcheraient le pire si c’était nécessaire, comme ils l’ont déjà fait de nombreuses fois par le passé, mais ils ne se montreront que lorsque la volonté des hommes en nombre sera telle et que le moment sera venu.
Je pense que nous ne sommes pas loin de ce moment car un seuil a été franchi qui rend très probable cette nouvelle ligne de notre futur (voir La Nouvelle Ligne du Temps). Les témoignages d’ailleurs affluent de partout dans le monde quant aux observations d’ovnis de plus en plus nombreuses sur les villes, on les trouve sur nombre de chaînes de télévision dont les extraits sont visibles sur Internet. Mais si ce moment est peut-être proche, en aucun cas il ne faut l’attendre comme l’arrivée du Messie et une occasion de plus de nous remettre sous la coupe d’une autorité extérieure à nous.
Ca n’est pas ça que nous sommes venus vivre en cette époque et en ce lieu. Ce que nous sommes venus vivre, c’est l’INCARNATION.
Nous sommes venus apporter au sein de la matière de nos corps et de la Terre une lumière spécifique à chacun d’entre nous. Cette lumière est telle l’activation de codes anciens enregistrés dans nos cellules, elle est une connaissance à part entière et la fraction d’une connaissance plus vaste encore.
Chacun sans exception est une pierre à cet édifice lumineux dont l’évolution s’inscrit dans le temps. Certes il y a des paliers avant lesquels tout semble interminable et pendant lesquels tout s’accélère.
Nous sommes dans la transition d’un palier particulièrement important et disons-le, unique dans l’histoire de l’humanité. Le bond en avant sera considérable en un temps très court, mais il sera aussi le prélude à un nouveau cycle qui durera des milliers d’années. Il y aura peut-être à voir du spectaculaire, mais nous ne devons pas attendre du spectaculaire. Le grand spectacle est en nous, dans la transmutation de nos corps à travers notre conscience élargie vers une manifestation plus éthérée de la vie, dans l’imprégnation en bas de ce qui vient d’en haut. Les horizons qui se dessinent ne sont pas imaginables, tout au plus pouvons-nous en effleurer les senteurs les plus proches de nos perceptions actuelles. Mais j’insiste, ce n’est pas dans la projection des hypothèses du futur ni dans l’attente d’un intervention extérieure que s’inscrit la voie que nous avons choisie de suivre avant de venir ici.
Nous sommes là pour amener dans la manifestation une lumière nouvelle qui marquera la sortie de l’âge obscur de la pré-humanité.
Cette manifestation se fait au quotidien, dans les petites et les grandes choses de la vie. Elle a pour nom conscience. Je suis conscient d’être ici la petite part d’un être immense et si je me projette à chaque soleil qui se lève en cet être au-dessus de moi qui me regarde sur mon rocher, alors je m’aime et décide de m’aider à être toujours plus conscient de qui je suis sur ce rocher. Conscient de moi qui me manifeste en pensée et en action dans le respect de tout ce qui vit et la conscience des conséquences de ma façon d’être au sein de la création. Bien sûr embrasser une aussi vaste vision nous est parfois encore un peu difficile, mais la volonté d’établir ce pont au quotidien en notre Moi ici-bas et notre Moi supérieur (ou notre Soi) est le chemin le plus sûr de notre élévation.
Il y aura probablement des réajustements géophysiques de la planète et bien des choses à voir dans le ciel. Faut-il pour autant se suspendre à cette attente ? Les hypothèses à ce sujet ne servent qu’à alimenter le mental qui a besoin de se donner l’illusion de contrôler l’incontrôlable pour museler les peurs qui habitent l’ego. Tout cela est vain et ne fait que freiner l’être dans son évolution.
Nous avons tous besoin aujourd’hui les uns des autres, nous avons tous besoin de nous focaliser sur le positif qui est en train de se former dans le conscient et l’inconscient humain, mais aussi qui se manifeste déjà dans le concret.
Un peu partout sur la Terre, il se passe de très belles choses.
De nouvelles thérapies, dont certaines pourraient être qualifiées de ‘quantiques’ sans trop se tromper, sont apparues qui sont autant de tremplins évolutifs pour s’alléger de ce qui nous encombre. Des lieux de partage du savoir et d’entraide fleurissent un peu partout. Des regards se posent et des mains se tendent.
Pour ceux qui l’ont remarqué, les animaux non domestiques se rapprochent de nous, ils viennent nous observer avec un regain de confiance et dans ce qui semble l’intention d’un contact. Certains auront même eu la chance d’observer de près certains de ces êtres de la Nature qui ne peuplent pas que les contes et les légendes. Eux aussi sentent que quelque chose est en train de changer et ils reviennent prudemment au contact, espiègles et curieux.
Dans un tout autre domaine, les informations capitales jusque-là occultées ressurgissent à la lumière et nous aident à mieux comprendre d’où nous venons et vers quoi nous allons. Tout simplement, ce qui était occulté ne peut plus l’être davantage et les bulles éclatent à la surface des eaux.
Les évènements qui bousculent nos vies ne doivent en aucun cas nous faire peur. Les évènements sont utiles si on les voit comme le miroir du moment. Ils reflètent toujours quelque chose que nous n’étions pas prêts à percevoir, soit que nous ne l’avions pas compris, soit que nous l’avions négligé, soit que nous l’avions oublié. En ce sens ils balisent un arc de vie où tout a sa place et joue son rôle. Voir le point que nous sommes et son influence sur cet arc qui est notre horizon perceptible donne un sens à ces évènements, qui autrement nous semblent injustes et affligeants.
Si notre curiosité naturelle nous pousse à surveiller l’évolution inhabituelle des mouvements de la Terre et de la société des hommes, nous ne devons pas pour autant attendre d’eux qu’ils décident encore de ce que nous désirons désormais être. Le présent nous appartient et il nous appartient d’incarner le présent. Notre Moi supérieur, ainsi que ceux qui nous aiment et nous regardent, espèrent de nous que nous y soyons pleinement, en confiance, en simplicité et en conscience. Ne laissons jamais la peur décider pour nous.
Fraternellement,