Lors d’une fouille archéologique, une urne funéraire amaru, contenant les restes d’une femme chamane, est mise à jour. Le Dr Roosvelt ordonne aux ouvriers de changer la pièce, mais Alonso Bilac remarque la réticence des Indiens. Les gens de la tribu disent que la femme chamane est sacrée et qu’il ne faut pas la déranger.
Roosevelt ne tient pas compte de ce que dit Bilac. Le soir, pendant que les membres de la tribu ainsi que Bilac boivent un liquide jaunâtre, on aperçoit sous la tente, une silhouette d’un jaguar qui bondit sur Roosevelt, ses cris résonnent dans la nuit.
Trois semaines plus tard, dans la salle où a été apportée l’urne, un gardien glisse sur une marre de sang. Un des chercheurs a disparu. On explique à Mulder et à Scully que la tribu, Les Seconas, a déposé une protestation auprès du Département d’État face à l’urne. Le Dr Lewton, responsable des recherches, affirme qu’on a tué le chercheur disparu parce qu’il travaillait sur le projet. Lewton a entendu parler d’une malédiction : Ceux qui troublent le repos des os seront dévorés par l’esprit du jaguar. Par contre, il insiste sur le fait, qu’elle est conçue pour les superstitieux.
Mona Wustman, une étudiante, raconte à Mulder et Scully que Bilac s’est battu en faveur des Seconas. Lorsque Bilac reçoit la visite des agents, il semble surpris. Il affirme que ce qui est arrivé se produira de nouveau tant que les ossements ne seront pas rétablis. D’après Scully, Bilac est le suspect numéro un, mais ce qui intrigue Mulder, c’est la rumeur concernant la malédiction.
Le Dr Lewton quitte le bureau. Il remarque que sa voiture ne démarre pas. Il ouvre le capot et remarque du sang sur le moteur. Soudainement, quelque chose se jette sur lui et l’entraîne.
Sur les lieux du crime, Scully découvre un rat putréfié. Elle interroge Mona au sujet de Bilac, mais elle répond de façon évasive. Les agents fouillent le bois voisin, Mulder reçoit une goutte sur le visage. Il pense que la pluie recommence, mais en réalité, c’est du sang qui tombe des entrailles humaines suspendues à une branche au-dessus d’eux.
Mona va voir Bilac qui agit de façon étrange. Il boit un liquide jaunâtre, le yaje, un hallucinogène qu’il appelle le « vin de la conscience ». Il chasse Mona de sa maison. À son travail, Mona appelle Scully et lui raconte sa rencontre avec Bilac. Mona entend du bruit, elle entre dans les toilettes, les sièges soubresautent. Mona soulève un des sièges, elle découvre des rats essayant de s’échapper par la cuvette.
Scully remarque la présence de yaje chez Bilac. Elle appelle Mulder au musée où il est allé chercher Mona. Il suit des traces de sang qui le conduit dans les toilettes. Bilac est assis et semble épuisé. Bilac annonce la mort de Mona et affirme que l’amaru (esprit qui a un pouvoir sur les humains) ne veut pas se calmer.
Mulder et Scully trouvent des rats dans toutes les cuvettes. Ils rencontrent leur premier cadavre, le chien de Mona. Celui-ci a mangé un chat qui a dévoré un rat empoissonné auparavant. Mulder remarque que des rats ont été trouvés sur chaque lieu des crimes. Il suggère que l’esprit soit peut-être capable de transmigrer dans le corps des animaux.
Mulder a une autre théorie : les rats cherchaient à échapper à quelque chose. Quant à Bilac, il disparaît de la pièce où il était enfermé. Des traces amènent les agents à une bouche d’aération qui ouvre sur des conduits de vapeur dans le sous-sol du musée. Mulder remarque une goutte de sang et pense que Bilac s’est échappé par la bouche d’aération, mais il corrige, il a été traîné.
Dans les tunnels, Mulder trébuche sur le cadavre mutilé de Lewton. Pendant ce temps, des chats se regroupent autour de Mulder et Scully. Un des chats attaque Scully, Mulder l’aide à s’en défaire. Ils décident de s’enfuir pour les bouches d’aération où il trouve le cadavre de Bilac.
Tous les cadavres manquant ont été retrouvés. Cependant, il n’y a aucune trace des chats dans tout le musée. Après cinq décès, le Département d’État a accepté de rétablir l’urne funéraire à l’Équateur. Mulder nous apprend que les morts ont été attaqués par des animaux. C’est la raison de leur décès d’après les médecins. Mulder ajoute que Bilac savait qu’un autre monde existait et qu’il était aussi réel que l’urne. Il conclue que la terre doit garder ses secrets. . Le vieux chaman regarde l’urne réintégrée le lieu de repos qui lui était assigné.