Notre époque est caractérisée par une augmentation sans précédent des cataclysmes en tous genres. Les super-tempétes succèdent aux séismes tandis que le climat se détraque. Même les météores strient le ciel à un rythme jamais vu.
Face à cette montée en puissance des cataclysmes, plusieurs choix s'offrent à chacun. On peut tout d'abord se contenter du discours officiel qui veut que ce soit l'activité humaine qui en est responsable et qu'une politique de régulation gérée au niveau global serait à même d'en limiter les dégâts.
On peut également être tenté de s'informer via les médias alternatifs sur internet au risque de tomber parfois sur des théories abracadabrantes où le ridicule se dispute à l'incompétence la plus crasse.
Reste une autre possibilité, certes très marginale compte tenu de l'état de décadence dans lequel se trouve l'homme moderne, celle qui consiste à étudier soit même la question de manière rationnelle en faisant appel à l'immense base de connaissance accumulée depuis des siècles dans les écrits anciens.
À la question de savoir si à intervalles périodiques, le monde est affecté par un cataclysme universel, on découvre une avalanche d'écrits qui attestent que ce sujet faisait l'objet d'intenses spéculations des générations avant nous. Et en fin de compte, le chercheur ne pourra que constater que oui, il existe bien une grande catastrophe cyclique et que c'est bien à cela que l'on assiste aujourd'hui !
Pour d'évidentes raisons, les anciens auteurs n'ont pas indiqué de date explicite mais ont laissé divers indices qui permettent de calculer assez facilement la période du cycle et la date à laquelle celui ci prendra fin.
Les sources nombreuses et variées concordent toutes pour désigner l'époque qui est la nôtre comme étant la phase finale d'un cycle. C'est ainsi que les sources Traditionnelles désignent de manière indirecte l'an 2000 comme le point terminal d'un cycle de 64 800 ans (le cycle des yugas), un auteur comme Ibn Khaldoun cite également de manière détournée l'an 1440 du calendrier islamique (il commence en Juin 2018). Et, entre les prophéties des indiens Hopis, celles des Mayas, celles des 3 religions monothéistes et les anciens mythes antiques, il y aurait de quoi rédiger l'équivalent d'une encyclopédie en plusieurs volumes rien que sur ce thème.
Il est impossible de recenser la totalité des informations concernant le grand cataclysme. Tout au plus peut on faire observer que pas moins de 272 mythes anciens répandus à travers le monde entier attestent d'une inondation universelle. Si on étudie les anciens livres de géologie, on observera que les géologues ont retrouvé pas moins de 14 couches de limon superposées qui prouvent sans conteste qu'à intervalles réguliers, les océans ainsi que les cours d'eau débordent et inondent les plaines et les bassins.
Pour celui qui veut bien se donner la peine de chercher, les sources se comptent par milliers et seule la dégénérescence propre à la fin du cycle actuel conjuguée à la proximité de la catastrophe, peut expliquer pourquoi aujourd'hui si peu de gens s'intéressent à ce sujet.
Aujourd'hui, on ne fera qu'effleurer la question en analysant 2 petits passages d'à peine quelques lignes mais qui contiennent cependant des informations de la plus haute importance. On retrouve là, la manière de faire des anciens sages qui étaient capables de dire beaucoup de choses en peu de mots, une démarche qui se situe à l'exact opposé des penseurs modernes qui déblatèrent à l'infini à seule fin de cacher la vacuité de leur propos.
Le premier témoignage est celui du grand Hérodote, le second nous a été transmis par le non moins fameux Platon. Ces 2 personnages figurant au Panthéon du genre humain, il est curieux que personne ne se soit donné la peine de les analyser, à moins bien entendu qu'il y ai des sujets tabous qu'il vaut mieux éviter de divulguer au public.
Le récit d'Hérodote
Hérodote est considéré comme le père de l'Histoire. Né vers 484, il est l'un des rares auteurs grecs dont l'œuvre nous soit parvenue en entier. Il y raconte notamment ce qu'il a apprit au cours de ces nombreux voyages.
Dans le passage qui suit (extrait de "Histoires II" pages 142 à 147.) , il décrit sa visite aux grands prêtres de Memphis. Ceux ci lui dressent la liste de tous les rois qui régnèrent sur l'Égypte :
Jusqu'à ce point de mon histoire, ce sont les Égyptiens et leurs prêtres qui avaient la parole ; ils faisaient voir que, du premier roi à ce prêtre d'Héphaistos qui régna le dernier, il y eut trois cent quarante et une générations humaines, et, dans l'espace de ces générations, autant de grands-prétres et de rois.
Or, trois cents générations en lignée masculine représentent dix mille ans ; car trois de ces générations font cent ans ; et les quarante et une générations encore restantes, qui s'ajoutent aux trois cents, font treize cent quarante ans.Un rapide calcul lui permet d'estimer à environ 11 140 ans la durée totale de cette période qui s'est déroulée sur 340 générations.
En outre, les prêtres égyptiens lui affirment que durant ce laps de temps, le soleil changea à 4 reprises son déplacement dans le ciel. Par 2 fois, il s'est lévé à l'Ouest, et par 2 fois il s'est couché à l'Est :
Au cours de ces années, disaient-ils, le soleil changea quatre fois de demeures, deux fois se levant là où maintenant il se couche et deux fois se couchant là où maintenant il se lève, sans que rien en Égypte subît alors de changement, ni ce que la terre ni ce que le fleuve donnait aux habitants, ni le régime des maladies ni les conditions de la mort.En d'autres termes, selon les annales égyptiennes scrupuleusement mises à jour par les prêtres, la Terre aurait à 4 reprises inversé son sens de rotation en l'espace de 11 140 ans.
On pourrait donc aisément en déduire que ce cycle destructeur qui est celui du déluge et qui, selon les prêtres n'aurait pas affecté l'Égypte ( contrairement aux autres régions du monde), ne saurait en aucun cas excéder une durée d'environ 2700 ans.
On se rend compte tout de suite que quelque chose cloche avec ce chiffre puisque l'on sait avec certitude qu'il n'y a eu aucun déluge depuis l'époque relativement récente de -700 av JC.
Une seconde lecture du passage en question s'impose donc tout en gardant à l'esprit que chaque mot à son importance. Les anciens prêtres égyptiens lui ont déclaré qu'à 4 reprises le soleil changea de demeure, ce qui en d'autres termes signifie que le sens de rotation de la Terre s'est inversé 4 fois, mais ils ajoutent aussi que par 2 fois, le soleil s'est levé à l'Ouest et que par 2 fois il s'est couché à l'Est. Pourquoi une telle formulation ?
On fera observer qu'en cas d'inversion du sens de rotation de la Terre, le soleil se lèvera à l'Ouest et se couchera inévitablement à l'Est. La phrase est donc redondante, la chose importante qu'il faut retenir c'est que le cycle de la grande catastrophe s'est inscrit à 2 reprises dans un intervalle de 11 140 ans et que par conséquent d'un point de vue strictement arithmétique, il ne peut avoir une valeur supérieure à la moitié de cette période soit 5570 ans.
Mais alors dans ce cas pourquoi les prêtres ont il déclaré qu'il y a eu 4 changements du sens de rotation de la Terre ? L'explication logique, c'est que chaque basculement se fait en 2 étapes, tout d'abord la Terre inverse son sens de rotation ce qui engendre divers effets néfastes qui vont du tremblement de Terre universel au déluge dû, il faut le rappeler, au déplacement des masses d'eaux océaniques, puis dans un second temps, elle retrouve son sens de rotation initial, ce qui donne lieu à un second déluge !
Voilà la raison pour laquelle les prêtres ont scrupuleusement noté 4 inversions au cours des 2 cycles de la grande catastrophe. Et il est vrai qu'il ne sert à rien d'anticiper cet événement des millénaires à l'avance si c'est pour périr sous le coup de la seconde vague.
Ce qu'il faut retenir de ces quelques informations qu'Hérodote a glané chez les anciens égyptiens, c'est que le grand déluge est un drame qui se joue en 2 actes. Tout d'abord, la Terre inverse son sens de rotation puis quelques temps après, elle repart dans son sens initial ce qui engendre également une pléthore de cataclysmes. Bref, dans un intervalle de temps inférieur à 5 millénaires, la Terre connaît 2 déluges successifs. Il ne sert donc à rien de survivre à la première vague si c'est pour être emporté quelques temps après par la suivante.
En réalité, le phénomène d'inversion du sens de rotation de la Terre est plus complexe que cela mais afin de na pas alourdir cet exposé on retiendra pour le moment que la durée du cycle est inférieure à 5 000 ans et que celui ci se déroule en 2 temps correspondants au va et vient de la Terre.
C'est un autre témoignage qui nous a été transmis par un autre auteur au dessus de tout soupçon qui va apporter un éclairage complémentaire sur le phénomène du basculement des pôles. Cet auteur, c'est le fameux Platon.
À suivre...
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