Je me permets d'ajouter un petit complément, car la malédiction aurait commencé dès le vol du bijou sur la statue.
Le Hope est un magnifique diamant d'un bleu intense. Il pèse aujourd'hui 45,52 carats, contre 112 carats au début de son existence mouvementée. Ce grand diamant est peut-être la pierre qui a la plus mauvaise réputation. Un grand nombre de ses possesseurs furent malmenés par le sort si bien que l’on croit à un maléfice.
L’histoire:Selon la légende, le fabuleux diamant qui ornait jadis une idole indienne, aurait été dérobé par un prêtre hindou. On raconte que le pauvre prêtre aurait été torturé et mis à mort pour son crime. La pierre précieuse, réapparut en Europe en 1642 entre les mains d’un contrebandier français du nom de Jean-Baptiste Tavernier. Il la vendit avec d’énormes bénéfices mais laissa son fils prodigue dépenser le plus gros de sa fortune. Celui-ci devait finir déchiqueté par des chiens enragés aux Indes, où il était parti refaire fortune.
De retour à Paris, Tavernier fit cadeau du diamant au Roi Louis XIV qui la fit tailler à nouveau, la ramenant ainsi de 112,5 carats à 67,5 carats. Cette réduction ne lui ôta pas son sort maléfique.
La première victime fut Jean-Baptiste Tavernier qui se trouva privé de ses biens et contraint de s'exiler en Russie où il mourut dans le plus grand dénuement.
Nicolas Fouquet, qui l’avait emprunté pour un dîner officiel, fut reconnu coupable de détournement de fonds et emprisonné à vie. Il mourut dans sa prison. La princesse de Lamballe, qui portait souvent le diamant, tomba plus tard sous les coups d’une foule parisienne enragée.
Le roi lui-même mourut ruiné et politiquement affaibli, son royaume épuisé.
Pendant ces temps, le destin continua de s'acharner contre tous ceux qui portèrent le diamant bleu. Le duc de Bourgogne, héritier du joyau de la couronne et son épouse Marie-Adélaïde de Savoie succombèrent à une rougeole maligne en février 1712, ne laissant comme héritier du trône qu'un enfant qui devait être le futur Louis XV.
En 1770, le Roi Louis XVI fit poser le diamant bleu rebaptisé « Bleu de France » sur un diadème qu'il offrit à Marie-Antoinette. On sait quel sort terrible fut celui de la Reine de France. Le diamant disparut totalement après son exécution en 1793. Selon la version la plus probable, le diamant « Bleu de France » aurait été volé par des révolutionnaires puis revendus à des bijoutiers havrais avant de rejoindre l'Angleterre où l'on perd sa trace pendant plusieurs années.
En 1830, le bijou, désormais historique, fut acheté par un banquier londonien du nom de Henry Thomas Hope, riche héritier d'une famille de banquiers britanniques. Hope lui donna son nom et l'offre à Miss May Joe, une ancienne danseuse qu'il s'apprêtait à épouser. Le lendemain de ses noces, la jeune femme disparaissait avec son amant avant de mourir quelques années plus tard dans la misère.
Il connut rapidement des revers de fortune et l’un de ses petits-fils devait mourir ruiné. Un de ses derniers héritiers se débarrassa enfin du bijou en le vendant.
Puis, Pendant seize ans, la pierre maléfique passa de main en main en continuant de foudroyer ses différents propriétaires. Le Français Jacques Colet se suicida, le prince russe Ivan Kanitovitch mourut assassiné.
Celui-ci le céda pour la somme de 400 000 dollars au sultan Turque Abdul Hamid II qui fut renversé quelques mois plus tard par une révolte populaire. Ce fut Simon Montharides qui en devint ensuite propriétaire. Sa voiture se retourna, le tuant sur le coup en même temps que sa femme et sa petite fille.
Puis, le bijou aurait été acheté par un riche propriétaire Espagnol qui périt la même année dans un naufrage. Lors des fouilles de l'épave, le diamant aurait alors été retrouvé par un scaphandrier, victime dans les semaines qui suivirent, d'un crime passionnel.
Le diamant traversa ensuite l’Atlantique et tomba entre les mains du magnat de la finance Ned Mc Lean qui l’acheta pour la somme dérisoire de 154.000 dollars. Son fils Vincent se tua peu de temps après dans un accident de voiture et sa fille mourut d’une overdose. La femme de Mc Lean s’adonna à l’héroïne et lui-même finit ses jours dans un asile. Il mourut en 1947, laissant le douteux héritage à ses petits-enfants, dont la petite Evalyn, âgée de cinq ans. Deux ans plus tard, la famille Mc Lean vendit le diamant à Harry Winston, un marchand de pierres précieuses. Winston en fit don au Smithsonian Institute où il se trouve encore. Pendant ce temps, la malédiction frappa encore la famille et on retrouva Evalyn Mc Lean, morte dans son appartement de Dallas le 13 décembre 1967. Elle avait 25 ans et l’on n’a jamais su la cause réelle de son décès.
Depuis le diamant semble avoir perdu ses prétendus effets maléfiques.
Source: http://paranormal.bbfr.net/t497-la-malediction-du-diamant-hope