biographie Lolo Ferrari, née Ève Valois le 8 novembre 1970 ( 1962 ?) à Clermont-Ferrand, était une danseuse, une actrice et une actrice porno française. Elle est décédée le 5 mai 2000 à Grasse. Selon les biographies "officielles", elle grandit à La Baule dans une famille d'intellectuels mais une famille à problèmes. Pendant son adolescence, elle obtint quelques petits boulots, notamment du mannequinat. Elle obtint son baccalauréat à 16 ans. En 1988, à 17 ans (25 ?), elle épousa Éric Vigne, de 22 (15 ?) ans son aîné. Pourtant, dans sa jeunesse, sa mère lui rabâchait souvent qu'elle était laide, repoussante, stupide et qu'elle ne trouverait jamais un homme qui veuille d'elle. Ces propos furent, en plus de la recherche de célébrité et d'argent, une motivation supplémentaire pour franchir le pas qui se sont ajoutés à une vulnérabilité de son caractère.
Ève, encouragée par son mari (qui devint alors son manager), subit pas moins de 25 opérations de chirurgie esthétique. Tout y passa : elle reçut un lifting au visage, ses yeux furent redessinés, ses lèvres furent gonflées, son nez fut retouché et surtout son tour de poitrine explosa. Après les opérations, son tour de poitrine fut porté à 180 cm. La peau de ses seins était tendue au maximum. Selon le livre Guiness des records 2003, chacun de ses seins pesait 2,8 kg et contenait 3 l de sérum. Elle fut élue « plus grosse poitrine du monde ».
Cependant, il y eu un revers à la médaille. Une brassière fut conçue pour soutenir sa poitrine. À cause des opérations, elle souffrait de divers maux et devait suivre un traitement médicamenteux très lourd. Ses seins l'empêchaient de dormir sur le ventre et/ou le dos de par leur poids. Le manque de repos ne fit pas améliorer sa santé. Elle était également térrifiée à l'idée de prendre l'avion car sa poitrine massive était susceptible d'éclater. Son état mental était le plus inquiétant d'autant plus qu'elle n'a jamais suivi de traitement pour cela. D'après son mari elle était continuellement dépressive. Elle souffrait incontestablement de troubles dus à son physique hors-normes.
Son pseudonyme, Lolo Ferrari, vient du mot d'argot désignant un sein pour le prénom. Quant au nom, il provient du patronyme de son grand-père maternel. Elle dut se battre devant la justice pour garder ce nom, la marque automobile italienne Ferrari estimant que c'était un nom déposé. Elle fit sensation au Festival de Cannes en 1995 et utilisa la formidable publicité qu'était sa poitrine pour obtenir un rôle régulier dans Eurotrash, un programme diffusé par British Channel 4. Le battage médiatique autour d'elle la mena à d'autres programmes. Elle commença aussi à se produire dans des cabarets où elle chantait et effectuait des strip-teases. Elle s'essaya également aux films érotiques mais elle se tourna rapidement vers le hard.
Elle posa pour le magazine Color Climax, très réputé dans le milieu de la pornographie. Elle enregistra 2 chansons (les titres Air Bag Generation et Set Me Free) dans l'espoir de lancer une carrière dans la musique pop, mais ce fut un flop. Elle tenta aussi de sortir une marque de lingerie, Lolo Ferrari Underwear, mais la marque de voiture lui a fortement déconseillé. Elle finit par devenir rien de plus qu'une bête de foire, une cible de médisances ou un objet de culte.
Le matin du 5 mars 2000, elle fut trouvée inanimée à son domicile de Grasse. Elle aurait ingéré d'elle-même une forte dose de médicaments. Selon son mari, elle avait déjà réfléchi à ses funérailles : elle rendit visite à une entreprise de pompes funèbres peu de temps avant sa mort. Elle souhaitait une tombe de couleur blanche et être enterrée avec son ours en peluche favori.
(interdit au moins de 16 ans )
lolo Ferrari étant une actrice du porno , elle aimait faire dans la provocation....
vidéo pouvant choquer la jeune génération
- Spoiler:
les faits Eric Vigne, 54 ans, a-t-il étouffé Eve Valois, alias Lolo Ferrari, décédée à 37 ans le 5 mars 2000 ? «Je suis désolé, mais je n'ai pas tué ma femme. On ne tue pas l'amour», a-t-il répondu à la juge d'instruction de Grasse (Alpes-Maritimes), Anne Vella, qui le mettait en examen pour homicide volontaire, le 27 février 2002, avant de l'écrouer. Le 29 octobre, la chambre d'instruction d'Aix-en-Provence a rejeté une nouvelle demande de mise en liberté. Selon le parquet, sauf contre-expertise démentant la thèse de l'accusation, il y a «suffisamment d'éléments pour aller aux assises».
Ex-amant. Eric et Eve se sont rencontrés en 1987. «Nous ne nous sommes plus quittés pendant treize ans, sauf cette dernière nuit fatale», dit Eric Vigne. Sa dernière soirée, le 4 mars 2000, anniversaire de son mari, Lolo la passe d'abord avec son ex-amant, un policier monégasque, dans un restau échangiste de la côte. Ils ne font pas grand-chose. Elle tousse beaucoup, tient à peine sur ses jambes, et l'amant la raccompagne chez elle, à Grasse, vers 23 heures. Le lendemain, à 14 h 55, Eric Vigne appelle la police : il a trouvé son épouse morte dans son lit. L'autopsie révèle une «très sévère intoxication médicamenteuse», qui aurait provoqué un coma, puis des complications respiratoires et cardio-vasculaires aboutissant au décès. Les policiers privilégient un suicide, car Eve Valois était très dépressive. Mais ils ne trouvent ni boîtes de médicaments à proximité du corps, ni lettre d'adieu.
En juin 2000, Eric Vigne remet aux enquêteurs un sachet de médicaments qu'il affirme avoir trouvé quinze jours après la mort d'Eve, caché sous son lit. Les enquêteurs sont intrigués. Une amie, qui a rangé la chambre après le décès, n'avait rien vu. Eric Vigne avait précisé : «Mon épouse ayant tendance à surdoser ses médicaments, je préférais lui donner au fur et à mesure de ses besoins.» L'ex-amant indique : «Elle avait une laisse chimique qui la reliait à son mari. Chez lui, il y a un Vidal («dictionnaire» des médicaments) et c'est lui qui fait le médecin.» Les policiers le qualifient de «distributeur d'antidépresseurs» et notent ses incohérences.
Expertise. Mais l'essentiel de l'accusation tient en une expertise, déposée le 11 février 2002, selon laquelle «rien ne permet d'éliminer une cause mécanique extérieure par suffocation». Pour ces experts, qui contredisent leurs prédécesseurs, l'intoxication a entraîné le coma mais pas la mort ; on a pu étouffer Lolo pendant son sommeil. «S'il est seul dans la maison avec la victime et qu'elle meurt d'étouffement, il faut qu'il nous donne une explication rationnelle», indique le parquet, tout en reconnaissant que «tout tourne autour des expertises. Avant de savoir s'il est coupable, il faut être sûr qu'il y a eu homicide».
C'est ce qu'Eric Vigne conteste, en réclamant de nouvelles expertises. L'asphyxie «peut venir de la position de la tête d'Eve Vigne par rapport au corps», plaident ses avocats Me Serge et Michel Pautot, ainsi que Me Michel Faraud, pour qui «les prothèses mammaires, pesant chacune 3 kilos, ont pu contribuer également à cette asphyxie». Eric Vigne interroge : «Où est le mobile ? Pourquoi aurais-je tué la poule aux oeufs d'or ?» «Mobile passionnel, rétorque le parquet. Il a pu être plus affecté qu'il ne le disait par les rapports de Lolo avec son amant.» «Eric avait connaissance de cette relation et il l'acceptait pour se soulager un peu», affirme pourtant son frère, Franck Vigne.
Faute d'éléments incontestables, les enquêteurs cherchent dans les rapports assez violents du couple, aidés par la mère de Lolo, qui a déclaré au juge, à propos de son gendre : «Je compte bien le vitrioler un jour.» Selon un mémoire de Me Michel Cardix, avocat de la famille d'Eve, «Eric Vigne a maintenu depuis des années [Lolo] dans un état de dépendance extrême, morale, physique et financière». Selon une amie de Lolo, «ce qui rapportait le plus à son mari, c'était de la prostituer après les galas, à raison de 10 000 à 12 000 francs la nuit [1 500 à 1 800 euros], avec plusieurs hommes». Eric Vigne dément : sa femme «inventait n'importe quoi pour se faire plaindre». Les policiers reconnaissent qu'Eve «semblait mentir fréquemment».
Selon l'ex-amant, Eric Vigne battait Lolo «car elle voulait arrêter de faire ce qu'il lui demandait». Mais «il ne la frappait qu'au niveau des jambes, car il savait qu'elle était amenée fréquemment à montrer le haut». Une ancienne danseuse d'Eric Vigne affirme : «Son mari voulait ressembler à Lolo. Il l'avait créée comme il aurait voulu être physiquement. C'était un couple très malsain, du côté d'Eric surtout.» Et elle ajoute : «Lolo avait de plus en plus de difficultés à trouver des contrats, et donc ramenait de moins en moins d'argent à Eric Vigne, qui se plaignait sans cesse de ne pas gagner assez.»
Silicone Girls. En février 1999, cette jeune fille et sa soeur repèrent une annonce dans la presse gratuite : «Recherche chanteuse, danseuse, même débutante.» C'est Eric Vigne qui répond au téléphone. Selon le contrat qu'il signe en juin 1999 avec les soeurs de 19 et 24 ans, Vigne entend créer les Silicone Girls. Des filles dont la caractéristique physique principale est «la forte poitrine, au minimum 95 D, avec de très profonds décolletés», qui «répondront affirmativement à tout commandement d'Eric Vigne». Il les emmène se faire opérer dans une clinique marseillaise. Selon le contrat, «X. avait un tour de poitrine de 82 cm et s'en trouvait profondément complexée. Aussi, Eric Vigne lui a payé entièrement l'opération de pose de prothèses mammaires». Coût annoncé : 3 200 euros. Les filles, l'une serveuse, l'autre lycéenne, pensaient se faire greffer du 95. Elles se réveillent avec du 100E. «Nous avons dit notre mécontentement pour la grosseur des implants, se rappelle l'une. Vigne a dit que cela allait diminuer. Cela n'a jamais diminué.» Après dix galas jusqu'en Ukraine, payés 380 euros pièce, elles abandonnent. «Je suis souvent la risée des gens, et j'ai pris la décision de me faire ôter cette poitrine», explique une des jeunes filles.
L'enquête révèle enfin qu'une amie de Lolo, coiffeuse, a pris la défunte en photo dans son cercueil, à la demande d'Eric, pour payer l'enterrement. Les photos ont été achetées par un média 2 300 euros, payés... avec un chèque sans provision. Quand il sera finalement honoré, l'amie gardera l'argent. Mais tout cela ne démontre pas qu'Eric Vigne a tué sa femme.