Débat N° 23 : Le bien et le mal

Philosophons un peu :

Lorsque "je" né, moi ou vous ou votre chien ou n’importe quel être vivant, je peux au fil des années devenir un tueur agressif, ou encore un parfait père de famille sans histoire.
Mon chien peut être dressé au combat ou bien être simplement un chien de compagnie doux et affectueux.

Prenons les deux identités, elles n’ont rien en commun, sauf une base : vous !

Votre parcours, vos choix. Entre le bien et le mal la ligne est souvent franchie (plus ou moins)
Comment etre soi-meme ? nos émotions ou nos instincts nous poussent souvent dans l'ombre.

Cette ligne droite infranchissable que nos pulsions, notre caractère nous pousse a enfreindre.
la vengeance, la jalousie, la colère, l’orgueil... tant de défaut qui nous révèle notre coté sombre.
Qu'est ce qui fait que deux hommes ayant eu la même enfance, les mêmes traumatismes.
un sera calme dépressif et travailleur et l'autre, agressif, violent et fainéant.
Pile ou face ! blanc ou noir !
avec l'age , je franchis cette ligne de moins en moins souvent.
grâce au bouddhisme, dans lequel je me reconnais, j'essaie au jour le jour de faire de ma vie un long fleuve tranquille. Les épreuves doivent trouver une solution ou être intégrée comme fatalité.
ce qu'on ne peut remédier , doit être accepté.

Je crois que nous avons en nous, dès la naissance, une conscience venant de nos vies antérieures et qui de ce fait se trouve plus ou moins orientée du côté du bien ou du côté du mal, selon qui nous avons été dans d'autres vies et à quel point d'évolution nous en sommes.
L'éducation des parents peut être importante pour certains enfants hésitants dans cette conscience, mais pas seulement.
Je n'ai pour ainsi dire pas eu de parents, donc pas d'éducation, je me la suis faite moi-même, j'ai toujours écouté mes intuitions et ma conscience et je ne pense pas avoir jamais fait de mal à qui que ce soit. Bien souvent je me suis sacrifiée pour ne pas faire souffrir une autre personne.
Je continue d'écouter ma conscience, mes intuitions et mon ressenti.

plus jeune j'ai fait du mal par vengeance, ou egoisme, avec l'age j'ai compris que ces actes gratuit n'apporte que souffrance et négativité aux autres, mais aussi a soi meme.
et depuis longtemps déja, je m'efforce de controler mes émotions pour ne plus avoir de rancoeur, de haine, ou de soif de vengeance lorsque LA VIE m'envoie des épreuves.
je gère et je passe a autre chose, plutot que d'en vouloir a quelqu'un....
les ondes ressentit en sont que plus positives.

"Qu'est ce qui fait que deux hommes ayant eu la même enfance, les mêmes traumatismes.
un sera calme dépressif et travailleur et l'autre, agressif, violent et fainéant."

Nous apportons avec nous en naissant les valises de nos vies antérieures, valises qui n'ont pas été vidées à temps. C'est pour cela que dans cette vie-ci nous devons nous en débarrasser le plus possible. Tu as raison dans ta démarche Chantara, c'est ainsi qu'il faut agir.

Je suis partante pour commencer ce beau sujet en définissant ce que sont le bien et le mal. Ces notions sont différentes selon les époques, selon les peuples... Si on définit ces 2 mots selon notre conscience collective judéo-chrétienne, c'est, pour moi, réducteur.

A mon sens donc, le bien et le mal n'existent pas. Ils sont issus de notre monde duel. Il nous faut tout classifier dans ces deux directions, lesquelles semblent totalement opposées.

Je peux vouloir faire du mal qui s'avère ensuite être un bien, et vouloir faire du bien qui s'avère être un mal.

Je crois qu'on ne peut choisir sa ligne de conduite que lorsqu'on a fait les deux expériences. Donc, je ne peux choisir le "bien" que si j'ai fait le "mal" (dans cette vie ou dans une autre). Alors le choix devient véritable, je n'obéis pas à une conscience religieuse, doctrinaire,... mais à MA conscience, car, comme le dit Chantara, j'ai vu où le négatif me conduit, donc je peux maintenant choisir mon camp en toute conscience.

Cependant, si faire le "mal" = laisser libre court à ses instincts, est facile (à condition de ne pas être trop conditionné, trop inhibé), faire le "bien" ne l'est pas toujours, et nécessite beaucoup de réflexion et de coeur dans une parfaite corrélation entre cerveau et coeur. Qu'est-ce qui est le mieux pour l'autre, qu'est-ce qui va l'amener à davantage d'indépendance, d'autonomie, de liberté ? Je ne peux faire le "bien" si je conçois ce bien à travers mon prisme, celui de MES expériences, de mes blocages, de mes souffrances. Donc, si je veux me mêler de faire le bien, je dois faire abstraction de tout ce qui me concerne, ce qui est déjà un sacré travail personnel, une belle ouverture.

Autre sujet de réflexion: s'il s'avère exact que, avant mon incarnation, je me suis entendue avec telle personne qui devra m'en faire baver pour me faire travailler telle problématique, une fois sur le terrain (comme on dit), je peux éprouver bien des rancœurs envers cette personne. Mais en final, c'est un formidable terrain d'expériences, dures, mais qui m'auront permises de travailler cette problématique, et de me libérer encore un peu plus dans cette vie. Donc la personne, au vue de notre façon d'appréhender le bien et le mal, m'aura fait bien du mal, mais en réalité, en me faisant travailler, elle m'a fait du bien.

Ce qui veut dire, pour prendre plus grave (en espérant ne choquer personne), que, si des individus comme Hit*ler, Sta*line... ont fait leur apparition et autant de dégâts, c'est parce que nous avions quelque chose à apprendre et à travailler. Le "mal" serait de n'avoir rien compris, de n'en tirer aucun "bien", aucune leçon.

Bon, cela m'inspire encore beaucoup, mais je vous laisse la main...

"En faire baver " tout n'est une question de position. ce qui me fait mal pour moi, ne représente presque rien pour l'autre... c'est juste un choix , tout n'est que point de vue.
Donc, il est souhaitable de vouloir obtenir le bonheur, mais si le bonheur passe par une tiers personne, il faut rien n'attendre d'exceptionnel et prendre ce qu'on nous donne sans attendre plus.
Il m'a fallut 50 ans de vie pour arriver a cette philosophie.
mais il y a encore du travail.

la vie est un grand équilibre blanc, noir, bien, mal. Nécessaire pour comprendre.
on ne peut apprécier l'un que parce qu'on connait l'autre.
Donc nous sommes tous libre de nos choix.
je dirai que ce connaitre soi meme , nous permet de controler nos envies spontanées pour
raisonner/réfléchir et agir sereinement.
mais si notre bonne action , est percu comme un mal , je ne pense pas que notre karma en soit affecté , car l'action a été faite sans méchanceté.
Pour moi, il en sera tenu compte le Grand Jour.

Si on partait d'une réflexion basique, on pourrait dire que le mal est une réaction primitive à notre environnement et que nous réagissons d'instinct. Le bien serait une forme de "politique intérieure" décidée afin d'essayer de survivre ensemble sans trop s'entretuer et perpétuer l'espèce.

La majorité des gens arrive à se contrôler. Pour une personne mauvaise, il y en a une bonne centaine de bonnes autour mais on ne remarque que la mauvaise parce qu'elle nous choque.

Faire le bien, être bon avec les autres et soi-même, c'est un sacré boulot même si on pense qu'on le fait bien. Il est difficile de ne pas s'emporter parfois quand on voit ce qu'on voit mais en même temps, ça fait du bien de lâcher un peu tout ce qu'on a au fond.

Mais penser au mal et faire le mal, où est la limite ? Certains la franchissent allègrement parce qu'ils laissent parler leur instinct qui leur dit que leur survie est en jeu à la moindre attaque, même bénigne.

Dans notre société d'aujourd'hui, nos jeunes sont enclins a l'agressivité :
la télé peut etre ! en tout cas, ils ont le verbe haut et le parlé agressif (meme entre eux) -surtout entre eux devrai je dire- pourquoi ? on dirai que cela devient le seul mode de communication.
comment arrive t on a vivre dans une telle pression ?
on dirai qu'ils n'apprennent pas le controle .

je pense que la gestion du bien et du mal, vient effectivement de l'instinct de survie.
mais c'est une dualité entre instinct et raison pour rester sur le chemin du bien ou du moins du moins mal

Penser et faire, c'est la même chose, si la pensée est suffisamment appuyée. Je veux dire que, au vu de la loi de l'attraction, on amène ce à quoi l'on pense fermement. Il y a à mon avis un égrégore, pour donner un exemple, souhaitant une révolution tant les choses "vont mal". Cet égrégore pourrait bien nous la déclencher. Est-ce un bien ou un mal ?
Cette révolution pourrait permettre à quelque esprit éclairé de se manifester pour aider à sortir de l'impasse dans laquelle nous sommes (ou croyons être). Est-ce un bien ou un mal ? Il y aura des morts et des blessés, et chacune et chacun vivra ou mourra selon son plan de vie. Est-ce un bien ou un mal ?

Les animaux ont l'instinct de survie, comme nous. Est-ce à dire qu'ils font le mal lorsqu'ils chassent ou se défendent ? Je ne le crois pas s'ils n'ont pas la notion du mal. Ils sont ce qu'ils sont, point. Hors de tout jugement.

Le bien et le mal sont des notions de notre esprit "conscient", bien que, pour beaucoup et je suis d'accord, nous ne vivons pas dans la conscience mais dans l'inconscience. Le Sage, éveillé, vit dans la conscience. Alors il échappe à la dualité et il n'y a plus pour lui ni bien ni mal. Tout est parfait, car tout ce qui se pense ou se fait en ce moment ne peut pas se penser ou se faire autrement. Sinon cela serait... autrement. Donc tout est parfait en l'état actuel des choses.

Donc le Sage va penser et agir librement. C'est ainsi que l'on voit des maîtres de sagesse agir d'une façon plus ou moins curieuse (parfois ils tapent sur leurs disciples) sans qu'on puisse y voir du bien ou du mal. Cela nous échappe, comme eux échappent à toute classification.
C'est ainsi aussi qu'il n'obéit plus aux lois sociales mais aux lois cosmiques qui sont bien différentes. Fait-il bien ou mal ?

Il n'a pas besoin de se contrôler car il n'y a rien à contrôler. Contrôler ses émotions ? Il les a apprivoisées et, si elles arrivent, il les laissent s'en aller. Les contrôler, c'est leur donner du poids, les retenir.

Mais d'un autre côté, je te comprends, Chantara, lorsque tu parles de ces jeunes qui parlent rudement. Ils se sont créés des codes (puisque la société ne leur en donne plus), des clans, des rites de passage. Donc une sorte de micro-société bestiale ou une certaine forme d'intelligence se rajoute à l'instinct animal. Donc ils échappent d'une certaine façon à la dualité sans avoir fait le travail personnel qui leur permettrait de s'en affranchir dans le sens de la Lumière. Il faut donc voir quelle partie de nous ils représentent, quelle partie, en nous, a besoin de Lumière et que nous maintenons dans l'ombre.