Les Inspirés, Patience Worth, écrivain de l'Au-delà

Pearl Leonore Curran (1883-1937) n’était pas une femme de lettres.

À 14 ans, après avoir abandonné l'école,  elle prit des cours de chant, enchaîna les petits boulots avant de se marier à l'âge de 24 ans.

Pearl Curran, comme bon nombre d'Américains au début du XXème siècle, participe à des séances de spiritisme avec une planche OuiJa.  Ses premières expériences ne sont guère concluantes. Les messages reçus sont pour la plupart incompréhensibles... jusqu'au 8 juillet 1913.

Quand Patience Worth bouleverse la vie de Pearl

Ce soir-là, Pearl Curran reçoit un message qui, cette fois, semble avoir un sens. C'est le premier d'une longue série de contacts avec l'esprit présumé de Patience Worth.

Après avoir décliné son identité, l'esprit donne une série d'informations à son interlocutrice... Patience prétend être née en Angleterre, en 1649, et affirme avoir voyagé en Amérique, où elle aurait été tuée par les Indiens en 1694.

Au fil des mois, Les contacts entre Pearl et Parience deviennent de plus en plus fréquents. Un lien se tisse depuis l'Au-delà...





Patience Worth ou l'histoire d'un succès littéraire

Par le biais de l'écriture automatique, Pearl Curran écrit des pages entières dictées par l'Esprit de Patience; Des ouvrages, des poèmes et autres pièces de théâtre.

La presse s'empare du phénomène.

Toutes les œuvres sont écrites dans un anglais parfait du XVIIe siècle. Nombre d'entre-eux sont publiés et deviennent de véritables best-sellers. L’écrivain fantôme signe un roman médiéval en six actes - Red Wing - puis un autre, Telka. A l'époque de sa sortie, le livre "La triste histoire" est même considéré comme un nouveau classique par les critiques.

Sur la liste des 5000 poèmes dictés par Patience Worth, beaucoup sont encore considérés aujourd'hui comme des chefs-D'œuvre.  

Durant 25 ans, Pearl Curran a écrit et a publié des œuvres attribuées à Patience.

Pearl Curran, le vecteur idéal ?

Patience Worth envoyait-elle vraiment des messages d'outre-tombe ou était-ce l’inconscient de Pearl Curran ? Les scientifiques, les experts médicaux qui se sont penchés sur la question ont tous tiré la même conclusion : Pearl n'était pas une affabulatrice.  Elle n'avait ni l'intelligence, ni la culture nécéssaire pour écrire de telles œuvres.

Patience Worth avait aussi une personnalité très différente de Pearl : intelligente, spirituelle, pleine d'humour. Pearl avait moins de repartie et peu d'imagination.  

Patience Worth est restée en communication avec Pearl Curran, jusqu’au dernier jour de sa vie.


source : besoindesavoir

Très belle histoire, surement pas une affabulatrice sinon comment aurait-elle pu écrire tant de choses dans un anglais parfait du XVII° siècle?

oui, très intéressant tout ça !
en cherchant bien, il doit y avoir d'autres cas similaires ... 

OUI, nous en avons dans le monde de l'au-delà: les Inspirés:

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C'est d'ailleurs là que j'aurais classé ce post, non Chantara???

oui c'est pas une mauvaise idée triskel
m'en occupe

Triskel a écrit:

OUI, nous en avons dans le monde de l'au-delà: les Inspirés:

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C'est d'ailleurs là que j'aurais classé ce post, non Chantara???

oui, merci Triskel, je n'avais point vu , vraiment passionnant, encore une preuve que l'esprit est immortel !

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Vraiment troublant tout ça...!