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| les vierges noires | |
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chantara Founder & Team Manager
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Nom : Agent Dana Scully Messages : 20937 Date d'inscription : 09/05/2009 Age : 63 Localisation : entre ciel et terre
| Sujet: les vierges noires Lun 18 Juil 2011 - 17:00 | |
| Origine et symbolisme des Vierges noires[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] La plus grande concentration de Vierges noires se trouve en France mais le mystère de leur origine n'a toujours pas véritablement été éclairci. On peut cependant affirmer que si elles sont noires, c'est par l'intervention volontaire de l'homme. On les rencontre plus particulièrement en Auvergne, en Provence et dans les Pyrénées Orientales. Les premières datent de la fin du XIe siècle et du XIIe. Les plus célèbres, par le pouvoir miraculeux qu'on leur prête, ne tardent pas à essaimer par effet de mimétisme, et de nouvelles statues apparaissent sur les chemins de pèlerinage entre Vézelay et Saint-Jacques de Compostelle. Les Vierges noires sont des effigies de la Vierge Marie qui appartiennent à l’iconographie du Moyen Âge européen. Elles tirent leur nom de leur couleur sombre, souvent limitée au visage et aux mains. On trouve parmi elles de nombreuses Vierges à l’enfant. Les Vierges noires romanes ont inspiré de nombreuses imitations ultérieures. À côté des Vierges, il existe en France une autre sainte noire, sainte Sarah, patronne des gitans, Roms, chez qui elle est connue comme Sarah la noire.Sa statue se trouve dans la crypte de l'église des Saintes-Maries de la Mer en France. Selon l’Église catholique, il n’existe aucun fondement théologique à la couleur de ces Vierges. C’est à partir des années 1950, avec l’avancée des études en matière de religions comparées, que des chercheurs ont envisagé que leur teinte sombre ait été voulue dès l’origine. Des rapprochements ont été faits avec les déesses des anciens cultes polythéistes d'Europe occidentale que la romanisation, suivie de la christianisation, avaient fait disparaître, en particulier les déesses-mères, confortés par la présence de sanctuaires dédiés à la mère de Dieu sur les lieux d’anciens cultes païens. on a remarqué la ressemblance entre la Vierge à l’enfant et les représentations d’Isis portant Horus datant de l’Égypte ptolémaïque.
Dernière édition par chantara le Dim 14 Fév 2021 - 13:21, édité 1 fois | |
| | | chantara Founder & Team Manager
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Nom : Agent Dana Scully Messages : 20937 Date d'inscription : 09/05/2009 Age : 63 Localisation : entre ciel et terre
| Sujet: Re: les vierges noires Lun 18 Juil 2011 - 17:07 | |
| ce qui est bizarre, Elles ont toutes les mêmes dimensions
Les différences étant dues à des détails comme la hauteur de la coiffe ou du socle. 70cm de haut, 30cm de large et 30cm de profondeur à la base. La statue est donc réalisée dans une proportion de 7 à 3, deux des nombres chargés d'une signification particulièrement sacrée pour les anciens. 3 évoque les diverses trinités : triades druidiques et templières, les 3 aspects de la matière, tandis que le 7,autre nombre premier, correspond par exemple à la durée de la création, les merveilles du monde, le trivium et quadrivium enseignés dans les abbayes.
Certains ne voient dans l’assombrissement de leur carnation que les effets du temps : altération naturelle des matériaux qui les composent ou exposition à la fumée des cierges et de l’encens, cette explication ne tient pas beaucoup, car tout le statuaire chrétien finirait alors par s’assombrir lui aussi…
- D’autres affirment qu’elles ont été noircies volontairement ou exécutées en bois foncé pour traduire les paroles de la Fiancée du Cantique des Cantiques : Nigra sum, sed formosa (Je suis noire mais belle).
Ah le fameux Cantique des Cantiques… ! Rappelez vous de Saint Bernard et de sa passion pour ce passage de la Bible (il prononcera pas moins de 86 sermons sur ce texte attribué à …Salomon) mais si St Bernard est bien celui par lequel le culte marital va prendre tout son essor, n’oublions pas que ce culte est bien plus ancien que le christianisme.
- Difficile de ne pas y voir aussi une allégorie alchimique…
Le XI ème siècle fut un siècle initiatique à n’en point douter.
En conclusion : Les vierges noires sont issues de trois sources : celtique, orientale et monastique. Mais elles ne sont qu'une des manifestations limitées dans le temps et localisée dans une aire géographique déterminée, d'un phénomène spirituel beaucoup plus vaste.
De toutes les civilisations et de toutes les grandes religions ayant du sacré la même idée et la même vision, celles qui ont vénéré à la fois la déesse-terre et le soleil ont toujours abouti, sous des formes variées à des figurations noires comparables aux vierges noires et riches en profondeur du même impact symbolique : grecs, romains, hindous ou égyptiens, indiens précolombiens, musulmans intégrant dans leur sanctuaire le plus sacré la pierre noire, gitans instaurant au pays du soleil de la mer et des taureaux le culte de Sara.
Car la grande tradition sacrée de l'humanité n'a connu de particularités régionales que dans ses formes les plus extérieures. Mais bien au-delà de ces nuances et de ces détails, ceux qui, partout et depuis la nuit des temps, savaient ou s'efforçaient de savoir, se reconnaissaient, toujours réunis, dans le langage des symboles, par une vision unique et universelle. | |
| | | Triskel Retraité
Messages : 9230 Date d'inscription : 23/02/2012 Localisation : Avalon
| Sujet: Re: les vierges noires Ven 24 Fév 2012 - 15:17 | |
| D'après certains textes, les vierges noires représenteraient non pas Marie, mère de Jésus, mais Marie Madeleine son épouse et la mère de ses enfants. Noire car cachée... | |
| | | chantara Founder & Team Manager
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Nom : Agent Dana Scully Messages : 20937 Date d'inscription : 09/05/2009 Age : 63 Localisation : entre ciel et terre
| Sujet: Re: les vierges noires Ven 24 Fév 2012 - 16:43 | |
| Ha ! ce qui serait plus symbolique, bien sur.
theorie pour certains, ces vierges ne seraient pas Marie, mais Marie-madeleine et la decendance de Jesus, donc cachée d'ou sa couleur noire. | |
| | | chantara Founder & Team Manager
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Nom : Agent Dana Scully Messages : 20937 Date d'inscription : 09/05/2009 Age : 63 Localisation : entre ciel et terre
| Sujet: Re: les vierges noires Dim 14 Fév 2021 - 13:05 | |
| Sur la piste des Vierges Noires On peut, d’ores et déjà mentionner l’étrange cas de la Vierge Noire médiévale comme la seule exception significative à l’implacable répression de la Déesse Mère en Occident. Lorsque j’ai commencé à creuser pour extraire sa signification, tant d’existence que symbolique, il m’est apparu que la Vierge noire est un phénomène tout à fait unique dans l’histoire de l’art de la période romane et qu’elle fut le composant ésotérique unique d’une puissante résurgence de la vénération de la Déesse Mère durant cette époque. Les Vierges noires paraissent avoir été vénérées comme des symboles astronomiques et astrologiques de ces courants d'énergie souterrains que l'on nomme « telluriques ». Les lieux où nos ancêtres adoraient les Vierges noires n'étaient pas choisis au hasard, même et surtout quand ils étaient le fruit de découvertes « miraculeuses ». Aux yeux des celtes, la Terre était un organisme vivant « la Grande Mère » d'où procédait toute vie…Comme un corps, la Terre était nourrie par tout un réseau d'artères cachées sous sa surface, comparables aux veines et aux artères du système sanguin des hommes. Le réseau terrestre était parcouru par une sorte d'énergie impalpable peutêtre « spirituelle ». Cette énergie et les courants qui la portaient avaient un nom : c'était la Wouivre, le « serpent ». Les Celtes faisaient appel à l'existence de la vouivre pour expliquer certains phénomènes naturels, comme les cours d'eau souterrains, les différents entre les couches géologiques ou les propriétés magnétiques de certaines eaux. Cette énergie et les courants qui la portaient avaient un nom : c'était la Wouivre, le « serpent ». Les Celtes faisaient appel à l'existence de la vouivre pour expliquer certains phénomènes naturels, comme les cours d'eau souterrains, les différents entre les couches géologiques ou les propriétés magnétiques de certaines eaux. De tous temps on a attribué à Chartres une Force du lieu où l'homme est susceptible de ressentir cette énergie cosmotellurique. Sept colombes avec deux becs symbolisent autour de NotreDame de DessousTerre les 14 cours d'eau souterrains…La Position de l’Astre Solaire au Solstice d’Été. Ils ont comme point de convergence Le Centre du Labyrinthe, qui est juste audessus de l’ancien « Puits des Saints Forts », dans la crypte souterraine. Étrange alliance de l’eau et du « Feu de la Terre » qu’est le Réseau Hartmann Chartres, dont le signe de Piste des Gitans est « Un triangle isocèle, coupé en son sommet par une chaîne à trois maillons » Pour les Gens du Voyage, certains de ces centres d'énergie avaient une importance capitale, à la manière du plexus solaire dans le corps humain. D'autres étaient plus subtils, à la manière de ceux qui sont excités par des aiguilles d'acupuncture. Tous ces points de rencontre étaient signalés, quelle que soit leur importance, par un menhir ou une statue sacrée. VIERGES INVISIBLES perdues dans notre espace ! Les Vierges noires marqueront les plus importants carrefours de la Vouivre, ce qui explique la permanence de certains lieux de culte, passé du paganisme au christianisme. Les menhirs et les Madones noires étaient réputés pour leurs dons de guérison et de fécondité. Ils étaient censés se comporter comme des « condensateurs d'énergie » : ils attiraient conservaient et amplifiaient en les concentrant les influences bénéfiques de la Terre et du cosmos. Ces lieux sacrés étaient ainsi l'objet de nombreux pèlerinages, des centaines et peutêtre même des milliers d'années avant les prédicateurs chrétiens. Pour l'antique esprit païen de l'Europe, l'homme et la nature étaient indissociables. La séparation ne s'imposera que plus tard, avec le christianisme. Chez les peuples européens, l'homme faisait partie de la nature, au même titre que les animaux, les végétaux ou les minéraux. Il avait envers cette nature autant de droit que de devoirs. Il semblait donc logique que les centres nerveux de la Terre correspondent aux centres nerveux du corps humain. Dans leur forme première, les pèlerinages n'étaient pas vraiment d'essence religieuse et magique. Ils avaient au contraire, une fonction résolument pratique : soucieux de leur santé et d'une harmonie renouvelée avec la Terre qui les portait, les Celtes voyageaient d'un centre d'énergie à l'autre. A chaque étape, la Vouivre lui assurait un contact privilégié avec les énergies de la Terre. A chaque étape importante, il trouvait une Vierge noire... Nous avons vu comment le christianisme, pour s'implanter en Europe, a dû composer avec les traditions païennes des peuples. Détruire ces traditions était impossible : les populations se seraient insurgées contre la nouvelle loi. Il fallait donc se les approprier. D'où l'érection des cathédrales sur les anciens lieux où se manifestait la Vouivre. Dans certains lieux de culte chrétiens, il est encore possible de voir l'antique menhir qui marquait le pèlerinage païen. Souvent, l'autel même sur lequel se déroule la messe est fait de l'ancienne pierre sacrée. Parfois, même, un menhir est enchâssé dans le mur de la cathédrale et, encore aujourd'hui, les fidèles ne manquent pas de le caresser, les fidèles ne manquent pas de le caresser d'une main discrète. Et, bien sûr, les Vierge noires sont toujours là pour nous signaler la perpétuation d'une ancienne tradition. Il faut voir dans la Vouivre une explication de l'allégorie traditionnelle de la Vierge posant son pied sur la tête d'un serpent : généralement interprétée comme le triomphe du Bien sur le Mal, cette symbolique relie en fait les statues de la Vierge Marie à la croyance immémoriale aux « serpents d'énergie » qui parcourent la Terre Ainsi, les pèlerins d'aujourd'hui marchent sur les traces de leurs ancêtres païens. Ils se rendent aux mêmes endroits et mettent leurs pas là où, voici des centaines d'année, leurs parents mettaient les leurs. On ne peut que demeurer songeur devant cette incroyable permanence des lieux « où souffle l'esprit ». Il est certain que cette christianisation des lieux sacrés du paganisme a considérablement accéléré la conversion de l'Europe à la nouvelle religion. Confrontés à la grandeur et au luxe des églises chrétiennes, les peuples ne pouvaient qu'être impressionnés Le réseau constitué par les sites sacrés du paganisme originel de l'Europe forme une figure immuable et éternelle. Il existe une théorie selon laquelle le tracé des anciens pèlerinages reproduit celui de certaines constellations. Pour les peuples païens d'Occident, les étoiles symbolisaient un « ordre » et un rythme éternels. Elles étaient l'affirmation symbolique selon laquelle le cosmos était une création cohérente et non le fruit du hasard… N'estce qu'une coïncidence ? Les implantations des cathédrales reproduisentelles vraiment une carte du ciel ? Le Pèlerinage de Compostelle avec ses 4 portes ou chemin en estil une formulation ! En tous cas subsiste le mystère de la Pointe de « finisterra » là où s’ouvre « el campo stellas » le Champ des étoiles, avec ses légendes sur les Terres disparues. Il existe de nombreux éléments troublants, mais il est très difficile d'avancer une réponse. Un cas similaire peut donner à réfléchir. On sait aujourd'hui que les pierres levées de Stonehenge servaient de calendrier cosmique à nos ancêtres, voire même d'ordinateur pour le calcul de certains mouvements astraux. Pourquoi les bâtisseurs des cathédrales n'auraientils pas tenté d'enfermer leur savoir astronomique dans la pierre de leurs constructions ? Après tout, ces cathédrales, qui étaient parfois implantées dans des petites villes comme Chartres, n'étaientelles conçues que pour symboliser sur Terre la permanence et l'éternité des étoiles et du monde céleste ? Elles sont des vaisseaux qui transportent les mystères éternels de toute création, ces mystères que détient Stella Maris, « l’Étoile des Mers », « la Madone noire ! » La piste de la Vierge Noire nous ramène directement à l’Égypte dans de nombreuses et surprenantes manières et concrètement à une autre exception clé dans la répression de l’archétype de la Déesse Mère, le culte d’Isis En ce sens la SARA Vierge Noire des Gitans mérite bien le nom de SARA L’ÉGYPTIENNE, car de haut rang Égyptien elle serait née ! La disparition des monnaies à surestarie advint simultanément avec la chute des cultes de la Vierge Noire et d’Isis dans leurs cultures respectives et avec une baisse massive de la qualité de vie des gens normaux. Souvenonsnous que ce genre de corrélation est une application directe des découvertes générales de la psychologie archétypale les images archétypales offrent une description valide pour les séquences psychiques et par conséquent elles peuvent former la réalité externe dans une mesure significative. J’insisterai pourtant sur le fait que corrélation n’est pas causalité…Concrètement je ne prétends pas qu’il existe un lien causal entre des cultes religieux d’un côté et des systèmes monétaires et des résultats économiques de l’autre. Je pense plutôt qu’il y a une connexion indirecte que les cultes, le système monétaire, et des résultats économiques inhabituels furent le signe que la même constellation archétypale agissait dans les deux endroits à leurs époques respectives. Autrement dit, je montrerai qu’il y a une corrélation frappante entre les archétypes et les systèmes monétaires, mais je ne prétends pas avoir identifié le mécanisme sousjacent de ces deux domaines. Pourquoi est elle importante pour nous aujourd’hui ? J’ai trouvé la meilleure réponse à cette question dans un livre de Robert Graves : « La Déesse Blanche » bien connu, mais la citation qui suit est extraite d’un ouvrage moins connu, « Mammon and the Black Goddess » : «La Déesse Noire n’est jusqu'à présent à peine plus qu’un mot d’espoir chuchoté parmi les peu qui firent leur apprentissage au service de la Déesse Blanche… Elle promet un nouveau lien pacifique entre l’homme et la femme dans lequel le lien du mariage patriarcal s’évanouira… » La Déesse Noire a fait expérience du bien et du mal, de l’amour et de la haine, de la vérité et du mensonge dans la personne de ses sœurs. Elle reconduira l’homme vers cet instinct infaillible d’amour auquel il a renoncé, il y a bien longtemps, par orgueil intellectuel.» Gilles Quispel chercheur, a joué un rôle critique pour l’acquisition, la traduction d’une remarquable collection de textes gnostiques des premiers chrétiens découverts en 1945 à Nag Hammadi, en Égypte. Pour lui : « la Vierge Noire joue un rôle psychique crucial qu’il décrit en termes junguiens comme symboles de la terre, de la matière, du féminin chez l’homme, et du moi chez la femme… » À moins que les hommes et les femmes ne deviennent conscients de la même manière de cette image primitive de la Vierge Noire et qu’ils l’intègrent euxmêmes, l’humanité ne sera pas à même de résoudre les problèmes du matérialisme, du racisme, de l’émancipation des femmes et de tout ce que cela implique. Il l’associe à la tradition gnostique chrétienne primitive selon laquelle la Mère était également appelée « la Sagesse », l’Esprit saint, la Terre et Jérusalem la Céleste » Pour les premiers chrétiens, le Saint Esprit était personnifié par la Mère, objet de prières parce qu’elle aussi était Dieu. !… Dans l’Évangile selon les Hébreux Jésus appela explicitement le Saint Esprit sa Mère. La tradition hébraïque parle de la Shekinah, la demeure de Dieu. Les Bouddhistes et les Hindous l’appellent le vide primitif. La tradition mystique chrétienne comprenant Jakob Boehme, Meister Eckhart, Hildegarde von Bingen, Mechtild de Magdeburg, Julian of Norwich ou le culte portugais du SaintEsprit parle de la maternité de Dieu. Un des textes de Nag Hammadi est un poème récité par une puissance féminine qui aurait pu être récité par n’importe quelle antique Déesse Mère : « Car je suis la première et la dernière. Je suis la sanctifiée et la méprisée. Je suis la prostituée et la sainte. Je suis l’épouse et la vierge... Je suis la stérile et nombreux sont mes enfants. Je suis le silence incompréhensible… Je suis l’énoncé de mon nom.» Bref, la Vierge Noire concerne la fracture, je pense que vous l’avez entrevue !… En effet, au Moyen Age, Marie a fini par prendre d'autres traits des déesses mères et par se faire appeler couramment Reine des Cieux ou Etoile de la Mer. Pourtant, cette nouvelle Marie n'avait plus grandchose de commun avec la Mère de Dieu des Évangiles et de la théologie officielle. Elle était restée, en fait, une déesse mère à peine recouverte et un mince vernis chrétien elle était adorée exactement comme on adorait, quelques siècles plus tôt, Belisama, Rosemertha ou Ardiuina. L'Église allait donc essayer de promouvoir une vraie Marie, plus conforme à son idée de la femme pure, immaculée, chaste et asexuée. Une Marie totalement dépourvue de son caractère féminin et de toute son ambivalence païenne. Trop parfaite pour être vraie, cette nouvelle Marie n'avait rien d'attrayant pour les fidèles, restés profondément marqués par les cultes de leurs ancêtres et proches, dans leur vie quotidienne, de la nature et de ses charmes féminins. Faire de cet aspect sombre et féminin de la nature une chose « diabolique » n'arrangeait guère les affaires des missionnaires chrétiens en pays païen, c'est à dire dans la plus grande partie de l'Ouest européen du Moyen Age, très superficiellement Christianisé. D'où la mise en place d'une seconde Marie, qui prendrait en charge les éléments obscurs et trop féminins des anciens cultes païens. Ce sera MarieMadeleine qui représentera tout ce que la Mère de Dieu n'était pas et qui prendra souvent le Visage de fameuses « Madones noires ». C'est ainsi qu'au moins une des Vierges noires adorées en France est d'origine procheorientale. Elle n'est sans doute pas la seule. Cette Madone, comme beaucoup d'autres, devait être à l'origine une déesse de la Fertilité, très largement antérieure au christianisme. Ces déesses étaient probablement adorées dans toute l'Europe ancienne et tout le Proche Orient, de l’Égypte à la Perse. Sous des noms différents, elles incarnaient les mêmes symboles. Leur culte s'est d'ailleurs prolongé pendant des siècles : à Éleusis, le culte de Déméter est ainsi attesté jusqu'en 1801. Cette annéelà, il y aura une émeute quand deux Anglais voudront ôter la statue et la ravir à l'adoration des paysans ! La déesse mère est une divinité assez complexe. Elle représente à la fois le Bien et le Mal, la Création et la Destruction, la Lumière et l'Obscurité. Elle symbolisait, dès la plus haute Antiquité, les différents aspects de la nature et ses aléas : les tempêtes, les sécheresses et les famines, ainsi que les moissons abondantes et les bonnes saisons. Tantôt chaste, tantôt d'une impudeur totale, la déesse mère était la dualité même. Elle était donc souvent représentée avec un visage mi blanc mi noir. Ou avec des vêtements aussi bien noirs que blancs. On rapporte l'existence, dans certains lieux de culte païens ou chrétiens, de deux statues identiques, l'une noire, l'autre blanche… L'ancienne déesse mère était souvent associée à la Lune. Comme la Lune influence les marées, elle était donc liée à la mer et elle protégeait les marins, qui l'appelaient Stella Maris (Étoile de la Mer). Plus tard, elle sera assimilée à l'étoile Polaire ou à Vénus. Comme la Lune, Vénus a le double aspect d'étoile du soir et d'étoile du matin. Étoile du matin, elle était considérée comme néfaste. Cette tradition se retrouve dans le judéochristianisme : l'étoile du matin est souvent associée à Lucifer (de « lux fero » « Je porte la lumière »)… Ainsi se propageait un courant ésotérique et mystique nouveau, quelque peu distant du judaïsme où les émanations de grâce côtoyaient l’infini et le divin étaient en relation avec le fini. C’est donc un véritable enchaînement de conscience de l’Absolu vers le matériel, à travers le logos, la planète, la monade, jusqu’au noyau de l’électron, est illustré subtilement par ces L’enchaînement de conscience de l’Absolu vers le matériel, à travers le logos, la planète, la monade, jusqu’au noyau de l’électron, est illustré subtilement et presque mathématiquement par ces Vierges Noires. Est Née et se développe ainsi une doctrine secrète que avec sa formulation mystique et occulte des doctrines du Christianisme Moderne, lié au paganisme traditionnel, encodant sous bien des formes et sous bien des latitudes le récit de descente de la conscience, en utilisant le langage métaphorique du mythe de la création existant dans la Genèse. Étant donné que toute vie est conçue comme venant d’en haut et étant soutenue d’en haut, l’enfant dss vierges noires est représenté plutôt recroquevillé qu’assis, ses bras se déployant vers le bas, tandis que son regard s’élève vers l’inconnu, « la conscience absolue non différenciée, immuable et pourtant toujours en devenir, la cause de toutes les causes. » On adorait la déesse mère sous une multitude de noms. Isis en Égypte tenant son fils Horus sur les genoux. La Madone égyptienne ramenée des croisades par Louis IX était probablement une représentation de la déesse Isis… En Syrie du Nord ou à Babylone on la connaissait sous le nom d'Ishtar, l'autre nom de la planète Vénus chez les peuples du Croissant fertile. Comme Isis, Ishtar était souvent noire et mêlait influences positives et influences négatives. Chez les Phéniciens, la déesse mère était Astarté. C'est probablement sous cette influence que le culte de la déesse mère a le plus marqué l'Occident, car il semble possible que, au cours de leurs voyages commerciaux, les Phéniciens aient introduit des statues de leurs protectrices, qui seraient les ancêtres des Vierges noires. Ceci, qui n’engage que moi, n'est qu'une hypothèse, qu'un examen attentif de la permanence et de l'originalité des cultes ouesteuropéens permet de remettre en question. Notons que souvent représentée sous la forme d'une colombe, Astarté était parfois bicolore, mi blanche, mi noire. On l'adorait également sous la forme de « pierres tombées du ciel », d'origine météorique… « La Pierre Noire » vénérée par les musulmans à La Mecque s'enracine sans doute dans cette tradition. Dans l'Ancien Testament, il est souvent fait mention d'Astarté, qui apparaît comme étant un des adversaires principaux de Jéhovah, le dieu patriarcal d'Abraham et de Moïse. A plusieurs reprises, en effet, le peuple élu a osé abandonner son dieu pour Astarté, la « Reine des Cieux ». Le prophète Jérémie blâme très vigoureusement ses compatriotes de retourner au culte d'Astarté. Ce qui implique que celuici était auparavant la norme religieuse... L'Ancien Testament révèle également que le roi Salomon vénérait tout particulièrement la Reine des Cieux et qu'il lui élevait des autels au sommet de chaque colline. Il est à peu près certain que le Cantique des cantiques est adressé à Astarté. Les premières paroles sont claires : « Je suis noire, mais je suis belle, ô filles de Jérusalem !» Nous devons aussi prendre conscience du rôle déterminant joué par Bernard de Clairvaux dans la propagation du culte marial au Moyen Age… Comment s'étonner alors que le « Cantique des cantiques » ait été son livre préféré et qu'il y ait trouvé l'inspiration de ses sermons… Il est évident que le judaïsme comme le christianisme ont cherché à effacer les traces du culte de la déesse mère. Les premiers chrétiens la transformeront en dieu mâle. Leurs successeurs en feront Astaroth, un des fidèles serviteurs de Satan. Même si les Phéniciens ont contribué à diffuser ce culte tout autour du bassin méditerranéen, même si, ensuite et au hasard des garnisons, les légionnaires romains ont affermi l'implantation de ce culte, il est certain que l'Europe préromaine adorait déjà les déesses mères. Certains sites, comme Chartres ou Le Puy, étaient des centres druidiques de premier ordre, où les fidèles rendaient déjà hommage à des Vierges noires très anciennes. On sait que les tribus celtes du pays gaulois adoraient Beelen, dont la sœur et l'épouse était Belisama, la Vierge noire. Il est probable que la Vierge noire adorée à Chartres, des siècles voire des millénaires avant la cathédrale chrétienne, était une représentation de Belisama. De même, la Madone noire de « SionVaudemont », en Lorraine, représentait l'épouse locale du dieu Wotan, la déesse Rosemertha. Le nom de cette « colline inspirée », vient d'ailleurs de celui du dieu Wotan : Vaudemont pour « mont de Wotan ». Une Reine Vierge parcourt les Ardennes, à cheval sur un Sanglier ! Et, cette Région en fait « Arduina » la déesse protectrice des Ardennes… Les Vierges Noires chevauchent donc, foulent et écrasent les créatures soulevant la peur des populations, mais aussi nourrissent leurs légendes et croyances de Tradition Païenne !…
complément de recherches de l'Ordre Souverain du Temple de Jerusalem. OSTJ.France | |
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